Michel Teychenné ne décolère pas. Alors que le vote sur l'implantation de l'école In'Tech est passé en conseil, «il est très surpris de découvrir des éléments nouveaux dans la presse et dans l'actualité de Pamiers» (voir la Dépêche de samedi). Pour lui, ces éléments ont été cachés dans le but de «minimiser l'apport de la mairie». Un apport qu'il estime à 350 000 €. Un prêt de 150 000 € et la remise aux normes des locaux de l'ancienne école de musique qu'il estime à 200 000 €. Cela alors que le loyer demandé est à ses yeux largement inférieur au marché. «Les travaux consistent notamment en la création d'un ascenseur. Depuis dix ans on en demande un pour la MJC et qu'on nous répond toujours plus tard. Alors qu'il y a eu des accidents dans l'escalier. C'est scandaleux. On se moque du monde», tonne-t-il. Et de rappeler que la MJC de Pamiers, c'est 600 adhérents.
Michel Teychenné veut également insister sur le fait qu'il s'agit «d‘une formation professionnelle» et non pas d'une école supérieure. «Les mots ont un sens. Il ne délivre pas de diplôme. Ni licence, ni master, juste un titre reconnu par le ministère du Travail».
Enfin, il souligne le prix des trois premières années de formation : 27 000 €. «Au lieu de faire des écoles pour les riches, ils feraient mieux d'aider les établissements publics et privés de la ville à mettre en place des formations de bac +2 diplômantes et reconnues par l'enseignement supérieur».
E. D. / La Dépêche du Midi / 25 octobre 2017