Pamiers
LES SOCIALISTES SUR LA LISTE DE DROITE
SOUTENUE PAR LES RÉPUBLICAINS !
Le « chef des socialistes » appaméens, Jean-Christophe Cid, se retrouve sur une liste de droite, la liste des adjoints « félons » Doussat-Fauré-Pancaldi soutenue officiellement par les républicains. Il explique en plus que c'est de ma faute! Il y est avec d'autres socialistes, mais à titre personnel, cela avec l'accord de Jean-Christophe Bonrepaux et de la Fédération du PS. Les socialistes appaméens combattent ainsi la liste de M. Laffargue, conseiller départemental qu'ils ont fait élire il y a quatre ans et qui siège dans la majorité au Conseil départemental... Lequel M. Laffargue « ne se revendique pas de la gauche». Comprenne qui pourra...
Les électeurs socialistes ont du mal à se retrouver dans cette « pétaudière socialiste appaméenne » qui dure maintenant depuis des années. Le rapprochement avec la droite n'est pas nouveau. Jean-Christophe Cid et Audrey Abadie, conseillers municipaux, ont voté en 2018 le budget Trigano de la Mairie avec MM. Doussat, Fauré, et Pancaldi. Voter le budget, c'est être dans la majorité. Après six années d'opposition en « peau de lapin », rien d'étonnant de retrouver M. Cid et Mme Abadie sur une liste de droite. Et rien d'étonnant à ce qu'ils cherchent aujourd'hui un prétexte pour expliquer le refus de l'union des gauches avec la liste Mémain. Une fois de plus je serais ce prétexte? Eh bien non !
Pour ceux qui ont un peu de mémoire, c'est le même Jean-Christophe Cid qui, en 2014, revendiquait le refus total et sans discussion de la fusion de nos listes au deuxième tour, contre toute logique et contre la tradition à gauche. Alors qu'ensemble nous pouvions largement gagner. Les Appaméens n'ont pas oublié cette trahison qui a permis la victoire de la liste Trigano avec seulement 46 % des voix.
M. Cid a la mémoire courte. Quant à moi, j'ai toujours oeuvré au rassemblement de ma famille politique : la gauche, toute la gauche... Et en plus je ne suis même pas candidat à cette élection! Alors, M. Cid, cherchez-vous un autre prétexte pour retourner votre veste. Désolé pour vous, mais moi je n'y suis pour rien.
Michel Teychenné
Conseiller municipal