27 janvier 2015
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Dernier cheval de bataille de Michel Teychenné, tête de liste de Pamiers au Cœur, l’ouverture récente de deux super marchés et d’un hypermarché sur la commune le dimanche matin (sachant qu’une enseigne est déjà ouverte sur la commune de Verniolle depuis un an et que les petites surfaces de type SPAR ou Carrefour Express, ainsi que le commerce de détail fonctionnent également le dimanche jusqu’à 12 h 30).
Tant et si bien qu’au moment des questions diverses lors du dernier conseil municipal, il a clairement demandé à André Trigano de saisir le préfet de l’Ariège pour mettre fin à cette situation qui selon lui «n’est pas conforme à l’esprit de la législation sur l’ouverture le dimanche des commerces de proximité.
Cette ouverture nuit gravement aux commerces du centre-ville, mais aussi à celui des quartiers et des villages de l’agglomération et à un effet destructeur sur l’animation et la vie sociale de notre ville».
Une ouverture unilatérale qui nuit au fragile équilibre de la vie sociale de notre ville
Pour Michel Teychenné l’ouverture de ces grandes surfaces affaiblirait un peu plus le commerce de proximité.
Notamment l’alimentation et «au moment ou devrait s’engager un grand plan de rénovation de l’habitat ancien pour revitaliser le centre-ville.
Cette mesure serait une faute grave lourde de conséquences pour l’avenir».
André Trigano s’est réfugié derrière la loi.
Tout d’abord l’art 221-16 du Code du travail qui établit une tolérance pour les commerces dont la part alimentaire dépasse plus de la moitié du chiffre d’affaires (c’est le cas des enseignes pointées du doigt par l’opposition). «Les commerces de détail bénéficient de cet article de plein droit, les maires ne peuvent ni autoriser ni refuser, poursuit le maire de Pamiers, sauf s’il y a un recours auprès du préfet».
Et Michel Teychenné, très remonté s’engouffre dans la brèche: «en Haute-Garonne le préfet l’a interdit pour les supermarchés de plus de 400 m2. Ici la décision d’ouverture a été prise de manière unilatérale et aujourd’hui il est de notre responsabilité de défendre les commerces de proximité. Je demande qu’on saisisse le préfet».
Published by Michel Teychenné