Le 3 décembre dernier, les représentants des quatre régions de l'Eurorégion Pyrénées-Méditerranée se sont réunis au Parlement européen. Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées, Jose Montilla et Francesc Antich, présidents des Autonomies de Catalogne et des Baléares, ainsi que Corinne Giacometti, vice-présidente de la Région Languedoc-Roussillon, qui représentait Georges Frêche, étaient rassemblés pour signer l'acte de naissance du Groupement européen de coopération territoriale, le « GECT ». Ce nouvel outil va doter l'Eurorégion d'une personnalité juridique, ce qui lui permettra de répondre à des appels d'offres, de lancer des projets de développement et d'infrastructure, etc.
L'Eurorégion est un espace de 13 millions d'habitants appelé à voir se développer divers projets dans les secteurs économique, universitaire, environnemental, culturel et de la jeunesse. Troisième groupement du genre en Europe, le GECT est porteur d'espoir. Tous les participants ont exprimé leur conviction que cette union créera un effet « démultiplicateur ». Selon Martin Malvy, « de la régionalisation en Europe peut naître le meilleur ».
Aux côtés des présidents de région étaient présents les principaux acteurs de l'Eurorégion, notamment les eurodéputés du Grand Sud-Ouest Françoise Castex, Kader Arif, et bien sûr Michel Teychenné. Ce dernier a d'ailleurs tenu à rappeler son « attachement aux Pyrénées » et le besoin d'une « approche collective et cohérente pour le développement et pour la préservation de l'espace pyrénéen, ce que permet désormais l'Eurorégion »