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A R C H I V E S

20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 14:50

Le devoir de mémoire n’est pas une routine:

Le 70e anniversaire de la Libération de Pamiers s’est déroulé au Monument de la Résistance en une demi-heure, montre en main, ce lundi 18 août devant quelques dizaines de personnes. La Mairie de Pamiers n’a pas jugé utile de marquer particulièrement cet évènement important. Pourtant, des témoins et surtout des acteurs de cette période sont encore vivants : demain, il sera trop tard pour les écouter, pour les honorer. Il faut remercier les associations d’Anciens Combattants présentes à cette cérémonie comme chaque année : par leur action bénévole, elles entretiennent la flamme du souvenir, bien qu’elles n’aient pas été épargnées cette année par la baisse des subventions municipales.

Depuis déjà 20 ans à Pamiers, le 14 juillet, notre Fête Nationale, est discrètement expédiée en cinq minutes, de midi à midi cinq, phagocytée par la Fiesta qui visiblement mobilise beaucoup plus la Mairie de Pamiers que la Fête Nationale... Tout un symbole!

 Enfin, en cette année de célébration du centenaire du début de la guerre de 14-18 – première guerre industrielle qui a dévasté l’Europe, frappé chaque famille et préparé par le traité de Versailles la Deuxième Guerre mondiale –, la mairie de Pamiers n’a pas jugé utile de s’associer aux commémorations qui se déroulent pourtant dans toute la France. Là aussi, il faut saluer l’initiative de quelques passionnés investis dans les associations, qui ont réalisé à cette occasion un très bel ouvrage sur le 59e Régiment d’infanterie, le régiment de l’Ariège en 14-18. Comme pour chaque parution qui concerne Pamiers, la Mairie a quand même acheté des exemplaires de ce livre.

 

Les leçons du XXe siècle ont été durement payées par l’Europe, la France et les Français. Jean Jaurès disait dans une formule célèbre que « le nationalisme, c’est la guerre ». Au moment où partout en Europe et en particulier en France, comme on l’a vu lors des dernières élections européennes, certaines thèses d’exclusion, de chasse aux émigrés et de nationalisme vindicatif veulent renouer avec les démons du passé, le devoir de mémoire devient une urgence. Un devoir de transmission des valeurs et de l’histoire de notre Nation, de la République, de la construction européenne. Il est injuste d’accuser la jeunesse d’oubli ou de perte de ces valeurs à l’heure où les responsables d’aujourd’hui se complaisent dans un simple devoir de routine municipale... et négligent  ces valeurs et cet héritage.

Michel Teychenné libe-0Capturer-copie-1.JPG

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