Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

C O N T A C T


CONTACT 
logofacebook

R E C H E R C H E

L I E N S



logodepeche140

logogaz140




 

A R C H I V E S

14 septembre 2014 7 14 /09 /septembre /2014 17:54

 

logogazette.jpg

 

Meubles design, villa de standing, frais pour le recouvrement de la taxe sur la publicité foncière

Pamiers : Michel Teychenné se met en colère

Le chef de file de la liste Pamiers au cœur dénonce la façon dont la majorité municipale appaméenne et intercommunale gère les fonds publics.


 Il ne manque jamais de le souligner, et surtout pas à l'approche de l'envoi des feuilles d'impôts locaux : « Pamiers a déjà les impôts les plus lourds Ariège, et là, les Appaméens vont constater une forte augmentation… Mais on peut pas à la fois augmenter les impôts, demander des sacrifices aux citoyens… et jeter l'argent par les fenêtres ! »

 Michel Teychenné ne décolère pas après avoir lu l'appel d'offres concernant complexe sportif multi-activités de Pamiers – le gymnase de la Vvaillante – et plus particulièrement le chapitre consacré au mobilier de la future salle de sports : « Pour meubler le hall d'accueil et les salles administratives du gymnase, on veut du mobilier de prestige signé des grands designers Fritz Hansen et Arne Jacobson! Pour avoir une idée, des chaises à 495 € pièce, des fauteuils chauffeuses à 3 000 € l'unité pour l'accueil, des sièges de bureau à près de I000 €, et neuf tables à 2 149 €… pièce ! »

 L'opposant municipal a fait ses comptes : « Cela équivaut total à une enveloppe de 50 000 €. On marche sur la tête, quand on confond le mobilier d'un futur gymnase avec l'équipement d’un bureau de ministre… » Et Michel Teychenné d'inviter les responsables de la Commission d'appel d'offres – « commission où nous ne sommes pas représentés, contrairement à la liste Pamiers Ensemble » – et l'adjoint aux sports Xavier Fauré à « revenir sur terre » en modifiant l'appel d'offres. Ce qui, pour Monsieur Teychenné, est tout à fait possible : « Le lot du mobilier a été déclaré infructueux par deux fois, il est encore temps de le changer ! »

Contacté par nos soins, le maire André Trigano, explique : « Mous n'avons pas été dupes, c'est pour cela que l'appel d'offres a été jugé infructueux », et de préciser « je vais m'attaquer à savoir qui a demandé à ce que l'on commande des meubles de designers et demander que l'on revoie le tout à la baisse ».

Autre dossier avec lequel l'opposant enchaîne, celui de la villa acquise il y a cinq ans dans le cadre de l'extension de la zone Gabrielat : « Villa de luxe avec un parc et piscine achetée 480 000 € », précise Michel Teychenné. Un temps loué dans l'attente du projet Denjean Granulats, le bien est aujourd'hui vacant : « La villa est dans un état lamentable, vandalisée et saccagée. Alors que la Communauté des communes aurait pu continuer à la louer et à percevoir des loyers, la voilà ouverte à tous les vents, chacun peut se servir. Un vrai gâchis de fonds publics ! »

Et puis il y a cet autre dossier que Michel Teychenné dénonce depuis deux ans, celui du recouvrement par une société privée de la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE), cette taxe payée par les commerçants en fonction de la superficie de leurs enseignes. La taxe a été votée en 2012 après la suppression de l'ancienne TPE. Ladite société a été chargée de l'étude de mise en place de la taxe, sachant qu'elle devrait se payer en partie par un pourcentage sur le montant des taxes collectées.

 « La Mairie a empoché 240 000 €, mais en a reversé 180 000 à la société », calcule Monsieur Teychenné. Mais s’il à dénoncé ce système qu'il juge « digne des fermiers généraux de l'ancien régime », il n'y a là rien d'illégal. En revanche Monsieur Teychenné a utilisé l'article 40 du Code de procédure pénale pour signaler au procureur « que l'attribution du contrat à la société n'avait fait l'objet d'aucun appel d'offres ». Selon nos informations, l'enquête est terminée, le procureur Olivier Caracotch décidera à la mi-octobre s’il y a lieu de poursuivre la collectivité.

 André Trigano, qui avait admis dès le printemps 2013 « qu'il y avait eu une erreur commise », nous confirme aujourd'hui qu’il il y a eu une faute, mais dit-il « nous avons été trompés par cette société contre laquelle nous avons porté plainte ».

 

 

AC et CD

Partager cet article
Repost0

commentaires