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A R C H I V E S

3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 13:26



L'eurodéputé sortant ne sera qu'en 7e position
sur la liste socialiste du Grand Sud-Ouest.


Michel Teychenné ne reviendra pas au parlement européen. À moins d'un « tsunami » socialiste au mois de juin, car la 7e place qu'il a obtenue sur la liste « régionale » ne devrait pas en toute logique, lui permettre de remettre le couvert. « J'ai eu beaucoup de mes camarades au téléphone, j'ai beaucoup discuté avec eux, beaucoup refusent les choix faits, pour ma part j'ai pris ma décision dimanche, j'accepte ! » Bon soldat le député européen sortant finira donc son mandat en s'appliquant à son travail. Mais n'allez pas croire que la digestion de cette 7e place, disons-le sans détour inéligible, lui est facile. Un seul responsable : Henri Emmanuelli ! C'est lui qui selon le « Royaliste » Michel Teychenné a pulvérisé en dernière minute la belle ordonnance qui avait été réservée à cette constitution de liste socialiste aux Européennes pour la région Grand Sud-Ouest : « On avait dit respect géographique et du vote des militants. Ce n'est pas ce qui a été choisi. Ce n'est pas un problème ariégeois, il y a eu une OPA Emmanuelli, qui ne représente que la fédération des Landes. Pour être aimable je dirais que lui, c'est l'Histoire, mais ce n'est pas l'avenir. Je me suis abstenu sur ce choix, les militants jugeront le 12, je ne donne pas de consigne. J'accepte ma place, même si je dénonce la méthode ! »

Michel Teychenné rentre donc dans le rang. Il livrera la bataille des Européennes, non pas pour lui-même mais pour les autres, parce qu'il estime que la reconstruction du parti socialiste est à ce prix, un parti convalescent après les affres du congrès de Reims, et avec lequel il n'a pas voulu rompre à ce moment-là, en retirant sa propre candidature au poste de premier fédéral afin de ne pas se mettre en travers de la route de Marc Carballido en Ariège.

Mais il n'en demeure pas moins que le député européen ne varie pas d'un pouce de sa position « idéologique » : « Il faut dans ce département renouveler les pratiques, les hommes et les femmes, quand on pense qu'il n'y a pas une seule femme qui siège au conseil général ! » Tout comme on ne peut pas accepter, aux yeux de Michel Teychenné, que les postes d'élus soient occupés « par des retraités, même jeunes ! »

Bref, Michel Teychenné plie mais ne rompt pas, avec ses idées et sa ligne de conduite. Son ralliement bon gré, mal gré à la campagne et à la stratégie des Européennes, il l'explique par la nécessité d'envoyer siéger au parlement de l'Union une force socialiste importante capable de renverser le cours d'une politique communautaire dominée par les libéraux, tant au parlement qu'à la commission.

« C'est pourquoi les socialistes présenteront un candidat contre Baroso à la commission. Nous sommes confrontés aujourd'hui à un enjeu central et historique face à l'échec de la politique libérale avec la crise que l'on connaît. Nous assistons partout au retour de l'État et qui mieux que (nous) peut l'incarner ? »

Michel Teychenné quittera donc Bruxelles en juin. Pour revenir à plein-temps en Ariège où, en revanche, il compte être bien présent dans les prochains scrutins, notamment cantonaux ou régionaux…

La Dépêche du Midi - 3 mars 2009

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