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A R C H I V E S

9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 15:31

Hier place de la République, un moment d'intense émotion, d'unité, de recueillement, et beaucoup de tristesse.

# Nous sommes Charlie

 

Charlie-Pic.JPG

 

900 «Charlie» place de la République

Publié le 09/01/2015 à 03:47, Mis à jour le 09/01/2015 à 07:52

Fusillade à Charlie Hebdo - Pamiers (09)

Le fameux slogan «Je suis Charlie» présent dans la foule./ Photo DDM J.M.
Le fameux slogan «Je suis Charlie» présent dans la foule./ Photo DDM J.M. 

Programmé à la dernière minute, le rassemblement appaméen destiné à dénoncer le terrible attentat commis à l'encontre du journal «Charlie Hebdo» a réuni plus de 900 personnes hier place de la République.

De l'émotion, des visages hagards et plein de tristesse, quelles larmes même. Le rassemblement organisé hier en fin d'après-midi place de la République a soudé les Appaméens, venus exprimer leur soutien au journal satirique «Charlie Hebdo» victime d'un terrible attentat la veille. Au total, plus de 900 personnes d'entre eux. Des politiques, des responsables associatifs mais aussi beaucoup d'anonymes encore choqués par les images diffusées sur les écrans de télévision. «Je n'en ai presque pas dormi de la nuit», avoue Raymond à demi-mot.

Dans la foule serrée dans l'allée centrale, beaucoup ont pris le temps d'imprimer le fameux message «Je Suis Charlie» sur des feuilles A4. D'autres n'ont pas hésité à venir munis de cierges ou de simples bougies. Corinne, elle, n'a pas fait les choses à moitié. Vêtue d'un manteau surmonté d'un long débardeur, elle dévoile un message lourd de sens. Au verso de cet apparat, on peut y lire «Oui à la liberté d'expression, non à l'expression des armes». Un hommage au dessinateur Cabu, qu'elle a connu le temps d'une rencontre. «Je l'avais croisé une fois au Canard Enchaîné lorsque j'étais lycéenne à Paris. Je n'arrive pas encore à réaliser ce qui vient de se passer. J'en ai gros sur le cœur.».

Sous ces formes d'expressions différentes, se mêlent toutes les générations. Du simple retraité au jeune adulte encore étudiant. Inscrites en BTS au Castella, Caroline et Laura se sont fait un devoir de venir à ce rassemblement improvisé. Une façon pour les deux jeunes citoyennes de rappeler les fondamentaux de la liberté d'expression. «Il faut que nous puissions garder l'esprit ouvert. Chacun a sa vision des choses et a le droit de les exprimer». De son côté, Michèle reste soucieuse. Craignant, qu'au-delà du terrible massacre, les amalgames ne se fassent trop rapidement entre terrorisme et islam. «Je pense que c'est déjà fait malheureusement. Ce sont des actes qui causent du tort à leur religion et qui détruisent l'islam.»


150 soldats du 1er RCP à Paris

Le 1er RCP monte à Paris ! Près de 150 hommes ariégeois ont été appelés en renfort pour prêter main-forte aux forces de l'ordre dans le cadre du renforcement du plan Vigipirate en Ile-de-France. Formés à de tels dispositifs, les Chasseurs Parachutistes effectuent régulièrement des missions temporaires équivalentes dans l'Hexagone. La dernière en date remontant au mois de décembre, où des soldats étaient venus renforcer les effectifs franciliens. Partis ce jeudi en début de matinée, les militaires devaient être opérationnels dès leur arrivée dans la capitale, programmée en cours de journée. «La durée de leur mission reste pour l'heure indéterminée. Ils auront nécessairement besoin de temps pour pouvoir rétablir une certaine confiance auprès de la population», précise le lieutenant Florence Clapié, en charge de la communication des chasseurs parachutistes.

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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 18:12
Meilleurs voeux pour 2015 :
 
Bernadette Subra et Michel Teychenné vous présentent leurs meilleurs voeux pour la nouvelle année. Que 2015 vous réserve de grands et petits bonheurs en famille, entre amis et dans votre vie quotidienne.
 
Pour notre ville, l’année 2015 sera une année difficile, Pamiers est surendettée. Chaque année, les seuls intérêts de la dette dépassent le million d’euros. Les impôts locaux des Appaméens sont le double de la moyenne de la Communauté des communes, et pour cause: Pamiers finance seule tous les équipements d’intérêt communautaire, comme la Piscine, la Médiathèque. l’École de musique, etc.
 
À l’avenir pourtant, de grands investissements seront nécessaires pour la rénovation urbaine, pour la circulation et les transports, pour le développement de la ville et pour la qualité de vie. Les promesses à répétition et les coups de communication de l’actuelle majorité au Conseil municipal et à la CCPP seront bien insuffisants pour redresser une situation financière dégradée par une gestion électoraliste qui a concentré toutes les charges sur la seule Ville de Pamiers.
 
En 2015, l’Etat diminuera gravement son aide aux communes. Pour Pamiers, ce seront 600 000 euros de moins,puis un million de moins l’année suivante, et de 1,5 million de moins en 2017. Soit au total  plus de 3,5 millions d’euros de perte sèche pour notre budget municipal malheureusement déjà très mal en point.
 
L’augmentation des impôts locaux n’est pas la solution. La fiscalité locale appaméenne est trop lourde, elle est devenue un frein au développement de Pamiers.
 
Comme élus de la liste Pamiers au coeur-Le renouveau, nous avons fait de nombreuses propositions pour redresser la situation de notre ville. Vous les trouverez sur notre site web: www.pamiers-au-coeur. En 2015,  nous continuerons à nous battre avec conviction au Conseil municipal pour que Pamiers retrouve le dynamisme, l’animation, la qualité de vie et l’attractivité atouts que notre ville a perdus ces dernières années,
 
Bonne année à toutes et tous!
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Des vœux sans concession voulus par «Pamiers au cœur»

 

 

Publié le 03/01/2015 à 03:47

Pamiers (09) - Politique

Michel Teychenné et Bernadette Subra pensent déjà aux Appaméens en ces premières heures de l'an 2015. Et pour formuler leurs vœux, les élus de «Pamiers au cœur» ont fait le choix de ne pas mâcher leurs mots. En voici le contenu : «Pour notre ville, l'année 2015 sera une année difficile, Pamiers est surendettée. Chaque année, les seuls intérêts de la dette dépassent le million d'euros. Les impôts locaux des Appaméens sont le double de la moyenne de la Communauté des communes, et pour cause : Pamiers finance seule tous les équipements d'intérêt communautaire, comme la Piscine, la Médiathèque. l'École de musique, etc. À l'avenir pourtant, de grands investissements seront nécessaires. Les promesses à répétition et les coups de communication de l'actuelle majorité seront bien insuffisants pour redresser une situation financière dégradée par une gestion électoraliste qui a concentré toutes les charges sur la seule Ville de Pamiers. En 2015, l'État diminuera son aide aux communes. Pour Pamiers, ce seront 600 000 euros de moins, puis un million de moins l'année suivante, et de 1,5 million de moins en 2017. Soit au total plus de 3,5 millions d'euros de perte sèche. L'augmentation des impôts locaux n'est pas la solution. Comme élus de la liste «Pamiers au cœur», nous avons fait de nombreuses propositions pour redresser la situation de notre ville. En 2015, nous continuerons à nous battre avec conviction pour que Pamiers retrouve le dynamisme, la qualité de vie et l'attractivité, atouts que notre ville a perdus ces dernières années.»

 
 
 
 
 
 
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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 14:08

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Trop, c'est trop pour Michel Teychenné ! L'ancien candidat de la liste «Pamiers au cœur», aujourd'hui membre de l'opposition, quitte la tête de la commission Carmel. Un groupe de travail mis en place par André Trigano, le maire, et chargé de travailler sur le futur aménagement de ce lieu chargé d'histoire.

Pour comprendre ce choix, il faut remonter à la dernière réunion programmée sur ce dossier, jeudi. Un rendez-vous avorté suite à l'absence de la quasi-totalité des élus de la majorité municipale. Un camouflet pour le responsable du groupe, lassé de ces comportements «grévistes».

«Le comportement des adjoints d'André Trigano est complètement sectaire, dénonce l'ancien député européen. Je n'ai pas de raison de perdre mon temps si la coopération reste très limitée». Impliqué dans la vie de la sous-préfecture, l'élu d'opposition fait ce choix non sans un brin d'amertume, fatigué de voir les dossiers s'évanouir les uns après les autres. «Après le sketch d'Hollywood à Pamiers
, les 200 maisons de Gabriélat et la maison de retraite de luxe, il y en a un nouveau avec le Carmel.»

Désirant apporter sa pierre à l'édifice du futur projet, Michel Teychenné continuera à faire des propositions en reprenant sa liberté, via des débats citoyens.

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 15:40
Communiqué des élus de “Pamiers au coeur” : l’ ANRU et les enjeux de la rénovation urbaine à Pamiers

Les élus de “Pamiers au coeur” se félicitent du classement par l’ Agence Nationale de Rénovation Urbaine du centre-ville de Pamiers et du quartier de la Gloriette comme “quartiers d’intérêt régional” .
Afin d’engager efficacement la réhabilitation de ces quartiers et d’utiliser au mieux les crédits alloués par l’ANRU, nous demandons la création d’un “guichet unique” au service des propriétaires, des accédants à la propriété et des porteurs de projets. Comme par exemple, une Société d’Economie Mixte de type SPL ou SPLA, qui regrouperait tous les acteurs financiers et techniques du dossier ANRU, en particulier  la Communauté des communes à laquelle la Mairie a cédé la compétence “habitat et rénovation de l’habitat” sur la Ville de Pamiers.
  
Ce “guichet unique” pourra intervenir directement dans l’achat ou le financement des rénovations et des constructions nouvelles, tant sur le plan de l’habitat que du commerce. Son but sera de simplifier les démarches administratives et d’aider les porteurs de projets. La Mairie de Pamiers doit redevenir le décideur politique de son plan de rénovation  urbaine et ne pas laisser seule la Communauté de communes sur ce dossier y compris financièrement, ce projet pour être accepté devra mobiliser beaucoup de moyens financiers au niveau local aussi...
  
Michel Teychenné

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Le cœur de ville et la Gloriette inscrits dans le projet de rénovation urbaine

 

Publié le 16/12/2014 à 03:51, Mis à jour le 16/12/2014 à 07:37

Pamiers (09) - Urbanisme

La rue Gabriel-Péri et les rues annexes entreront dans le cadre de ce grand projet de ville./ Photo archives DDM
La rue Gabriel-Péri et les rues annexes entreront dans le cadre de ce grand projet de ville./ Photo archives DDM 

Maintes fois évoquée, la rénovation du centre-ville va connaître un coup d'accélérateur dans les prochaines semaines. Et ce grâce à la décision de l'ANRU, qui a fait de ce dossier une priorité.

Le temps des promesses est terminé ! Annoncé officiellement hier dans le courant de la soirée, le choix de placer Pamiers et le cœur de ville dans les petits papiers de l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) donne un coup de fouet au vaste projet de rénovation maintes fois évoqué. Réunis en conseil d'administration extraordinaire, à la suite de la pression des députés et des territoires en question, les membres de l'agence gouvernementale, dépendante du ministère de la Ville, ont placé le cœur de ville et la Gloriette dans le volet de préférence régionale. Une première sélection qui va permettre à la cité ariégeoise d'avoir accès à une part des 33 millions d'euros d'aides accordés aux neuf quartiers de la région Midi-Pyrénées inscrits dans ce programme. Une «belle récompense» pour le premier magistrat de la ville, André Trigano, qui y voit le «fruit d'un travail que nous menons depuis la rentrée». «C'est ce que nous souhaitions et nous l'avons eu.»

Sélectionné parmi près de 1 300 demandes, Pamiers s'est évité l'écueil de voir son dossier refoulé par les instances en charge de ce grand plan national de rénovation urbaine. Un choix légitime aux dires d'Alain Fauré, député de l'Ariège, mis dans la confidence durant le week-end. «De par sa situation de précarité, Pamiers avait besoin d'un accompagnement particulier et d'un soutien financier spécifique. C'est une aide substantielle à ce projet mais pas une fin en soi.»

Un dossier à présenter en juin 2015

Cette première étape franchie, reste aujourd'hui aux élus en charge de ce dossier de s'affairer afin de proposer un projet solide et cohérent. Sous la surveillance des services de l'État, la mairie va devoir travailler dans l'urgence afin d'apporter toutes les garanties nécessaires à l'obtention de cette aide d'ici au mois de juin 2015. Une date butoir relativement proche qui n'effraie pas l'édile de la sous-préfecture, sûr de son fait et qui a déjà programmé l'investissement au futur budget 2 015. «Il y a eu une anticipation du travail que nous avions à aménager. Une première partie du dossier sera remise et présentée en janvier, en fonction de l'évolution des conditions et des sommes allouées.»

Des éléments sur lesquels l'opposition compte bien se montrer intransigeante. Conscient de l'urgence de la situation, Alain Fauré en appelle à des actes réfléchis. «Le programme fixé par l'ANRU est un programme de rénovation et non de construction. Les aides accordées ne sont pas faites pour construire du neuf, mais vise à diminuer la précarité et réinstaurer de la mixité sociale dans ces quartiers». Un sentiment partagé par Michel Teychenné, qui préconise de son côté la création d'un outil d'économie fixe ou un équivalent plus souple.


Le chiffre : 33

Millions >Aides aux quartiers de Midi-Pyrénées. L'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) va accorder 33 millions d'euros aux neuf quartiers de Midi-Pyrénées dits «d'intérêt régional», dont font partie le centre-bourg et la Gloriette.


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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 11:58

 

Teychenné consterné par la vente de l'aéroport Toulouse-Blagnac



Publié le 11/12/2014 à 03:54, Mis à jour le 11/12/2014 à 07:38

Aéroport Toulouse Blagnac - Pamiers (09)

Michel Teychenné remonté à la suite de cette opération./ DDM
Michel Teychenné remonté à la suite de cette opération./ DDM 

 

Ancien membre de la commission «Transports» au sein du Parlement européen, Michel Teychenné a souhaité réagir suite à la cession de l'État de 49,9 % des parts de l'aéroport Toulouse-Blagnac à un consortium chinois. Consterné par cette opération financière, l'élu d'opposition s'interroge sur cette «première concrétisation en région à Toulouse avec l'assentiment (...) de la région Midi-Pyrénées, et avec un soutien non dissimulé du maire de Toulouse et président de l'Agglo». Rappelant l'intérêt d'investisseurs français et européens, l'ancienne tête de liste de «Pamiers au cœur» y voit ni plus ni moins qu'«une opération à courte vue» et demande la suspension de cette opération afin de «préserver l'avenir commercial et industriel du site et des sous-traitants.»

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 12:46
Hausse symbolique de la contribution aux Pujols

Publié le 06/12/2014 à 03:52, Mis à jour le 06/12/2014 à 08:57

Pamiers (09) - Politique

La participation de la communauté de communes va augmenter de 1 %./ Photo archives DDM
La participation de la communauté de communes va augmenter de 1 %./ Photo archives DDM

La Communauté de communes du Pays de Pamiers augmentesa contribution dans l'exploitation de l'aérodrome des Pujols. Un apport symbolique faisant suite au retrait de la CCI de l'Ariège.

La trêve des confiseurs arrive à point nommé pour la Communauté de communes du Pays de Pamiers. Réunis hier soir pour la dernière séance de l'année, les élus de l'agglomération ont pris une décision symbolique. À savoir l'augmentation de. 1 %de la contribution de la collectivité dans l'aménagement et l'exploitation de l'aérodrome des Pujols. Autrefois à 24 %, cette part passe aujourd'hui à 25 %. Une variation décidée à la suite du retrait de la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) de l'Ariège qui a beaucoup amusé Michel Teychenné, élu de la sous-préfecture. «C'était ça ou nous avions les Chinois», s'en est amusé l'intéressé, faisant référence à la vente de l'aéroport Toulouse-Blagnac à des investisseurs de l'Empire du Milieu. Si cette hausse minimaliste n'engendre aucun frais supplémentaire, elle interroge toutefois sur le devenir du site. Et sur le futur rôle à jouer de la communauté de communes appaméennes. «Qu'en sera-t-il si le ministère de la Défense souhaite agrandir la piste d'atterrissage», s'est interrogé Michel Teychenné. Une question sur laquelle André Trigano, le président, n'a pas botté en touche. Quitte à paraître quelque peu évasif. «Si des travaux importants sont réalisés, il faudra voir qui participe au financement.»

37 hectares prêtés au lycée agricole

Si l'avenir de l'aérodrome ariégeois donne matière à débat, une autre décision a suscité un enthousiasme mesuré : l'intégration de la collectivité au programme européen Liaison entre actions de développement de l'économie rurale (Leader). Une action s'articulant autour de l'emploi et de l'innovation, visant à renforcer l'attractivité économique du territoire et améliorer le cadre de vie de la population. «Nous allons bénéficier d'une enveloppe de 300 000 euros pour le département et qui sera à partager à beaucoup, ce qui reste dérisoire», rappelle Michel Teychenné. À noter par ailleurs la décision de reconduire le prêt de terrains nus à Gabrielat au profit du lycée agricole. Un prêt d'un an accordé sur une superficie d'environ 37 hectares et destiné à maintenir l'indépendance en paille de l'établissement ariégeois.


Le chiffre : 25

% > En hausse. La Communauté de communes du Pays de Pamiers a accepté d'augmenter d'1 % sa contribution dans l'aménagement et l'exploitation de l'aérodrome des Pujols. Un chiffre faible comparé à la part du Conseil général de l'Ariège (50 %).

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 20:49

 

Toulouse-blagnac doit rester européen

 
Il est assez consternant de constater que l’ Etat qui détient actuellement 60 % du capital de l’aeroport de Blagnac a décidé de vendre 49,9% des parts du capital à un
consortium chinois, Symbiose, composé du Shandong Hi Speed Group et de Friedmann Pacific Investment Group (FPIG), un puissant fonds d’investissement
basé à Hong-Kong.
Cette opération de vente des participations de l’Etat engagée en 2011 par le gouvernement Fillon trouve sa première concrétisation en région à Toulouse avec l’assentiment plus ou moins forcé de la région Midi-Pyrénées, et  avec un soutien non dissimulé du maire de Toulouse et président de l’Agglo. Pourtant, des investiseurs français et européens étaient sur les rangs. Les trois derniers soumissionnaires qui concourraient étaient Aéroports de Paris (ADP), Vinci et Natixis, face au fond de pensions chinois. Ils ont été éconduits par M. Macron, ministre de l’Economie. On ne peut que le regretter, d’autant que le projet économique des fonds de pensions chinois est peu clair : ils veulent constituer un “hub” vers la Chine, alors qu’au même moment M. Macron dans la presse régionale indique que “leur projet comporte des nouvelles liaisons vers l’Europe, l’Afrique du Nord mais aussi l’Amérique du Nord et la Chine dans le respect des contraintes réglementaires et environnementales. Mais il ne s’agit pas de constituer un hub...”!
 
L’Aéroport de Blagnac est un équipement stratégique sur le plan industriel en Europe. Il est mutualisé avec les usines d’Airbus Industrie,premier constructeur européen d’avions.
Alors que l’année dernière le gouvernement américain s’est opposé à la vente de ports maritimes de commerce à des sociétés chinoises au nom  de la défense des interêts stratégiques des USA, on est en droit de s’interroger sur l’opportunité de la vente d’un outil commercial et industriel, si important pour notre industrie régionale et européenne.
Enfin,au moment où le gouvernement français suspecte l’ambassade de Chine à Paris d’avoir installé un réseau d’écoute et d’espionnage sur le toit d’une de ses annexes en région parisienne, on est en droit d’être inquiet du choix du gouvernement de privilégier ces entreprises chinoises au détriment de sociétés françaises sur un dossier aussi sensible.
 
Et tout cela pour 308 millions d’euros encaissés par le ministère de l’Economie : une opération à courte vue... Pour toutes ces raisons, il faut suspendre la cession des parts de l’Etat dans l’Aèroport de Toulouse et trouver d’urgence une solution européenne qui préserve l’avenir commercial et industriel du site et de ses sous-traitants.
 
Michel Teychenné
Ancien député européen et membre de la commission “Transports”
Conseiller municipal de Pamiers

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 12:00

 

 

           Communiqué de presse: Michel Teychenné répond à Alain Fauré

 

 J’ai proposé à Alain Fauré de travailler ensemble dans l’opposition, dans le respect de nos différences. Je ne lui ai pas demandé d’être notre « coach » en matière de communication. Le rôle des élus de l’opposition est d’informer la population, de faire des propositions, de faire entendre la voix des électeurs qui les ont soutenus. Notre rôle d’élus est aussi d’être présents en commissions, au Conseil municipal, à la Communauté des communes et sur le terrain, ce que nous faisons à « Pamiers au coeur » et que nous continuerons à faire. Nous devons accomplir un travail constructif dans l'opposition, nous pouvons l'accomplir ensemble. Ces précisions étant apportées à la réponse d’Alain Fauré dans la presse.

.L’équipe de « Pamiers au coeur » a fait de nombreuses propositions pour la Ville de Pamiers,  que nous avons remises par écrit au maire et à ses adjoints à l’occasion du dernier conseil municipal : des propositions pour le budget 2015 visant à rétablir d’abord les comptes municipaux sans augmenter les impôts, car les dépenses se sont envolées en 2014. Des propositions, aussi, pour éviter la diminution des subventions aux associations, et également par exemple, pour créer une halle en centre ville ou pour renforcer la culture à Pamiers, culture qui est le « parent pauvre » de cette municipalité. Ces nombreuses propositions faites à la majorité municipale, nous voulons aussi en discuter avec les représentants dans l’opposition de « Pamiers ensemble » : une démarche de concertation démocratique normale.

 Je le redis à Alain Fauré et à ses amis, nous sommes disponibles pour travailler avec eux, pour assurer une opposition constructive dans le respect de nos différences, car on ne construit rien de positif pour l’avenir sur la rancoeur et la rancune. Nous sommes d’accord, s’ils le veulent, pour les rencontrer et travailler au rassemblement... mais sans conditions !

Michel Teychenné
Conseiller municipal et communautaire
Ancien député européen

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ariège > débats et opinions > politique
Pamiers: Alain Fauré et Michel Teychenné enterreront-ils la hache de guerre ?
© midinews 2014
L’apaisement semble être de mise en terres appaméennes. Les principaux protagonistes des joutes politiciennes entretenues depuis plus d’un an et le début de la campagne pour les élections municipales ont adouci leurs propos. 
Le maire, André Trigano, propose un rendez-vous à Alain Fauré, son premier opposant, lui-même invité à saisir la main tendue par Michel Teychenné, autre adversaire historique du premier nommé. Très courtisé donc, Alain Fauré se dit aujourd’hui prêt à travailler dans une logique constructive pour la ville.
«Travailler avec la majorité et les services de la Mairie ne peut s’envisager sans un changement radical des mauvaises habitudes, prévient Alain Fauré. C’est-à-dire aucun travail préparatoire, beaucoup d’amateurisme qui n’est que le reflet d’un dysfonctionnement, et surtout des changements incessants de direction. 
On m’explique que le maire reçoit des Appaméens qui lui suggèrent des choses lui en demandant l’application, etc. L’ennui, c’est que ces demandes se succèdent, sont souvent contradictoires, qu’elles ne tiennent pas compte des règles en place, du PLU, de sécurité etc. Ce qui fonctionnait au temps jadis a aujourd’hui atteint ses limites»
Concrètement, le conseiller municipal socialiste, demande à que le groupe d’opposition soit «associé aux réflexions dès leur démarrage. Nous demandons à ce que les commissions fonctionnent réellement et se réunissent régulièrement. Nous souhaitons que dans certains cas elles puissent s’ouvrir à des représentants de la société civile. Nous voulons avoir accès en toute transparence aux informations financières»
«Contrairement à ce qui a été dit, je ne me montre pas agressif avec le maire. J’ai juste été déçu de voir que certains voulaient que nous repartions dans le même fonctionnement que celui qui existe depuis vingt ans. Ce qui m’importe, c’est que l’on travaille pour notre ville, dans le cadre d’un projet global», affirme Alain Fauré.Laisser de côté l’obsession des coups politiques et de la communication pour la communication
Quant à la main tendue par Michel Teychenné, Alain Fauré admet que les tensions des élections municipales doivent être mises de côté. Mais, là encore, il prévient : «la réunification constructive de l’opposition ne peut s’envisager que sur un travail de fond, dans la durée, qui laisse de côté l’obsession des “coups politiques” et de la communication pour la communication» «Six ans c’est long et les enjeux pour notre ville sont trop importants pour être pris en otage de stratégies politiques», lâche-t-il encore.
En matière d’enjeux, le député de l’Ariège cible les deux maux qui selon lui accablent la cité de Frédélas : l’état des finances municipales et le centre-ville. Et de citer les chiffres qui accusent : «Il reste 3000 habitants en centre-ville, alors que c’est là que l’on trouve le plus grand nombre de logements, 45 % des habitants sont au RSA, 50 % ont un revenu annuel de moins de 6500 €… Et là-dessus le maire décide d’augmenter les impôts de 4,85 %, sans oublier les 2 % d’augmentation des bases fixées par l’Etat. Il faut savoir qu’une augmentation de 1 % équivaut à 100.000 € de plus dans les caisses de la ville, donc les Appaméens auront à verser 685.000 € de plus ! A un moment où la ville se meurt, où les commerces ferment… C’est aberrant»
Voilà déjà un diagnostic partagé avec Michel Teychenné. Un début de rapprochement en quelque sorte ?

Teychenné pose les conditions d’un rassemblement sans condition…
S’il ne revient pas sur sa proposition de main tendue à son adversaire des dernières élections municipales, Michel Teychenné tient déjà à rappeler que s’il a «proposé à Alain Fauré de travailler ensemble dans l’opposition, dans le respect de nos différences. Je ne lui ai pas demandé d’être notre “coach” en matière de communication»
Le communiqué de presse diffusé, mardi, dans les rédactions donne le ton. L’apaisement oui, mais… Fin connaisseur de la chose médiatique, Michel Teychenné sait combien la presse goûte les petites phrases drôles ou fielleuses selon l’humeur. Les «conditions» posées par Alain Fauré (lire ci-dessus) ne peuvent donc que titiller les prédispositions naturelles de l’ancien député européen.
«Le rôle des élus de l’opposition est d’informer la population, de faire des propositions, de faire entendre la voix des électeurs qui les ont soutenus» Comprenez, la communication est une arme.La communication, mais le travail de fond aussi s’empresse-t-il de préciser : «Notre rôle d’élus est aussi d’être présents en commissions, au Conseil municipal, à la Communauté des communes et sur le terrain, ce que nous faisons à “Pamiers au Cœur” et que nous continuerons à faire. Nous devons accomplir un travail constructif dans l’opposition, nous pouvons l’accomplir ensemble»
«L’équipe de “Pamiers au cœur” a fait de nombreuses propositions pour la Ville de Pamiers,  que nous avons remises par écrit au maire et à ses adjoints à l’occasion du dernier conseil municipal : des propositions pour le budget 2015 visant à rétablir d’abord les comptes municipaux sans augmenter les impôts, car les dépenses se sont envolées en 2014. 
Des propositions, aussi, pour éviter la diminution des subventions aux associations, et également par exemple, pour créer une halle en centre-ville ou pour renforcer la culture à Pamiers, culture qui est le “parent pauvre” de cette municipalité», poursuit Michel Teychenné rejoignant en cela «ses amis» de Pamiers Ensemble.D’ailleurs, «ces nombreuses propositions faites à la majorité municipale, nous voulons aussi en discuter avec les représentants dans l’opposition de “Pamiers ensemble” : une démarche de concertation démocratique normale»
«Je le redis à Alain Fauré et à ses amis, nous sommes disponibles pour travailler avec eux, pour assurer une opposition constructive dans le respect de nos différences, car on ne construit rien de positif pour l’avenir sur la rancœur et la rancune. Nous sommes d’accord, s’ils le veulent, pour les rencontrer et travailler au rassemblement... mais sans condition !» 
Une petite phrase qui ressemblerait presque à une condition…


 

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Opposition : le rapprochement encore loin

Publié le 04/12/2014 à 03:51, Mis à jour le 04/12/2014 à 08:03

Politique - Pamiers (09) - Politique

L'avenir de l'opposition à Pamiers reste en question./ Photo archives DDM
L'avenir de l'opposition à Pamiers reste en question./ Photo archives DDM 

 

L'opposition se réunifiera-t-elle un jour à Pamiers ? La question mérite d'être posée quelques mois après l'épisode houleux des élections municipales. Dernier épisode en date, la réaction de Michel Teychenné et de la liste «Pamiers au cœur» aux propos tenus par Alain Fauré au cours de son point-presse la semaine passée. Si le député ariégeois avait émis le souhait de rassembler la gauche sous certaines conditions, son principal rival ne l'entend pas de cette oreille. Plutôt sceptique, il confirme vouloir «travailler ensemble dans l'opposition, dans le respect de nos différences. Je ne lui ai pas demandé d'être notre «coach» en matière de communication». Rappelant la force de proposition de sa liste depuis le début de ce nouveau mandat, l'ancien député européen ne ferme pourtant pas la porte à un dialogue constructif. «On ne construit rien de positif pour l'avenir sur la rancœur et la rancune. Nous sommes d'accord, s'ils le veulent, pour les rencontrer et travailler au rassemblement. mais sans conditions.»

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 20:55

 

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Pamiers: «un conseil municipal constructif»

 

© midinews 2014

 

Comme quoi tout arrive! La magie de Noël aurait-elle opéré avant l’heure à l’ombre du clocher de la cathédrale de Pamiers? 

Vendredi soir on s’attendait au regard de l’ordre du jour du Conseil municipal à des règlements de compte en bonne et due forme. En définitive, bien que les oppositions de gauche aient fait entendre leur voix, le débat a plutôt été constructif comme l’a souligné André Trigano en guise de conclusion à cette réunion de plus de deux heures.

Quelques passes d’armes musclées, notamment s’agissant des finances de la ville

Conscients des difficultés budgétaires locales, les conseillers municipaux de la majorité ont accepté de baisser leurs indemnités de 5 %. Pas suffisant aux yeux de l’opposition.

 

Michel Teychenné (Pamiers au cœur le renouveau) a rappelé que «tous les candidats s’étaient engagés pendant la dernière campagne des municipales 2014 à ne pas toucher aux subventions des associations. 

 

Aujourd’hui on ne baisse que de 5 % les indemnités aux élus et à côté on baisse les aides aux associations... tenez pour vous aider à rééquilibrer les comptes je vous ai prépare ce document. Vingt pages de propositions vous permettant de trouver 1 M€ d’économie !»

 

Alain Fauré (Pamiers Ensemble) a indiqué qu’«au lieu de travailler sur la suppression des aides au tissu associatif qui fait le dynamisme de la ville, il conviendrait davantage de travailler sur des lignes budgétaires, je suis persuadé que l’on peut faire des économies»

 

Toujours sur le ton de la franche courtoisie, André Trigano a précisé que ces «petites restrictions aux associations étaient pour leur faire prendre conscience que l’on est dans une période difficile. 

 

Il faut prendre conscience que les 1,2 million d’euros que nous accordons par an au milieu associatif sont supérieurs à la moyenne nationale. Aujourd’hui, nous voulons être plus sélectifs. Cependant nous n’avons pas l’intention de les mettre au pain sec»

 

Le mot est lâché une période difficile avec la baisse des dotations de l’État et surtout depuis la suppression de la manne que représentait pour Pamiers la taxe professionnelle. 

 

Au détour des échanges, le premier magistrat a avoué qu’«il y a eu effectivement quelques dépassements, mais des mesures sont prises pour y mettre un terme». 

 

Si le chiffre de 800 000 euros d’économies a pu être annoncé, Michel Teychenné n’a pas pu s’empêcher au moment du vote de l’avenant de 100 000 € pour finir les travaux du nouveau conservatoire de souligner avec une pointe d’ironie: «le palais Ribaute arrive en tranche, au précédent conseil municipal c’était 80 000 €, aujourd’hui 100 000, on va finir à 2 M€. J’aurais préféré qu’on nous présente un budget global !»

Consensus autour de l’eau

Au moment du 3-2 on alors qu’on attendait l’opposition dégainer sur le tarif de l’eau, Lucien Quèbre a annoncé «le maintien du tarif pratique jusqu’au terme du contrat du délégataire avec un allongement de six mois supplémentaires jusqu’à 30 juin 2015. 

 

Nous avons besoin de prendre du temps suite aux appels d’offres, au regard de la complexité du dossier». Un moment de grâce «j’apprécie la méthode, a souligné Michel Teychenné. 

 

Nous avons fait en commission des finances un très bon travail. Si l’on continue ainsi nous sommes sur la bonne voix».

PLU et Urbanisme

Le vote de la délibération pour l’abandon de l’ancien PLU (4-1) puis la reprise de la procédure pour en lancer un nouveau (4-2), ouvrait une brèche pour Michel Teychenné qui ne s’est pas empêché de souligner que «ce document d’urbanisme devait être boucle en 2013, puis 2014... là il est supprimé. 

 

On a dépensé 120 000 € d’étude pour en arriver là. J’espère à présent que l’on ne va pas remettre un euro là-dessus, il faut avancer». 

 

Un constat relayé par Alain Fauré «le trop d’étude va nous noyer surtout qu’avec le Scot nous avons une bonne vision des choses. Par contre ce qui me tracasse surtout dans une situation financière tendue, c’est l’extension de la ville sur l’extérieur. 

 

Car qui dit extension, dit réalisation de nouveaux réseaux, ramassage des ordures ménagères, éclairage public, etc.Pourquoi cette fuite vers l’avant alors que l’on a 600 maisons vides à l’intérieur des canaux? 

 

Il convient de se pencher là dessus. Nous nous opposerons sur la construction de maisons sur Tremèges, il n’y a pas d’école, pas d’assainissement, pas de transports, ni d’écoles et l’installation de tout cela nous coûterait cher. Attachons-nous à revivifier le centre-ville et la première couronne. En s’y mettant tous, on pourrait faire un beau projet pour Pamiers». 

 

À l’heure où l’on parle de nouvelle politique de la ville et depuis que Pamiers (tout comme Foix et St girons) est éligible aux nouveaux programmes nationaux, chacun a pris la mesure de travailler de concert sur ce dossier.

 

Enfin pour rester dans le domaine de l’urbanisme le débat a repris au moment du vote de la cession de l’ancienne école des Canonges (4-12). 

 

«On est contre et on restera contre, a affirmé Michel Teychenné. Je regrette que l’on ait bradé 8000 m2 pour 200 000 euros pour on ne sait quel projet»

 

Et Alain Fauré de rebondir «ce terrain est vendu sur une estimation des domaines, pourquoi la mairie ne l’a pas mis en vente, le prix en aurait été meilleur, surtout quand on a des besoins financiers pour la ville»

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 11:22

logogaz140

Pamiers

LE PLAN DE L'OPPOSITION POUR RÉTABLIR LES FINANCES DE LA VILLE


En bon éleveur équin, Michel Teychenné sait qu'on ne trouve pas 1,5 million d'euros sous le sabot d'un cheval. Avec son équipe, le leader de l'opposition « Pamiers au cœur » se fait pourtant fort d'apporter des solutions à l'équation budgétaire appaméenne.

Équation que la majorité municipale a déjà expliqué vouloir résoudre par une hausse des impôts de 5 %, un coup de rabot à la fois sur les indemnités des élus et les subventions aux associations de 5%, et le non-remplacement de départs en retraite parmi le personnel municipal (La Gazette du 14 novembre). Des décisions qui ont poussé Michel Teychenné et Bernadette Subra à présenter un « plan d'urgence, pour que la promesse de tous les candidats – hors FN - de ne pas diminuer les subventions des associations soit respectée ».

L'action est à triple détente : elle commence par une baisse « de 30 % » des indemnités d'élus, soit une économie annuelle d'environ 50 000 euros, "beaucoup plus que les 8 000 euros du plan du maire". 

Deuxième corde à l'arc, « la récupération des sommes dues par le Conseil général pour l'utilisation des gymnases municipaux par les collégiens ». Un sujet déjà abordé par M. Teychenné il y a un an, chiffrant « l'ardoise » à « 500 000 euros dus sur 10 ans, et un minimum légal à récupérer de 150 000 euros sur les trois dernières années, plus 50 000 euros par an à partir de l'an prochain ». 

La troisième économie concerne la Fiesta, « qu’organiserait un an sur deux. Ça permettrait à cet événement de trouve une nouvelle dynamique, et d'économiser 90 000 euros par an. »

L'enveloppe ainsi dégagée – « 190 000 euros au moins » – irait « au maintien des subventions aux associations, au renforcement du budget du Service culturel notoirement insuffisant... et, en fonction des sommes récupérées auprès du. Conseil général, à une première tranche de travaux sur le Carmel ! »

Plus largement, Michel Teychenné enfourche un de ses chevaux de bataille favoris, à. savoir les relations budgétaires entre la Ville et la Communauté de communes (CCPP). « "Il y a une overdose fiscale chez les Appaméens, surtout depuis que la taxe professionnelle a disparu », dénonce l'opposant municipal, demandant un transfert de charges vers la CCPP :  « mutualisation de l'Office de tourisme à l'échelle intercommunale, voire même fusion avec l'OT de Saverdun – on économiserait 200 000 euros; retour- de la Piscine à la CCPP – ce n'est pas aux Appaméens seuls de payer les 600 000 euros de déficit annuel ».

Ces 800 000 euros seraient absorbés par l'intercommunalité via «une réduction de 3 % du budget de fonctionnement, et la conservation de 40 % du budget d'action sociale par la Communauté de communes ». Quant aux 500 000 euros restants, « Pamiers au cœur »  les trouve d'une part via  « le non-renouvellement de départs en retraite, 8 agents en moyenne par an, soit 300 000 euros d'économies » ; et sur une réduction du fonctionnement quotidien :  « Le label Quali-Ville ne sert à rien et coûte 10 000 euros par an; on résilie le contrat pour une pseudo banque d'images qui ne sert à rien, 12 000 euros ; on réduit les frais de photocopie à 20 000'euros contre la somme exorbitante de 85 000. euros; on réduit le nombre d'études,100 000 à 120 000 euros par an; on diminue les coûts de communication, en particulier du journal municipal, très cher – 30 000 euros... »

L'ensemble de ces propositions sera remis officiellement au maire ce vendredi. 28 novembre, quelques heures avant un Conseil municipal qui doit entre autres étudier diverses affaires financières.

La Gazette Ariégeoise / 28 novembre 2014 

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