Il y a un an, jour pour jour, après mon agression physique d’une extrême violence à la sortie d’une réunion du PS par trois « soi-disant camarades », un de mes agresseurs déposait plainte contre moi au commissariat de Pamiers! Quelle ne fut pas ma surprise le lendemain soir, en sortant du CHIVA, de découvrir en arrivant au Commissariat, que, quelques minutes après l’agression, cet individu avait déposé plainte, tentant d’inverser les rôles et m’accusant d’agression.
Après l’enquête de police, le Procureur de la République ne retint que ma plainte et classa sans suite cette tentative de manipulation. Le Tribunal Correctionnel de Foix a condamné mes trois agresseurs. Deux ont accepté leur condamnation et n’ont pas fait appel. Le troisième, celui qui avait déposé plainte contre moi, a fait appel. La date du procès devant la Cour d’Appel de Toulouse n’est toujours pas fixée.
Un an après, la justice est passée, les faits ont été établis et jugés définitivement au moins pour deux de mes agresseurs. Cette année restera dans ma mémoire comme l’année des vrais ami(e)s, connus ou découverts dans cette épreuve, qui m’ont soutenu et aidé. Ils furent très, très nombreux à être solidaires et choqués par cette lâche agression.
Un an après, j’ai aussi une pensée amusée pour d’autres, ceux qui ont brodé, déformé ou sali par bêtise ou par petit intérêt politicien. Ils se reconnaîtront, je les laisse avec leurs affirmations de l’époque, leurs mensonges, et surtout leur ridicule, un an après!
Une interrogation demeure : pourquoi cette violence gratuite, cet acharnement de la part de mes agresseurs? Au procès, il n’y a eu aucune réponse de leur part, même pas de regrets ou d’excuses... Peut-être aurai-je cette réponse de celui qui fait appel. Elle est importante pour moi, pour pouvoir tourner définitivement la page.
Michel Teychenné