Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

C O N T A C T


CONTACT 
logofacebook

R E C H E R C H E

L I E N S



logodepeche140

logogaz140




 

A R C H I V E S

28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 11:30

Curieux !  Le fait d'être malade est un droit, se présenter à une élection aussi, le Président du SMDEA  serait bien avisé de ne pas l'oublier... 

logodepeche140

Saint-Paul-de-Jarrat et sa région
PUBLIÉ LE 28/01/2012 07:57 | J.M.
SMDEA. Un chef de service mis en cause
Patrick Cauhapé espère que l'on arrivera à une solution. /Photo DDM, Florent Raoul
Patrick Cauhapé espère que l'on arrivera à une solution. /Photo DDM, Florent Raoul
Patrick Cauhapé espère que l'on arrivera à une solution. /Photo DDM, Florent Raoul

Un cadre du SMDEA, Patrick Cauhapé, est menacé de licenciement. La direction lui reproche son absentéisme. La CGT a accompagné le chef de service et espère qu'on n'ira pas jusqu'aux prud'hommes.

Une cinquantaine de militants syndicalistes étaient présents hier matin devant les locaux du SMDEA à Saint-Paul-de-Jarrat pour soutenir Patrick Cauhapé, cadre convoqué par le président du syndicat, Augustin Bonrepaux, pour un entretien préalable à une procédure de licenciement (lire notre précédente édition). Motif : un absentéisme prolongé. Pour le syndicat CGT il s'agit d'une procédure abusive dans la mesure où Patrick Cauhapé peut justifier d'une absence due à la maladie. Le syndicat s'interrogeait sur ces mesures, se demandant si elles n'avaient pas un caractère politique. Hier matin, Christophe Couderc, secrétaire départemental de la CGT, commentait l'attitude de la direction : « Si les absences désorganisaient le service, on aurait pu compenser par un CDD, le code du travail le permet. Or cela n'a pas été fait. Pour le code, il faut que la désorganisation soit manifeste. Nous espérons que cela n'ira pas jusqu'aux prud'hommes. » C'est aussi le point de vue de Patrick Cauhapé qui souhaite que l'on arrive à une solution modérée. De son côté Augustin Bonrepaux rappelle que les absences ont commencé en 2010 et qu'elles ont été continues depuis la fin du mois de juin 2011. « Cela portait un préjudice grave au service. J'ai eu des doléances sur la fourniture de vêtements de travail, le défaut d'équipements de protection, des stocks qui n'ont pas été informatisés dans les six centres du SMDEA en Ariège. On n'arrive pas à faire d'inventaires. Il y a eu aussi des marchés publics qui n'ont pas été suivis, des caméras de surveillance pas installées à Saint-Girons. »

Deux jours pour une décision

Le président du SMDEA énumère d'autres griefs, comme les contrôles de sécurité et de secours, avant d'ajouter : « Ce ne sont pas les compétences, ni la maladie qui sont mis ici en cause. Depuis un an et demi on a essayé de pallier les carences. Mais on ne remplace pas comme ça un chef de service, quelqu'un de ce niveau (un ingénieur principal) par un CDD. » En outre, Augustin Bonrepaux souligne la difficulté de trouver quelqu'un mais aussi de savoir pour combien de temps. Si les absences sont intermittentes, cela risque de devenir très compliqué. Il a pris note des observations que Patrick Cauhapé a exprimées pendant l'entretien et a promis de les vérifier. « J'ai deux jours francs pour prendre une décision et je la prendrai. » L'alternative est simple : licenciement ou pas. On sera fixé la semaine prochaine.

anews2010

Grève au SMDEA :
La CGT veut mettre un terme à « la chasse aux sorcières »

27/01/2012 | 19:57
© MidiNews 2012

Quant à la chasse aux sorcières évoquée sur les tracts, ce n’est pas exagéré. Pour ma part je souhaite reprendre mon activité le 1er février, j’espère que les tensions seront apaisées»

Pour Augustin Bonrepaux, président du SMDEA, il faut s’en tenir aux faits: «compte tenu des fonctions de Patrick Cauhapé qui correspondent au grade d’ingénieur principal, son absence cause un grave préjudice au syndicat.
Les services sous sa responsabilité signalent des dysfonctionnements: équipement de protection non distribué (c’est la sécurité des agents qui est mise directement en cause), stocks non informatisés, ce qui nous empêche de clôturer les comptes administratifs, marchés publics ou entretien des véhicules qui ne sont plus suivis, etc.
Ce n’est pas la maladie de M. Cauhapé qui est remise en cause, ni sa compétence, c’est le fait de son absence qui cause un préjudice important pour la sécurité.
Nous avons essayé de le faire remplacer en faisant en sorte d’impliquer davantage le directeur et les agents mais les perturbations sont graves et il est difficile de remplacer un cadre par un contrat à durée déterminée […] c’est pour cela que j’envisage son licenciement […]
Si je prends ma décision la semaine prochaine, il ne sera pas là le premier février.
Il n’y a pas de chasse aux sorcières ici. Je ne pense pas que les gens qui sont présents dans cette maison tiennent ce langage»
Parmi les salariés en grève venus apporter leur soutien à Patrick Cauhapé, Benoît Alvarez, conseiller général du canton de Foix Rural: «je ne connais pas tous les tenants et aboutissants de cette affaire dans un département de gauche il faut avoir une attitude de gauche.
Je connais personnellement Patrick Cauhapé, il a participé activement à la création du SMDEA, ce que je peux dire c’est qu’il me paraît anormal de licencier un salarié malade justifiant son absence avec des certificats maladie […]
A quelques semaines d’échéances électorales, au moment où la gauche doit être rassemblée, on est en train de se disperser. On ne peut pas admettre cela, personnellement je soutiens Patrick Cauhapé»
Quoiqu’il en soit, la CGT entend suivre de près l’évolution de la situation: «nous n’accepterons pas le licenciement avec les motifs évoqués ce jour, c’est dans l’intérêt de tous de se défendre […] aujourd’hui si on n’est pas en bonne santé, on risque le licenciement, c’est grave !»
Le syndicat est bien décidé à se faire entendre auprès des Prudhommes et à mobiliser.
 


 
Partager cet article
Repost0

commentaires