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A R C H I V E S

17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 12:00

Mairie de Pamiers

Opération « Open bar sur les subventions » pour les promoteurs de tout poil 

Mairie de Pamiers : Opération « Open bar sur les subventions » pour les promoteurs de tout poil

1) Nous dénonçons le double langage de la Municipalité, qui pleure des larmes de crocodile sur « le centre-ville qui se vide » et distribue à tour de bras des permis de construire aux promoteurs de zones commerciales, tout en finançant sur fonds publics leurs voiries et ronds- points.

Nous avons souhaité prendre la parole aujourd'hui suite aux déclarations de M. le Maire parues dans la presse concernant le projet de cinéma de Pamiers.

« La ville ne souhaite pas développer l’offre commerciale de la zone du Chandelet », a-t-il déclaré au sujet d’un futur Cinéma multiplex. Dire que nous sommes estomaqués par de tels propos, c’est peu dire! Car les nouvelles zones commerciales fleurissent à Pamiers :


- les deux zones commerciales de la Cavalerie; 

- les deux zones commerciales situées de part et d’autre de la voie ferrée, route de Mirepoix; 

- toujours sans consulter le Conseil municipal, une nouvelle zone commerciale de 3000 mètres carrés de surface de vente est en construction au château d’eau à la limite de Saint-Jean-du-Falga, ce qui engage la Municipalité à créer un giratoire au château d’eau et à réadapter la voirie proche aux frais du contribuable, soit un million d’euros. 

N’oublions pas aussi l’autorisation d’ouverture le dimanche donnée à l'Intermarché de la Bourriette (décision purement municipale), ou encore le projet d’agrandissement de l’Intermarché de la Châtaigneraie, qui nécessitera un gros investissement de la Mairie sur la voirie si le projet aboutit. Il a déjà l’accord de principe de la Mairie.

C’est sur ce constat concret que nous dénonçons le double langage de la Municipalité, qui pleure des larmes de crocodile sur « le centre-ville qui se vide » et distribue à tour de bras des permis de construire aux promoteurs de zones commerciales, tout en finançant leur voirie et leurs ronds-points.

2) Nous ne faisons pas confiance au Maire pour maintenir un cinéma en centre-ville !

Dans l'intervention du Maire, nous avons aussi découvert un nouveau et énième rebondissement de ce que l’on doit bien appeler la « Comédie du Cinéma ». Après la vente d’un terrain place Milaine aux Toiles du Rex pour construire un multiplex (vente toujours pas annulée à ce jour...), le Maire annonce un nouveau projet de multiplex dans la zone commerciale du Chandelet par une « société parisienne » qui « s’engagerait à garder » la salle de centre-ville. Et pour couronner le tout, le Maire écarte le projet d’investisseurs appaméens et ariégeois sous prétexte qu'il ne veut plus d’installation de commerces au Chandelet dans la zone commerciale... Il favorise le promoteur parisien qui demande des subventions municipales.

Nous souhaitons rappeler à la population appaméenne que l’actuel Rex de Pamiers n’est plus aux normes de sécurité, et que son ouverture est conditionnelle à de gros travaux de mise aux normes ou à un déménagement dans de nouveaux locaux. La Municipalité est parfaitement informée et couvre cette situation depuis des années.

Par cette conférence de presse, nous demandons officiellement au Maire et à son équipe de réunir enfin les commissions municipales « Culture » et « Centre-ville » pour auditionner les deux porteurs de projets et pour étudier leurs propositions, leurs engagements et leurs demandes vis-à-vis de la Municipalité. C’est quand même le minimum démocratique pour départager deux projets qui engagent l’avenir de l’offre culturelle de la ville et les finances municipales. 

Pour nous, le maintien du Cinéma en centre-ville est une priorité. Cela n’est pas antinomique avec l’ouverture d’un multiplex, chacun peut avoir sa clientèle (par exemple, le cinéma d’art et essai n’est pas représenté a Pamiers). Par contre, nous dénonçons les risques d’une opération commerciale visant à récupérer les droits d’exploitation et l’accès aux subventions nationales du Cinéma de Pamiers pour créer un multiplex au Chandelet et ensuite fermer la salle du centre-ville. Scénario malheureusement classique...


Le Maire nous a assez baladés avec le projet « mirifique » du cinéma à Millane, pendant des mois. Nous exigeons que des élus soient enfin associés étroitement au choix que doit faire la Mairie entre le « projet parisien » et le « projet des investisseurs ariégeois ». Chacun doit pouvoir défendre son projet en toute transparence et présenter ses garanties pour le maintien d’une salle de cinéma en centre-ville et la création d’un multiplex. 

Les commissions municipales et le Conseil doivent auditionner les porteurs de projets dans les plus brefs délais. Nous demandons une réponse publique du Maire car dans cette affaire, « quand il y a beaucoup de flou, c‘est qu’il y a un gros loup », selon la formule consacrée.

 

Rappel : Il est urgent de désenclaver la sortie de zone commerciale de la Bouriette-Chandelet, car le rond-point de la route de Mirepoix est souvent saturé. Il faut créer une bretelle d’accès direct à la voix rapide direction Foix, au niveau du chemin de la Môle, au fond du Chandelet. Cette bretelle passe en partie sur le terrain convoité par les promoteurs du Multiplex... Le Maire semble avoir oublié ce « détail » si important pour la circulation à Pamiers, tant pour le centre-ville (sortie directe sur la rocade via le rond-point du 1er RCP) que pour la zone commerciale – qui est devenue avec le temps un point de fixation d’embouteillages pour rejoindre la rocade ou la route de Mirepoix. Après il sera trop tard... Décider c’est aussi prévoir.



3) La politique municipale « du ruban et des ciseaux », avec « Open bar sur les subventions » 

Ce n’est pas la première fois que nous voyons fleurir à la Mairie des dossiers « à inaugurer avant les élections », qui bénéficient de « gros cadeaux financiers injustifiés » de la Mairie. Par exemple, l’École privée Infotech : 150 000 euros de prêt et 200 000 euros de travaux pour un loyer quasi gratuit. Par exemple, l’immeuble Laroque, avec un loyer à fonds perdu de la Mairie de 480 000 euros – sans être propriétaire d’un mètre carré au bout des 20 ans d’engagements. Ou encore l’immeuble Pédoussat rue Gabriel Peri pour lequel, déjà avant les travaux, la Mairie prévoit un déficit structurel permanent qui coûtera aux Appaméens au moins autant que l’immeuble Laroque.Sans oublier l’ancienne école des Cannonges vendue en catimini à un promoteur et laissée à l’abandon depuis à cause d’un permis de construire litigieux. Cette politique « du ruban et des ciseaux » à tout prix, c‘est le cas de la dire, coûte très cher aux Appaméens, pour de piètres résultats. En plus d'être financée par la dette et l'emprunt...

Monsieur le Maire, la liste des projets boiteux, déficitaires et dispendieux est déjà assez longue à Pamiers. L’opération « Open bar sur les finances municipales » doit s'arrêter !



Michel Teychenné et Bernadette Subra
Conseillers municipaux
 

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 13:14

Conseil de la Communauté de Communes du 22.12.2017
Agence Ariège Attractivité : Faut-il créer un doublon?

Agence Ariège Attractivité : Faut-il créer un doublon?
Agence Ariège Attractivité : Faut-il créer un doublon?
Agence Ariège Attractivité : Faut-il créer un doublon?

L'adhésion de la communauté de communes à l'Agence Ariège Attractivité a constitué le seul vrai débat de cette dernière séance du conseil en 2017.

Il y avait comme un air de trêve des confiseurs hier soir entre les murs de l'hôtel de ville où se déroulait le conseil de communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées.

Pas d'éclats de voix, à peine une sortie très contrôlée de Michel Teychenné (Pamiers au cœur) contre l'adhésion de la com/com à l'association Agence Ariège Attractivité, la structure de développement départementale qui fait suite à la défunte Ariège Expansion. Il en conteste l'utilité et la légalité.

André Trigano, le président de la communauté, a finalement fait le choix de proposer à ces collègues l'adhésion à cette structure, une résolution de raison, vu que nombre de dossiers adressés au conseil général passeront par les Trois A.

«Mais vous savez, on adhère pour une année, et on demandera un bilan, il faut voir les effets. De toute façon si notre communauté n'avait pas adhéré, on bloquait l'opération ! Alors.» Une adhésion qui va s'élever à une cotisation annuelle de 80 000 € (soit 2 € par habitant). Une question qui allait rebondir un peu plus loin, avec l'adhésion de la communauté à Madeeli, l'agence régionale de développement économique de l'export et de l'innovation. Une adhésion pour 0,02 € par tête d'habitant qui a attiré de nouveaux commentaires de Michel Teychenné (qui pour le coup, trouve cette adhésion-là normale, en vertu des compétences de la région, et bon marché…).

Pour le reste de la séance ce fut d'abord une longue et fastidieuse lecture de régime indemnitaire et de tableau des effectifs à laquelle l'assemblée faillit succomber.

Heureusement, on entrait plus vivement dans le corps du sujet avec un des effets de la fusion des anciennes com/com, la reprise des stocks par la nouvelle structure, concernant les zones de Chandelet et de la Pic, des zones de la ZAE de Mazères. On a parlé voirie, opération façade (avec des ajustements à faire), harmonisation du travail des assistantes maternelles et la séance s'est conclue sur un éclat de rire général : la constitution, dans le cadre de l'accueil «du jeune enfant EAJE» d'un groupe de commandes intercollectivités et associations pour acheter… 233 000 couches pour bébés !


M. Teychenné s'interroge sur les 3A

Dans l'échange qu'il a eu avec André Trigano sur la question de l'adhésion de la com/com à 3 A (dossier présenté par Philippe Calléja) Michel Teychenné s'est interrogé : « Son objet n'est-il pas de la compétence de la Région, que fait cette association ? Et cette adhésion à 80 000 ? Et son conseil très monocolore… Je retrouve là de vieux comportements ! Je m'abstiens. Et je souhaite que l'on fasse un rapport dans un an qui justifie ces 80 000 euros !»

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16 décembre 2017 6 16 /12 /décembre /2017 14:33

Bilan de mi-mandat
NOTRE RÉPONSE AU MAIRE DE PAMIERS

Bilan de mi-mandat : notre réponse au Maire de Pamiers
Bilan de mi-mandat : notre réponse au Maire de Pamiers

Le Maire de Pamiers fait le « mandat de trop ». Dans la vie publique comme dans la vie professionnelle, il faut savoir s’arrêter à temps pour passer la main. 

En 25 ans de mandats à la Mairie et à la Communauté des communes, André Trigano aura indéniablement marqué de son empreinte la Ville de Pamiers. Il a bien accompagné le développement économique induit par l’arrivée de l’autoroute et par la proximité de Toulouse, mais lui et son équipe n’ont pas su gérer le développement urbain de Pamiers : la classe moyenne a quitté la ville petit à petit, et le centre-ville mais aussi d’autres quartiers sont en grande difficulté. En ville, les déplacements, la propreté et la sécurité laissent « plus qu’à désirer », pour rester poli... Et la fiscalité est très lourde.

Pamiers fait partie des villes dont la population est la plus pauvre de France : elle se classe au 29 566e rang des 32 274 communes françaises (enquête INSEE) pour le niveau de vie. En 25 ans, la population de la ville s’est beaucoup appauvrie : le taux de pauvreté atteint 22,5 %, le taux de chômage atteint 22,1 %, et 60 % des Appaméens ne sont que locataires. Plus de 1300 logements sont vacants et plus de 580 logements indignes sont occupés. C’est cela aussi le bilan de cette équipe municipale.

Le chemin sera long et difficile pour remonter la pente. Il faut relever ce défi. Nous faisons des propositions à chaque Conseil municipal pour retrouver le Pamiers que l’on aime : paisible, accueillant, prospère et créatif. Mais la situation actuelle est grave, il ne faut pas se le cacher... Les trois prochaines années de mandat devront être utiles. Les Appaméens attendent du changement et du concret !

Michel Teychenné et Bernadette Subra 
Conseillers municipaux Pamiers au Coeur

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29 novembre 2017 3 29 /11 /novembre /2017 11:26

Communauté des communes de Pamiers
IL FAUT SAUVER LE RÉSEAU DES MÉDIATHÈQUES

Communauté des communes de Pamiers : il faut sauver le réseau des médiathèques

Le Réseau Lecture de la Communauté, c’est cinq médiathèques (Pamiers, Saint-Jean-du-Falga, Escosse, Saint-Amadou et Les Pujols) qui ont mis leurs fonds de livres et multimédias en commun. C'est un service de proximité, gratuit, qui permet l’accès de tous, quels que soient leurs moyens, aux livres, à la culture, au multimédia et aux nouveaux supports numériques. C’est un bel exemple de coopération et de mutualisation entre la Médiathèque centrale de Pamiers et les médiathèques des communes rurales ou périurbaines au service de 5 à 6000 lecteurs chaque année.

Il faut sauver le Réseau Lecture, aujourd’hui menacé de disparition par la baisse drastique des crédits de la Communauté des communes imposée avec une brutalité rare, et cela avant même le vote du budget 2018 !

Avec une enveloppe divisée par deux entre cette année et l’année prochaine, qui passera de 220 000 euros à 110 000 seulement, avec la perte déjà effective d’un emploi sur les deux affectés à ce projet, et avec des crédits pour l’achat et le renouvellement des livres diminués de 90 000 à 30 000 euros, les communes sont invitées à prendre en charge ce désengagement financier de la Communauté des communes sans autre forme de procès... Une charge supplémentaire pour des petites communes rurales adhérentes au Réseau Lecture, et un casse-tête administratif pour gérer cinq propriétaires de fonds de livres différents.

C’est un choix politique délibéré de faire disparaître un projet exemplaire de mutualisation, un service apprécié par la population. S’attaquer à la lecture, à la culture pour tous, est une grave erreur qui pénalisera lourdement tous les utilisateurs des médiathèques, en particulier les jeunes et leurs familles, mais aussi les séniors qui sont des utilisateurs réguliers du Réseau Lecture.

Rien que pour la Médiathèque de Pamiers, toutes ces baisses de crédits entraîneront en 2018 un surcoût budgétaire de 80 000 euros; le poste supprimé par la Communauté a été « donné » à la Médiathèque de Pamiers pour lui trouver une autre fonction, et bien sûr le financer!

Ces décisions, si elles sont confirmées, sonneront la fin du Réseau Lecture, d'un projet qui devrait au contraire s’élargir et se développer à d’autres communes dans l’avenir. La seule politique culturelle intelligente de la Communauté est « étranglée financièrement » pour en faire une coquille vide et la rendre ingérable administrativement.

La politique culturelle de la Communauté pour nos 35 communes est déjà bien faible : à peine 60 000 euros par an pour le patrimoine et les subventions aux associations culturelles, plus 40 000 euros pour l’École de musique intercommunale de Saverdun. Un total de 320 000 euros par an avec le Réseau lecture. Une misère pour la culture sur notre territoire.
Seul le Réseau lecture résistait dans ce désintérêt général pour la culture.

Nous en appelons à MM. Trigano, et Calléja et à tous nos collègues élus de la Communauté pour arrêter ce démantèlement stupide et rétablir les crédits au Réseau Lecture en 2018, soit deux postes et 220 000 euros de crédits.

Michel Teychenné                                                   
Conseiller communautaire « Pamiers au Coeur »          
 

PLUS : 
Où Philippe Calléja dit de grosses bêtises : la livraison des livres se fait depuis cette année par la Poste, mais il veut acheter une voiture électrique !

Monsieur le deuxième vice-président ne connaît pas le dossier, mais il cause dans la presse... 

Communauté des communes de Pamiers : il faut sauver le réseau des médiathèques
Communauté des communes de Pamiers : il faut sauver le réseau des médiathèques
Communauté des communes de Pamiers : il faut sauver le réseau des médiathèques

André Trigano et Philippe Calléja avaient prévenu : la communauté de communes sera un espace de concertation. Ainsi, le comité de pilotage sur le réseau lecture, qui devait se tenir jeudi soir, a été reporté. La commission culture a en effet émis un certain nombre de remarques quant au dispositif proposé pour 2018. «Il faut prendre en compte ces remarques et ouvrir une concertation. Nous allons donc retravailler tout cela», indique Philippe Calléja, le second vice-président de l'entité.

La commission culture a deux griefs principaux. Tout d'abord : la disparition d'un des deux emplois affectés au réseau lecture. Ce dernier n'est pas supprimé, il doit être «récupéré» par la médiathèque de Pamiers. Second grief : la baisse de 90 000 à 30 000 euros des crédits pour l'achat de livres. Des griefs qui avaient été relayés par Michel Teychenné, membre de la commission, dans un appel aux élus communautaires.

«Nous avons des médiathèques municipales et d‘autres gérées par des associations. Il faut réussir à faire fonctionner cette disparité», précise Philippe Calléja. «Il faut faire circuler les ouvrages de manière cohérente. Si c'est pour livrer deux livres dans une commune, ce n'est pas écologique», souligne-t-il. Et le maire de Saverdun d‘évoquer à terme l'achat d'un véhicule électrique pour ce travail. «Il faut établir une base commune, puis on développera l'ensemble. Mais tout ne sera pas arbitré de suite», souligne-t-il. Même chose par rapport à la baisse du budget achat : «Même avec cette baisse, on ne manquera pas de livres». Pour le maire de Saverdun, les communes doivent investir dans leur médiathèque (celle de Saverdun va être agrandie) car comme il aime à le rappeler l'intercommunalité n'a pas vocation à se substituer aux communes. «C'est un outil à leur service».

L'ancien réseau lecture, c'est 5 médiathèques (Pamiers, Saint-Jean-du-Falga, Escosse, Saint-Amadou, les Pujols) qui ont mis leur fonds en commun. Soit entre 5 000 et 6 000 lecteurs par an. À ces derniers, il faut rajouter désormais celles de Saverdun et de Mazères.


 

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19 novembre 2017 7 19 /11 /novembre /2017 12:29

Après l'attaque inacceptable qu'ont subie les pompiers de Pamiers

Après l'attaque inacceptable qu'ont subie les pompiers de Pamiers

Soutien aux pompiers et aux policiers


Avant d'attaquer l'ordre du jour du conseil municipal, Michel Teychenné a proposé d'apporter un soutien aux pompiers et policiers qui ont été caillassés la nuit d'Halloween dans le quartier de la Gloriette.

Le maire et l'ensemble du conseil se sont associés à cette idée. " Ils font un travail remarquable. Nous leur rendons hommage unanimement ", a renchéri André Trigano, qui a rappelé que les causes et les raisons de cet acte étaient " mutliples".

 

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18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 13:02
Conseil municipal Pamiers : L'opposition de gauche charge le maire de la Tour-du-Crieu
Conseil municipal Pamiers : L'opposition de gauche charge le maire de la Tour-du-Crieu
Conseil municipal Pamiers : L'opposition de gauche charge le maire de la Tour-du-Crieu

Hier soir, l'opposition de gauche, lors du conseil municipal, a dénoncé l'attitude du maire de la Tour-du-Crieu au sein de l'intercommunalité. Pour elle, il ne joue pas collectif.

«Ils n'ont comme objectif que de dépecer la bête appaméenne». Les propos de Jean-Christophe Cyd sont forts. Mais résument bien aux yeux des deux oppositions de gauche ce qu'est la communauté de communes aujourd'hui. «Une communauté de communes au rabais», comme l'a souligné Michel Teychenné.

Ce qui a mis le feu aux poudres ? L'interview dans notre journal (hier) du maire de la Tour-du-Crieu, Jean-Claude Combres, également vice-président de l'intercommunalité. Les deux oppositions ont été ulcérées de voir ce dernier se satisfaire de ses faibles taux d'imposition et de ne jamais mentionner la communauté de communes. «Il bénéficie de beaucoup d'argent. Il est favorisé par la communauté de communes et il a le culot de se réjouir de sa faible fiscalité alors qu'il profite de la solidarité des autres». Et Michel Teychenné de dénoncer qu' «il s'oppose à toute mutualisation des services et qu'il a imposé au maire de Pamiers le rachat de 80 maisons en centre-ville». Maisons qui appartenaient à la communauté de communes. Un cadeau de 2 millions d'euros comme l'a qualifié Annie Fachetti un peu plus tard à l'occasion d'un autre sujet. «Les Appaméens auront payé trois fois l'îlot Saint-Clair», a-t-elle regretté.

M
ichel Teychenné rappelait ensuite que les équipements appaméens sont utilisés par tous les habitants de la zone, notamment ceux de la Tour. Il terminait son propos en indiquant qu'il demanderait la démission de Jean-Claude Combres lors du prochain conseil communautaire.

Jean-Christophe Cyd, qui a dit partager les propos de Michel Teychenné, a lui souligné avec force le manque d'esprit communautaire. Il l'avait déjà fait à l'occasion de la restitution par l'entité de compétences aux communes, toujours dans le but de ne pas augmenter les impôts sur certaines.

Le maire n'a pas voulu répondre en l'absence de l'intéressé. Il a néanmoins souligné «apprécié» l'important travail fourni par Jean-Claude Combres.

Conseil municipal Pamiers : L'opposition de gauche charge le maire de la Tour-du-Crieu

À la fin de la séance, Michel Teychenné s'est une fois encore élevé contre l'implantation de l'école informatique In'Tech. Il a demandé au maire combien allait coûter la rénovation des anciens locaux de l'école de musique et le transfert du service culturel. Ce dernier a répondu que le bâtiment devait être mis aux normes de toutes les façons. Mais que la ville allait dépenser en plus 70 000 € pour le câblage informatique. Michel Teychenné a donc estimé que cette installation allait coûter 200 000 € au total. Plus les 150 000 € que la ville va prêter à l'école pour démarrer son activité. Il a indiqué que la formation «n'est pas diplômante» et que les 3 premières années coûtent 27 000 €.

Conseil municipal Pamiers : L'opposition de gauche charge le maire de la Tour-du-Crieu

17 euros  le forfait post-stationnement. C'est ce que cela coûtera aux automobilistes pris en défaut de paiement.
 

Conseil municipal Pamiers : L'opposition de gauche charge le maire de la Tour-du-Crieu

L'ordre du jour du conseil de communauté était maigre jeudi soir, à peine quelques écueils émergeaient-ils, qui auront, comme d'habitude suscité quelques débats. Michel Teychenné (Pamiers au cœur) était comme d'habitude en embuscade, et c'est avec une question sur l'office de tourisme qu'il a ouvert le feu, demandant des documents qui lui manquaient et s'interrogeant sur la dette que Pamiers Événement a laissée à l'office de Tourisme de Pamiers. Cette officine ayant fusionné au niveau intercommunal, quid de cette dette ? André Trigano renvoyait son interlocuteur au conseil municipal d'hier soir. Second point qui a suscité le débat : la désignation des communes appelées à devenir «Bourg Centre» selon la nouvelle définition qui doit permettre à la Région de soutenir financièrement ces collectivités. Pamiers, Saverdun, La Tour du crieu, Saint-Jean du Falga et peut-être les Pujols devraient être appelées à rejoindre cette catégorie de communes susceptibles de recevoir une manne régionale supplémentaire. Si Michel Teychenné à nouveau à l'ouverture acceptait l'idée d'adouber Mazères, Pamiers, Saverdun et pourquoi pas les Pujols, il s'étonnait du choix de la Tour du Crieu et Saint-jean du Falga, des «cités dortoir» qui à ses yeux ne méritent pas d'être retenues.

Pour le reste on a aussi parlé goudron, avec la nouvelle définition de la voirie d'intérêt communautaire. Les maires de petites communes ont soulevé quelques inquiétudes autour des nouveaux critères, Louis Marette qui rapportait le dossier, s'est efforcé de les rassurer, tout en leur demandant «d'essayer le nouveau dispositif durant un an, et d'en tirer ensuite le bilan».

Du côté de Gabriélat, les élus ont voté la cession d'un lot à l'entreprise SAS VTP, (terrassements) et l'installation des locaux techniques et administratifs de Véolia, dans l'autre partie du bâtiment à construire. À signaler aussi l'installation de l'entreprise Marcérou Transport, actuellement à la Cavalerie, et dont l'évolution commande un plus grand espace professionnel.

PLUS
Intervention de Michel Teychenné en conseil municipal


Beaucoup de élus et d‘Appaméens aujourd’hui m’ont dit être choqués par les déclarations dans la presse de M. Combres, maire de la Tour du Crieu.

Non seulement par son côté remake de la fable de La Fontaine « La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf » : c’est plutôt comique et amusant de bon matin de découvrir que la Tour du Crieu est un bourg Centre, et qu’il revendique ce label régional comme la Ville de Pamiers. 

Ce qui a choqué, c'est aussi que le premier vice-président de la CCPP ose faire le bilan de son mandat sur une pleine page dans la presse sans jamais faire référence à la CCPP, sans jamais l’évoquer, alors que La Tour du Crieu est une des communes les plus favorisées par la CCPP : voirie, crèche, politique du livre, passerelle sur le Crieu, habitat, études diverses et subventions payées par la CCPP, etc.  Sans parler des investissements pour l’accueil des gens du voyage, dont La Tour s’était fait une « spécialité » et qui ont été réalisés loin de La Tour du Crieu.

Monsieur le maire de la Tour a le culot de se féliciter de la fiscalité à La Tour et du désendettement de sa commune ! Il pourrait avoir la reconnaissance du ventre et au moins citer une fois la Communauté des communes.  C’est la solidarité communautaire qui finance largement sa commune et lui permet une fiscalité attractive.


C’est ce même élu qui, comme premier vice-président de la CCPP, s’oppose à toute mutualisation des charges des équipements de Pamiers, pourtant largement utilisés par les habitants de la CCPP.

Ce premier vice-président aux finances s’est encore récemment illustré en  imposant au maire de Pamiers, à l’occasion de la fusion avec la communauté de Saverdun, de racheter à la CCPP les 80 bâtiments et maisons du centre-ville de Pamiers, achetés par la Communauté des Communes pour les rénover dans le cadre de sa politique de l’habitat. 

La majorité municipale de Pamiers s’est malheureusement exécutée, car ce premier vice- président socialiste de la Communauté des communes est une pièce importante de la majorité politique pourtant de droite d’André Trigano à la CCPP...  Voilà pourquoi, pour des raisons bassement politiciennes, la CCPP se désengage massivement du centre-ville de Pamiers avec la bénédiction des élus de Pamiers.

Soyez rassurées bonnes gens : jeudi soir, en conseil de Communauté, André Trigano  et Philippe Calléja ont fait voter que la Tour du Crieu avait comme Pamiers le statut de « Bourg centre » qui rayonne sur son territoire... Dommage pour eux : M. Combres l’avait déjà annoncé à la presse, passant au-dessus du vote de ses collègues.

Un tel comportement de la part du numéro 2 de la Communauté des Communes est inadmissible. Il ne peut passer sous silence dans la presse le rôle éminent de la CCPP dans sa commune. Je demanderai sa démission de la vice-présidence et son remplacement à ce poste au prochain conseil communautaire. Trop c’est trop...

Michel Teychenné

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6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 16:06

MICHEL TEYCHENNÉ RÉPOND À
L'INSTITUT INTECH : SOYONS SÉRIEUX S.V.P. !

Michel Teychenné répond à l'Institut INTECH : Soyons sérieux s.v.p. !

Michel Teychenné remercie la directrice de la Communication de l’Institut INTECH, Myriam Talavera, d’avoir confirmé que cet institut privé ne délivre pas de diplôme reconnu par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, mais uniquement un titre de certification professionnelle délivré par le Ministère du Travail aux niveaux I et II. Au-delà des grandes phrases ronflantes et du discours marketing inhérent à ce type d’établissement à but lucratif, je persiste à regretter que la Mairie de Pamiers prête sans garantie 150 000 euros et engage des travaux très onéreux dans l’ancienne École de musique pour héberger l’association C2RT, qui représente INTECH à Pamiers et Agen. En effet, l’Institut INTECH fonctionne par « franchise de marque » sur ces sites décentralisés. L'association C2RT n'existant que depuis trois ans, elle ne peut évidemment revendiquer son « expérience » dans l’enseignement supérieur, et encore moins les résultats de ses étudiants de cinquième année... Soyons sérieux s.v.p. !

Il est regrettable que l’argent public aille à ce type d’établissement à but commercial qui encourage ses étudiants, s’ils n’ont pas les moyens de payer leurs études, à emprunter auprès des banques le montant des énormes frais de scolarité exigés : 27 000 euros ! Cette vision financière des études, à l’anglo-saxonne, est très pénalisante pour les étudiants. Ceux-ci mettent des années à rembourser leurs emprunts bancaires, ce qui favorise le surendettement comme le montrent de nombreuses études internationales. Ce choix de société n’est pas le mien.

Michel Teychenné
Conseiller municipal
Ancien député européen

 

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2 novembre 2017 4 02 /11 /novembre /2017 13:28

Nuit d'Halloween à Pamiers

UN « GUET-APENS » INTOLÉRABLE
DANS UNE VILLE EN GRANDE DIFFICULTÉ

 Nuit d'Halloween à Pamiers : un « guet-apens » intolérable dans une ville en grande difficulté

Nous condamnons avec la plus grande fermeté le guet-apens dont ont été victimes , dans le quartier de la Gloriette, les pompiers et la police la nuit d’Halloween. Avec ce « caillassage » en règle des forces de l’ordre, c’est un nouveau palier dans la violence qui a été franchi à Pamiers ! De tels agissements sont intolérables et doivent être sanctionnés rapidement,ils sont inexcusables.

Malheureusement, depuis des années, la Mairie est dans le déni des graves problèmes sociaux et de l’appauvrissement constant de la population de notre ville. Avec un taux de pauvreté de 22,5 % et un taux de chômage de 22,1 %, Pamiers fait partie des villes les plus pauvres de France. En ce qui concerne le niveau de vie de ses habitants, elle se classe au 29 566e rang des 32 274 communes françaises (enquête INSEE). Le niveau de vie moyen n'est que de 17 464 euros. « Pamiers la Dynamique » est devenu « Pamiers la Pauvrette  ».  Pire, quand on la compare aux autres communes de la Communauté des Communes du Pays de Pamiers, Pamiers arrive bonne dernière : Pamiers affiche la population la plus pauvre et le revenu moyen le plus faible de toute la Communauté des Communes du Pays de Pamiers ! Un changement, une révolution, par rapport à la “richesse” de Pamiers et des Appaméens il y a à peine 30 ans.

C’est sur ce terreau fertile de problèmes sociaux, de pauvreté et de chômage que se développent l’insécurité et la délinquance à Pamiers. Il est temps que l’équipe municipale regarde en face son bilan économique et humain...Les « événements » de la nuit d’Halloween sont une nouvelle étape très grave dans la spirale de la délinquance et de la pauvreté, qu’il faut combattre lucidement.

Michel Teychenné et Bernadette Subra
Conseillers municipaux

 

PLUS

Classement des Communes de la Communauté des Communes du Pays de Pamiers
 


Données Insee « Les niveaux de vie en 2015 » paru le 12/09/2017

L'institut national de la statistique a publié ces nouvelles données début septembre. L'atout de ce dispositif, appelé Fichier localisé social et fiscal (FiLoSoFi), est que les statisticiens de l'Insee détaillent le niveau de vie des ménages à différentes échelles. Il est donc possible de visualiser le revenu disponible d'une agglomération, d'une commune ou même d'un quartier. Ce fichier mobilise des informations issues des déclarations fiscales des ménages. Il faut donc attendre que celles-ci soient faites et enregistrées par l'administration pour que l'Insee y ait accès, puis le temps pour les statisticiens d'analyser et affiner les données, pour publier les résultats. Au total, deux à trois ans selon un expert de l'Insee. Mais la précision des données permet de définir où se trouvent les foyers les plus riches et les plus pauvres.

Rappel des différentes notions de l'INSEE

Niveau de vie : 
C'est le revenu disponible d'un ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (uc). L'Insee attribut un coefficient à chaque membre de la famille pour pouvoir comparer les ménages de taille différente. Le premier adulte se voit attribuer 1 uc, 0,5 uc aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 uc aux enfants de moins de 14 ans. Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage. Et le niveau de vie médian sera tel que la moitié de la population aura un niveau de vie supérieur et l'autre moitié un revenu disponible inférieur.

Taux de pauvreté : Il correspond à la part d'individus dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Donc,par exemple en 2014, 14,7% des Français vivaient avec moins de 1008 € par mois.

Pamiers 22,5%, Mazeres 15,3%, Saverdun 14,2%, La Tour du Crieu 12,2%,Saint-Jean-du-Falga 11,8%

Taux de chômage (INSEE 2016) : Pamiers 22,1%, Mazéres 15,4%, Saverdun 14,9 %, La Tour du Crieu 13,1% , Saint-Jean -du-Falga 12,3 %

* Aucune statistique n'est diffusée sur les très petites communes (moins de 50 ménages et moins de 100 personnes) pour des raisons de confidentialité.

Classement des communes de la
Communauté des communes du Pays de Pamiers


Bézac (09)
Le niveau de vie médian est de 21532 € euros.
La commune est classée 9038 sur 32974 *

Benagues (09)

Le niveau de vie médian est de 21178 € euros.
La commune est classée 10471 sur 32974 *.

Lissac (09)

Le niveau de vie médian est de 20765 € euros. La commune est classée 12402 sur 32974 *.

Saint-Quirc (09)

Le niveau de vie médian est de 20528 € euros. La commune est classée 13606 sur 32974 *.

Arvigna (09)

Le niveau de vie médian est de 20733 € euros. La commune est classée 12551 sur 32974 *.

Les Issards (09)

Le niveau de vie médian est de 20571 € euros. La commune est classée 13387 sur 32974 *.

Saint-Jean-du-Falga (09)

Le niveau de vie médian est de 20237 € euros. La commune estclassée 15179 sur 32974 *.

Les Pujols (09)

Le niveau de vie médian est de 20150 € euros.
La commune est classée 15640 sur 32974 *.

La Tour-du-Crieu (09)

Le niveau de vie médian est de 20084 € euros.
La commune est classée 16034 sur 32974 *.

La Bastide-de-Lordat (09)

Le niveau de vie médian est de 19903 € euros.
La commune est classée 17122 sur 32974 *.

Saverdun (09)

Le niveau de vie médian est de 19338 € euros. La commune est classée 20561 sur 32974 *.

Saint-Victor-Rouzaud (09)

Le niveau de vie médian est de 19333 € euros
La commune est classée 20603 sur 32974 *.

Saint-Amadou (09)

Le niveau de vie médian est de 19133 € euros.
La commune est classée 21847 sur 32974 *.

Le Carlaret (09)

Le niveau de vie médian est de 19058 € euros. La commune est classée 22293 sur 32974 *.

Bonnac (09)

Le niveau de vie médian est de 19033 € euros.
La commune est classée 22445 sur 32974 *.

Gaudiès (09)

Le niveau de vie médian est de 18987 € euros.
La commune est classée 22716 sur 32974 *.

Canté (09)

Le niveau de vie médian est de 18761 € euros.
La commune est classée 23975 sur 32974 *.

Mazères (09)

Le niveau de vie médian est de 18701 € euros.
La commune est classée 24283 sur 32974 *.

Le Vernet (09)

Le niveau de vie médian est de 18581 € euros.
La commune est classée 24905 sur 32974 *.

Montaut (09)

Le niveau de vie médian est de 18228 € euros.
La commune est classée 26653 sur 32974 *.

Trémoulet (09)

Le niveau de vie médian est de 18032 € euros.
La commune est 
classée 27515 sur 32974 *.

Escosse (09)
Le niveau de vie médian est de 18018 € euros.
La commune 
est classée 27570 sur 32974 *.

Pamiers (09)
Le niveau de vie médian est de 17464 € euros. La commune est classée 29566 sur 32974 *
 

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25 octobre 2017 3 25 /10 /octobre /2017 09:42
In'Tech : Michel Teychenné dénonce les choix de la Mairie de Pamiers
In'Tech : Michel Teychenné dénonce les choix de la Mairie de Pamiers

Michel Teychenné ne décolère pas. Alors que le vote sur l'implantation de l'école In'Tech est passé en conseil, «il est très surpris de découvrir des éléments nouveaux dans la presse et dans l'actualité de Pamiers» (voir la Dépêche de samedi). Pour lui, ces éléments ont été cachés dans le but de «minimiser l'apport de la mairie». Un apport qu'il estime à 350 000 €. Un prêt de 150 000 € et la remise aux normes des locaux de l'ancienne école de musique qu'il estime à 200 000 €. Cela alors que le loyer demandé est à ses yeux largement inférieur au marché. «Les travaux consistent notamment en la création d'un ascenseur. Depuis dix ans on en demande un pour la MJC et qu'on nous répond toujours plus tard. Alors qu'il y a eu des accidents dans l'escalier. C'est scandaleux. On se moque du monde», tonne-t-il. Et de rappeler que la MJC de Pamiers, c'est 600 adhérents.

Michel Teychenné veut également insister sur le fait qu'il s'agit «d‘une formation professionnelle» et non pas d'une école supérieure. «Les mots ont un sens. Il ne délivre pas de diplôme. Ni licence, ni master, juste un titre reconnu par le ministère du Travail».

Enfin, il souligne le prix des trois premières années de formation : 27 000 €. «Au lieu de faire des écoles pour les riches, ils feraient mieux d'aider les établissements publics et privés de la ville à mettre en place des formations de bac +2 diplômantes et reconnues par l'enseignement supérieur».


E. D. / La Dépêche du Midi / 25 octobre 2017

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2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 13:44
Pamiers : Teychenné répond au maire
Pamiers
Michel Teychenné répond au maire qui affirme :  
« Je refuserai toujours l’expropriation tant que je serai là. Les gens dans la pauvreté, on ne les met pas dehors. »
 

« Il existe à Pamiers 1 300 logements vacants et 800 logements indignes, mais occupés . M. le maire, je ne veux bien sûr expulser personne,  et surtout pas les "gens dans la pauvreté". Je regrette toutefois que vous refusiez d’utiliser le droit d’expropriation contre les propriétaires d’immeubles abandonnés et vides qui bloquent des projets de rénovation, ou d'imposer des sanctions légales aux marchands de sommeil qui louent des logements indignes dans Pamiers. La municipalité est beaucoup trop laxiste, et depuis trop longtemps. Cela ralentit les projets de rénovation publics et privés. La municipalité laisse prospérer au centre-ville de Pamiers des lieux qui concentrent tous les problèmes sociaux, mais qui profitent à quelques propriétaires sans scrupules. » ‘
Pamiers : Teychenné répond au maire
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