Pamiers
L'OPPOSITION RÉPOND AU MAIRE DE PAMIERS SUR LE DISPOSITIF « COEUR DE VILLE »
Pamiers est retenue dans le dispositif « Coeur de ville » du gouvernement, comme 220 villes moyennes en France, et nous l’espérons aussi dans le programme ANRU (résultat au cours de l’année 2018). En effet, Pamiers, déjà classée en « ville pauvre » par le gouvernement Valls, affiche malheureusement tous les indicateurs sociaux pour être prioritaire à ces aides..
Petit rappel des statistiques INSEE qui nous valent ce classement : à Pamiers, le taux de pauvreté est de 23 %, le taux de chômage est de 21 %, et le revenu par habitant est un des plus faibles de la Basse-Ariège. Depuis 25 ans, la population de Pamiers s'est appauvrie. Les classes moyenne et supérieure ont quitté la ville pour la périphérie. Le développement de l'emploi a principalement profité aux communes périphériques, qui ont connu une forte augmentation de leur population, et aussi une augmentation de leur revenu par habitant – devenu nettement supérieur à celui de Pamiers, ce qui est un profond changement. Alors que le taux de propriétaires est de 80 % à La Tour du Crieu et à Saint-Jean-du-Falga, il n'est que de 44 % à Pamiers. Sur les 8 700 logements de la commune, 1 300 sont vacants, et près de 800 sont insalubres, bien qu'occupés. Enfin, la politique fiscale de la commune a accéléré le départ de la classe moyenne avec des impôts locaux très supérieurs à ceux des communes avoisinantes, même si seuls 44 % des habitants de Pamiers sont imposables.
Devant ces chiffres incontestables fournis par l’INSEE, la Mairie pratique la politique de l’autruche. « Tout va très bien Madame la Marquise » est devenu l’hymne officiel de la municipalité de Pamiers... pendant que la disparition des commerces en centre-ville, les maisons fermées, l'insécurité et la malpropreté devenaient les nouveaux symboles de la ville.
Pamiers a énormément changé en 25 ans. Le maire et son équipe en sont les premiers responsables, par leur politique et leur négligence. Par exemple, depuis cinq ans, la Mairie s'est révélée incapable de mettre en oeuvre un nouveau Plan Local d'Urbanisme. Son PLU est en effet toujours en projet, car refusé par les services de l’État et la Préfecture. C’est très grave!
Ce mandat est le mandat de trop pour le maire et son équipe. Dans deux ans, les Appaméens jugeront leur bilan en fonction de la réalité de la vie quotidienne à Pamiers, et non en fonction de leurs éternelles promesses, toujours reportées!
Pour l’opposition municipale « Pamiers au Coeur »,
Michel Teychenné
Bernadette Subra