Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

C O N T A C T


CONTACT 
logofacebook

R E C H E R C H E

L I E N S



logodepeche140

logogaz140




 

A R C H I V E S

28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 12:59

logodepeche.jpg

Les élus de la majorité condamnés au regime sec

Publié le 29/11/2014 à 03:51, Mis à jour le 29/11/2014 à 08:31

Politique - Pamiers (09) - Conseil municipal

Le projet de construction de 200 logements à Gabriélat n'est plus d'actualité./ Photo archives DDM
Le projet de construction de 200 logements à Gabriélat n'est plus d'actualité./ Photo archives DDM

Conscients de la dérive budgétaire locale, les conseillers municipaux de la majorité ont accepté de baisser leurs indemnités de 5 %. Pas suffisant aux yeux de l'opposition.

L'heure est aux économies à Pamiers ! Dans un climat pour une fois apaisé, le dernier conseil municipal organisé hier soir s'est penché sur les finances de la ville. Un sujet épineux donnant matière à des discussions franches et courtoises entre majorité et opposition municipales. Reconnaissant des dérives budgétaires, André Trigano s'est montré réaliste sans virer dans le fatalisme. «Il y a eu effectivement quelques dépassements mais des mesures sont prises pour y mettre un terme». Si le chiffre de 800 000 euros d'économies a pu être annoncé au cours des débats, la décision la plus symbolique de la soirée reste la réduction de 5 % des indemnités des élus. Un dossier évoqué lors du dernier point-presse du maire, qui ne satisfait qu'à moitié les élus d'opposition. Au premier rang desquels Alain Fauré, tête de liste de «Pamiers ensemble», qui s'est ému de l'effort similaire demandé aux associations. Une restriction qui pourrait pousser «au découragement face à un tissu associatif dynamique», selon l'intéressé. Un propos sur lequel a rebondi le premier magistrat de Pamiers, soucieux de clarifier cette démarche très controversée. «Il faut prendre conscience que les 1,2 million d'euros que nous accordons par an au milieu associatif sont supérieurs à la moyenne nationale. Aujourd'hui, nous voulons être plus sélectifs.»

Le prix bradé de l'ancienne école des Canonges

Autre sujet gratte poil en ces temps de restriction budgétaire, la rectification du Plan Local d'Urbanisme (PLU). Une décision votée et saluée par l'opposition, alerte cependant à éviter toute dépense inutile. «Il ne faut pas remettre un seul euro pour le prochain plan alors que nous avons déjà dépensé 120 000 euros d'étude pour le précédent», a averti Michel Teychenné. En ces temps d'économie, le refus de voter la vente de l'ancienne école des Canonges a suscité quelques remous dans l'opposition. Suspicieux, Alain Fauré s'est interrogé sur le prix bradé de l'ancien complexe scolaire. «Je suis étonné de voir la façon dont on brade ce bien quand on sait les besoins financiers de la ville». De rétropédalage, il en est également question sur le projet d'habitation à Gabriélat II. Annoncée en grande pompe, la construction de 200 logements ne semble plus dans les cartons de la mairie. L'édile de la commune concédant même un léger emballement. «Je suis revenu sur mon idée», a simplement lâché André Trigano.

«Il faut que l'on se fixe de ne plus étendre la ville de Pamiers. Cela coûte cher. Il y a tout ce qu'il faut à l'intérieur de la commune et notamment près de 600 logements libres dans le bourg-canal.»

Alain Fauré, conseiller municipal de la liste «Pamiers ensemble» à propos des dépenses de la ville

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 11:17

logodepeche.jpg 

L'opposition à la chasse aux économies

 

Publié le 27/11/2014 à 03:49, Mis à jour le 27/11/2014 à 07:37

Politique - Pamiers (09)

Pour les élus de «Pamiers au cœur», les économies sont réalisables d'ici la prochaine année./ Photo DDM J.M.
Pour les élus de «Pamiers au cœur», les économies sont réalisables d'ici la prochaine année./ Photo DDM J.M. 

Partant sur l'analyse de la Cour des comptes, le groupe «Pamiers au cœur» a présenté mardi un plan d'économies d'1,5 million d'euros réalisable à l'horizon fin 2015.


Soucieux d'éviter toute hausse d'impôts, les deux conseillers municipaux ont pris à bras-le-corps les économies à réaliser dans la cité appaméenne. Et elles paraissent nombreuses. Conscients de l'urgence de la situation, Michel Teychenné et Bernadette Subra ont établi un premier plan dit «d'urgence». Des propositions estimées à 190 000 euros et qui visent en particulier les indemnités des élus. «Nous devons les réduire de 30 %, appuie l'ancien député européen. C'est logique puisqu'il y a eu une augmentation de 20 % ces deux dernières années». Autre décision cette fois inédite, la réclamation des 500 000 euros d'impayés du conseil général suite au refus de payer la location des gymnases municipaux. Un dossier épineux vieux de 10 ans. Le choix d'organiser «La Fiesta» une fois tous les deux ans risque aussi de faire jaser. «Cela permettrait d'avoir 90 000 euros», appuie Michel Teychenné.
Les élus de «Pamiers au cœur» s'attaquent à la dette de la ville. En amont du prochain conseil municipal prévu demain, l'opposition a dévoilé ses propositions pour rétablir à l'équilibre les finances municipales. Des économies estimées à 1,5 million d'euros et basées sur le rapport de la Cour des comptes, dévoilé au mois d'octobre. «Ce ne sont des propositions ni de droite ni de gauche mais simplement du bon sens», s'en explique Michel Teychenné.

85 000 euros de photocopie

Sur le plan de fond, où les économies sont estimées à 1,3 million d'euros, l'opposition a ciblé deux idées : la mutualisation et la fusion de l'Office de tourisme de Pamiers avec la communauté de communes et celle de Saverdun, mais aussi le retour de la gestion de la piscine à cette même communauté de communes. Une «douloureuse» chiffrée à 800 000 euros, dont 600 000 pour le seul équipement nautique. «La communauté de communes doit assumer ses engagements», rappelle l'élu . Autre objectif, réduire les dépenses de cette même communauté du Pays de Pamiers de 3 %, soit près de 400 000 euros. Sans oublier les dépenses annexes liées à l'existence du label «Quali-Ville» ou les 85 000 euros annuels de frais de photocopie,qui permettraient, entre autres, de trouver facilement 500 000 euros.


Le chiffre : 1,5

Budget >Retour à l'équilibre. Le groupe «Pamiers au cœur» estime à 1,5 million d'euros les économies nécessaires pour un retour à l'équilibre d'ici l'horizon fin 2015. Un pari plus qu'osé pour la ville appaméenne.


Retour à de l'investissement

Dans le cadre du plan d'urgence, l'opposition ne se limite pas à de simples économies. Les élus de «Pamiers au cœur» savent déjà dans quels domaines les 190 000 euros obtenus seraient réinvestis. Parmi ceux-là, 125 000 seraient réservés au maintien des subventions aux associations et 65 000 au service culture de la ville, qui ne dispose à l'heure actuelle que d'un budget annuel de 90 000 euros. Enfin entre 125 000 et 500 000, en fonction des impayés du conseil général, serviraient à financer la première tranche du Carmel.


Partager cet article
Repost0
22 novembre 2014 6 22 /11 /novembre /2014 10:17

logogazette.jpg

 

Gazette-Nov-2014.JPG

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 12:39

logodepeche.jpg

Michel Teychenné tend la main à Alain Fauré


Politique - Pamiers (09) - Politique
Publié le 17/11/2014 à 03:47, Mis à jour le 17/11/2014 à 07:50

L'opposition version Michel Teychenné ne se satisfait pas des effets d'annonce réalisés par André Trigano./ Photo archives DDM
L'opposition version Michel Teychenné ne se satisfait pas des effets d'annonce réalisés par André Trigano./ Photo archives DDM 

 

Jouant la carte de l'apaisement, Michel Teychenné souhaite reformer une opposition solide au sein du conseil municipal. Une façon de tourner la page douloureuse des élections municipales.

Les gants de boxe sont au placard ! Extrêmement tendues depuis la dernière campagne des municipales, les relations entre Michel Teychenné et la liste d'Alain Fauré ont connu un nouveau rebondissement. Dans un plaidoyer empreint de sincérité, le principal opposant à André Trigano a souhaité mettre fin aux rancœurs la semaine dernière au cours de son habituel point-presse. Et a, par ce fait, tendu la main aux élus de la liste «Pamiers ensemble». «Il faut que l'opposition travaille ensemble et nous sommes disposés à discuter avec les élus de “Pamiers ensemble” s'ils le souhaitent». Mettant en avant l'intérêt des Appaméens, l'ancien député européen veut, de la sorte, construire une alternative crédible face à une mairie jugée «dépassée».

Un premier magistrat clairement dans le collimateur de Michel Teychenné. Et plus encore depuis la tenue de sa conférence de presse automnale. Soucieuse d'écouter les propositions d'André Trigano, l'ancienne tête de liste de «Pamiers au cœur» y apporte toutefois quelques éléments concrets. À commencer sur les annonces financières, que l'opposition juge peu en adéquation avec la réalité des faits. «Les économies à faire ne sont pas de 700 000 euros comme on nous l'annonce mais bien d'1 million d'euros», poursuit Michel Teychenné. Outre l'épargne nette, clairement dans le rouge, la question des charges provenant du personne suscite de jolis grincements de dents. «Ces charges représentent un total de 62 %. On ne baisse que de 5 % les indemnités des élus et à côté on diminue les subventions aux associations. On se moque de nous.»

Une halle à Pamiers ?

Attentive à l'avancée de tous les dossiers, l'opposition reste dubitative au sujet des «effets d'annonces» proposées sur la rénovation du centre-ville. «Elles ressemblent à un effet marketing, se moque gentiment Michel Teychenné. Pour l'instant, le centre-ville c'est son bilan». Le scepticisme demeure tout autant pour Gabrielat, où les M.Teychenné et B.Subra craignent des erreurs d'aménagement à l'avenir. Consciente d'être bien souvent dans la confrontation, l'opposition veut également rester force de proposition. Et évoque de nouveau la création d'une halle à Pamiers. «On a besoin d'un lieu d'animation qui puisse embellir une ville. Ça fait 20 ans qu'on en parle et il serait temps de le faire». Pour se faire, Michel Teychenné propose quatre lieux précis : place de la République, les Trois Pigeons, la Tricoterie ou Sainte-Ursule. Une idée suivie d'effet ?

 

 

 Texte de la conférence de presse des élus de Pamiers au cœur :

Teychenné et Subra répondent à Trigano

-La droite,  « Pamiers au cœur » et « Pamiers ensemble »

Maintenant que les énervements de la campagne électorale sont passés. Il est temps de faire le bilan de la situation politique à Pamiers avec recul et sérénité. La majorité, comme elle s’appelle, détient tous les pouvoirs à la Mairie et à la Communauté de communes. Pourtant, près de 54 % des Appaméens n’ont pas voté pour cette liste au deuxième tour des élections municipales. Une « majorité minoritaire », cela devrait inciter le maire et son équipe à être plus à l’écoute de la population et des autres élus.

 Je dois vous avouer que je regrette toujours qu’au soir du premier tour nous n’ayons pas pu, comme je le proposais, fusionner les listes de gauche. Nous avions quatre points d’avance ensemble sur la liste de la droite, et cette fusion aurait créé une dynamique, un espoir nouveau pour Pamiers. C’est d’autant plus dommage que je l’avais souhaité pendant toute la campagne. J’avais dit et répété qu’aucune liste de gauche ne pourrait gagner seule. Depuis 1936 depuis le Front Populaire, la règle à gauche est le rassemblement républicain pour battre la droite.

Je regrette qu’Alain Fauré ait refusé cette main tendue, d’autant que ce qui nous séparait n’était pas insurmontable, loin de là.

Pour l’avenir, on ne peut rien construire de sérieux sur la rancœur ou sur la déception. Nous sommes pour cinq ans dans l’opposition, une opposition qui aujourd’hui est morcelée. Pourtant, nous avons un rôle important à jouer pour aiguillonner la majorité, pour faire des propositions, pour contrôler la gestion de la Mairie. C’est pour cela que je demande aujourd’hui aux élus de « Pamiers ensemble » de travailler justement « ensemble » dans le respect de nos particularités. Nous devons travailler conjointement dans l’opposition, nous échanger des informations, participer aux commissions. Et nous ne serons pas trop de six pour faire tout ce travail et être plus efficaces. J’espère cette fois être entendu… En tout cas, l’équipe de Pamiers au cœur y est prête.

 

-La rénovation du centre-ville : un flou pas artistique du tout 

André Trigano est un homme de marketing. Il devrait savoir que multiplier les effets d’annonce sur le centre-ville sans jamais « livrer la marchandise » peut devenir lassant.  Ses projets sur le centre-ville changent d’un mois sur l’autre, et son annonce de développer l’habitat sur les terrains invendus de Gabrielat est dramatique pour la reconquête du centre ville.

 -La création de 200 maisons sur Gabrielat : une hérésie !

Le maire reconnaît enfin, mais après les élections et après le rapport de la Cour des Comptes, que Gabrielat II est un échec et que la zone sera en déficit pour très longtemps. Sa proposition de déclasser 10 hectares de terrain de Gabrielat pour en faire des lotissements est non seulement un constat d’échec, mais une erreur grave d’aménagement urbain. Le maire propose des expédients pour boucher le trou financier de Gabrielat. Ce n’est pas sérieux ! Le SCOT impose des règles strictes de construction : 20 maisons par hectare. Sur 10 hectares, ce sont 200 maisons qu’il faudra construire, et non 50 comme le dit le maire, et en plus au milieu de Gabrielat : du grand n’importe quoi !

-Oui à un théâtre en plein air, mais sur le plateau du Castella

Quant à l’idée du maire de créer un théâtre de verdure de 200 places au pied du Castella, c’est une idée saugrenue qui va coûter cher. Il vaudrait mieux faire des gradins paysagers sur le plateau du Castella où se tiennent tous les concerts en plein air et où on ne peut pas s’asseoir. Le théâtre de verdure de Pamiers, c’est le plateau du Castella, et il serait temps de l’aménager…

-Oui à la création d’une « belle Halle » en centre ville

Nous faisons une autre proposition. Pendant la campagne électorale, toutes les listes ont défendues  le projet que la Mairie construise une halle dans le centre-ville.Ca fait 20 ans qu’on en parle, et 20 ans que ce n’est pas fait... C’est un projet d’investissement pas très onéreux, qui servira à redynamiser le centre-ville, à protéger le marché de plein air, et à créer un lieu d’animation commerciale et culturelle dans le centre. Son implantation poserait certains problèmes place de la République à cause des arbres, mais elle serait plus facile à réaliser sur l’un des trois parkings : aux Trois Pigeons, à la Tricotterie, ou Place Sainte-Ursule.

Il faut inscrire cet investissement au budget 2015, engager la discussion et la concertation avec les commerçants du marché et du centre-ville, la population et les associations pour choisir la meilleure implantation entre ces quatre endroits possibles. Cela serait aussi un premier exemple de démocratie participative à Pamiers.

-Carton rouge sur la baisse des subventions aux associations

Nous dénonçons enfin avec la plus grande fermeté la diminution des subventions aux associations. Toutes les listes aux dernières municipales s’étaient engagées à les maintenir. Les bénévoles qui assurent l’animation sportive et culturelle ne doivent pas être pénalisées par la mauvaise gestion de l’équipe municipale. Quant à la diminution de 5 % des indemnités des élus, le maire se moque du monde ! Cela représente moins de 7 000 € par an, alors que la baisse de 5 % de l’aide aux associations représente 125 000 euros au moins !

C’est du pâté d’alouette : les élus fournissent l’alouette, et les associations payent le cheval.

 Ces deux dernières années, la Mairie a augmenté les élus de 20 %. Notre proposition reste inchangée sur ce plan-là : une baisse de 30 % des indemnités qui, étant donné l’état des finances de la Mairie, serait parfaitement justifiée.

 

-Pamiers : les comptes ne sont pas bons

Aujourd’hui, la Mairie de Pamiers est dans le rouge. Son épargne nette est négative, les charges de fonctionnement battent des records. Nous sommes surendettés. Si la mairie veut pouvoir continuer à investir, elle doit faire des économies de fonctionnement.

La Mairie a choisi d’augmenter les impôts pour boucler le budget 2014, mais cette fuite en avant de la fiscalité locale ne peut pas continuer. Il faut prendre des mesures structurelles pour arrêter l’augmentation des dépenses de fonctionnement et la hausse des impôts.

Notre objectif est de faire 1 million d’euros d’économies sur les dépenses de fonctionnement en 2015.

Nous présenterons nos propositions lors du Conseil municipal du 28 novembre.

 

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 20:23
«Pamiers au cœur» au contact de la population

Publié le 14/11/2014 à 03:52, Mis à jour le 14/11/2014 à 08:10

Politique - Pamiers (09)

Les membres de l'association «Pamiers au cœur» se sont réunis à la salle de la Gloriette./ Photo DDM J.M.
Les membres de l'association «Pamiers au cœur» se sont réunis à la salle de la Gloriette./ Photo DDM J.M. 

Sept mois après son revers électoral aux municipales, la liste d'opposition «Pamiers au cœur» poursuit son aventure sous une forme associative. Une façon pour le groupe de prolonger le dialogue avec l'ensemble des Appaméens.

L'aventure «Pamiers au cœur» repart de plus belle. Sept mois après son revers aux élections municipales, la liste d'opposition poursuit son petit bonhomme de chemin. Non plus dans l'action politique mais sous une forme associative. «Nous aimons Pamiers et nous ne sommes pas satisfaits de voir dans quel état se trouve notre ville aujourd'hui», lance d'emblée Dominique Mourlane, une des têtes pensantes du mouvement.

Représentée au sein du conseil municipal par Michel Teychenné et Bernadette Subra, la nouvelle entité s'est fixé un seul et même objectif : informer les Appaméens et susciter le débat. Inscrits dans une démarche de démocratie participative, les bénévoles de «Pamiers au cœur» veulent inviter la population à s'engager et devenir la pierre angulaire de ce maillage. «Les Appaméens doivent reprendre en main leur destin, martèle Carmen Barthès. Ils se rendent compte qu'André Trigano ne peut pas tenir ses promesses. Son image de bon gestionnaire a fini de s'effriter avec les révélations de la Cour des comptes.»

Débat sur la gestion de l'eau

Soulignant l'absence de majorité absolue obtenue par le maire actuel (56 % des électeurs n'ayant pas voté pour lui au second tour), les membres de «Pamiers au cœur» veulent construire une dynamique cohérente et réfléchie. Quitte à se donner du temps pour devenir force de proposition et ne pas rentrer dans la confrontation bête et méchante. Pour arriver à tisser sa toile, l'ancienne liste d'opposition se donne les moyens d'intervenir sous différentes formes : discussion sur les marchés, réunions de quartier, réunions thématiques. Un exercice qui devrait se matérialiser d'ici la fin de l'année par un premier rendez-vous autour de la question de la gestion de l'eau. «Nous allons venir à la rencontre des gens, explique Michel Teychenné. L'association est ouverte à tous ceux qui désirent travailler avec nous, quitte à faire intervenir des élus de la mairie sur certains dossiers. Si on veut réintéresser les gens à la vie locale, cela passe par des échanges sur le vécu et le quotidien.»


Repères

Le chiffre : 33

Membres > Association. L'association s'appuie sur les anciens colistiers et le comité de soutien lancé en début d'année.


Présence sur les réseaux sociaux

Pour coller au plus près du quotidien des Appaméens, l'association «Pamiers au cœur» n'oublie pas internet et les réseaux sociaux. Bien ancrée dans le XXIe siècle, l'association va remettre en marche les outils utilisés durant la campagne électorale. Si le site de l'ancienne liste d'opposition est pour l'instant en maintenance, il devrait de nouveau être actif dans les jours à venir. Même chose pour la page Facebook qui devrait bénéficier d'un contenu plus enrichissant à l'approche de la première réunion sur la gestion de l'eau.

Pamiers au coeur: en route pour les municipales 2020

Pamiers--au-coeur-.JPG

 

© midinews 2014

Après les emballements médiatiques et les énervements occasionnés par la dernière campagne électorale, le landerneau politique aspire à travailler dans la sérénité et préparer avec les citoyens le Pamiers de demain. 

 

C’est en tout cas le souhait de la toute nouvelle association «Pamiers au cœur» une émanation de la liste éponyme portée par Michel Teychenné aux dernières municipales. 

 

Une structure qui affiche clairement la couleur «notre but c’est de développer le débat, l’échange, la réflexion et l’émergence de propositions sur les problématiques urbaines, économiques, écologiques, budgétaires et sociétales de la ville de Pamiers et de son bassin de vie. Une association qui s’inscrit dans une démarche de démocratie participative, de développement durable, dans la défense des valeurs de la République laïque, sociale et solidaire».

 

Parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne, aux côtés de son charismatique leader, on retrouve au conseil d’administration, Bernadette Subra, Dominique Mourlane, Carmen Barthès, Jacques Arthuis... d’anciens colistiers et des membres de son comité de soutien aux municipales de 2014

 

Pour Dominique Mourlane «il est temps de faire le bilan de la situation politique à Pamiers avec recul et sérénité. Deux personnes ont été élues à conseil municipal sur la liste Pamiers au cœur, elles font entendre notre voix c’est une excellente chose, mais les membres de la liste ont décidé de poursuivre le travail après les élections pour ne pas laisser retomber les choses. 

 

Pendant tous ces mois, ce travail d’analyse, de réflexion, de proposition a fait émerger une véritable dynamique d’équipe. Et notre document de campagne est encore valable aujourd’hui pour sortir Pamiers de l’ornière». 

 

Une nouvelle approche de la démocratie participative

L’association Pamiers au cœur entend aller à la rencontre des Appaméens, leur donner la parole, susciter de vrais débats sur les sujets qui les touchent dans leur quotidien «la première réunion publique aura lieu avant les fêtes et sera consacrée à la gestion de l’eau à Pamiers. 

 

André Trigano n’a pas souhaité en parler pour ne pas interférer sur la campagne des  municipales, mais à la fin de l’année on arrive à la fin du contrat de Veolia, nous proposons la municipalisation du service des eaux, mais nous invitons les Appaméens à se faire une opinion en s’appuyant sur d’autres expériences, en leur apportant des informations» précise Carmen Barthez, membre de ce conseil d’administration pluriel.

 

Michel Teychenné de son côté avoue être heureux de voir cette équipe continuer à travailler dans cet esprit «nous nous retrouvons dans cette salle de la Gloriette régulièrement pour préparer les conseils municipaux. 

 

L’association Pamiers à cœur est ouverte à tous ceux qui veulent nous rejoindre c’est un outil de réflexion, d’action, de débat dans la plus grande transparence, nos propositions restent valides et valables. Aujourd’hui si l’on veut ré intéresser les gens à la politique c’est par le vécu et le quotidien... il faut sortir de l’entre soi !»

 

 

L’équipe de Pamiers à cœur entend réactiver son site internet après toilettage, être présente sur les réseaux sociaux, dans les quartiers pour un maillage territorial, un travail d’équipe, de terrain, d’information. «Nous ne sommes pas en campagne électorale, nuance Bernadette Subra. 

 

Nous vivons dans la ville au quotidien, les citoyens ont de questions, nous voulons continuer à travers notre réflexion sur la cité à nourrir les échanges, poursuivre le travail qui a été effectué». Cependant le conseil d’administration de l’association ne dissimule pas bien longtemps ses intentions. 

 

«C’est une démarche de fond pour les prochaines élections municipales. Les Appaméens ont fait confiance à André Trigano réélu sur des promesses, ils se rendent compte qu’il ne peut plus tenir ses engament, l’image du bon gestionnaire s’effrite» commente Dominique Mourlane.

 

Et Michel Teychenné de reprendre la balle au bond «la majorité, comme elle s’appelle, détient tous les pouvoirs à la Mairie et à la Communauté de communes. Pourtant, près de 54 % des Appaméens n’ont pas voté pour cette liste au deuxième tour des élections municipales. Une «majorité minoritaire», cela devrait inciter le maire et son équipe à être plus à l’écoute de la population et des autres élus. 

 

Aujourd’hui nous avons le temps de donner des éléments pour que les Appaméens comprennent bien les thématiques et les enjeux, faire de la pédagogie en quelque sorte». Et de la fiscalité à l’urbanisme en passant par la politique culturelle, pas de tabou pour Pamiers au cœur qui à bien l’intention de s’autoriser toutes les digressions utiles à la compréhension du texte.

 

«Les deux rapports de la Cour des comptes ont eu leur effet, ce n’est plus Michel Teychenné et son équipe qui pointent du doigt tel ou tel sujet c’est la juridiction financière... on n’est plus dans le marketing politique» 

 

Dès à présent Pamiers au cœur compte une cinquantaine de membres, mais l’équipe veut s’ouvrir (y compris en direction du PS ou de la majorité municipale «qui semblerait se diviser»), créer une dynamique, dans la proposition, pas dans la confrontation, le programme est tracé jusqu’en 2020.

 

 

logonews140

 

Elections départementales: Michel Teychenné ne sera pas candidat à Pamiers !

M-T-Capturer.JPG

 

Michel Teychenné en février 2014

© midinews (archives)

C’est au détour d’une discussion téléphonique informelle, mercredi soir, que Michel Teychenné a lâché sa petite phrase qui ne manquera pas de faire parler: «je ne serai pas candidat aux élections départementales du mois de mars»

 

L’homme est redoutable. Quelques heures à peine après le lancement officiel de la campagne socialiste en vue de ces mêmes Départementales, il crée la diversion en attirant sur lui le feu des projecteurs. 

 

Lui que l’on présentait déjà comme l’instigateur du rapprochement entre le PCF et Europe Ecologie Les Verts annoncés mardi ; lui que certains imaginaient déjà se dresser sur leur route dans la quête de l’un des deux cantons appaméens ; lui encore qui s’ingénie à ferrailler par presse interposée aussi bien avec ses meilleurs ennemis de la majorité municipale qu’avec ses anciens amis socialistes ; lui, donc, se réserve.

 

«Je n’ai pas vocation à me présenter à toutes les élections», a-t-il précisé enfin, en guise de conclusion sur le sujet. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour lire dans cette sentence l’aveu de candidatures à venir.

 

La plus évidente, celle à laquelle il aspire chaque matin à l’heure du rasage est bien l’élection municipale de Pamiers. 

 

André Trigano ne briguera pas d’autres mandats, et sa majorité peine à identifier la personnalité incontournable pour lui succéder. Et sur les bancs de l’opposition qu’il partage avec l’actuel député de l’Ariège, l’ancien élu européen semble avoir pris l’ascendant.

 

Les élections municipales en tête

Mercredi, plus que sa petite confidence, c’est l’annonce de la création de son association «Pamiers au Cœur» (du nom de la liste qu’il a conduite aux dernières municipales, voir notre article du 13/11/14) que Michel Teychenné tenait à proclamer. Une association dont la seule vocation est de fédérer et d’organiser les troupes qu’il conduira au scrutin de 2020.

 

D’ici là, les Régionales et les Législatives le laisseront de marbre… à moins qu’une opportunité ne se présente. Imaginez des listes très ouvertes aux partenaires du PS en vue des élections à la Région ; ou encore le député sortant ne pas briguer de second mandat. Toute ambition serait alors envisagée.

 

En attendant, du côté du siège du Parti Socialiste ariégeois, c’est sans doute avec un petit sourire que l’on prend note de la décision de Michel Teychenné de ne pas s’aligner au départ des Départementales. Le PS n’oublie pas en effet que sa candidature dissidente avait pollué toute la campagne d’Alain Fauré et attiré de précieux suffrages qui ont forcément manqué dans l’emballage final.

 

Mais, de satisfait, le sourire pourrait tout aussi bien virer narquois. Le parti conduit par Jean-Christophe Bonrepaux a en effet payé pour savoir que Michel Teychenné n’est jamais à court de surprises.

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 14:53

 

Je salue avec grand intérêt la « révolution démocratique »” que représente la décision d'Europe Ecologie-les Verts et du Front de Gauche de se rassembler pour proposer, à l'occasion des élections cantonales de mars prochain, une alternative crédible à gauche à l'hégémonie d'un seul parti.

Cet accord s’inspire  du travail de rassemblement qui a été entrepris à l'occasion des dernières municipales à Pamiers. Je ne peux que m'en réjouir et m’en féliciter.

Cet accord ouvre la voie du pluralisme, du débat démocratique. Il ouvre la voie à une juste représentation de toutes les forces de gauche dans la future majorité du Conseil Général, sur la base du vote des électeurs et du programme défendu par les candidats.

J'ai regretté profondément, à l'occasion des dernières municipales, le refus du PS de fusionner les listes de gauche  au deuxième tour à Pamiers, ce qui a ouvert un boulevard à la droite malgré une avance de quatre points des forces de gauche au soir du premier tour.

 Le Conseil général de l'Ariège doit rester un conseil général de gauche. Pour cela, toutes les sensibilités de la gauche ariégeoise devront y être représentées sur la base du vote des citoyens.

Les élections départementales de mars prochain sont une chance historique pour envoyer un message clair au gouvernement, pour infléchir sa politique, et pour enfin faire changer la vie politique et démocratique dans ce département ... à gauche.


Michel Teychenné


 Europe Ecologie les Verts et le Front de gauche rassemblés pour les élections départementales de 2015

 Communiqué commun EE.les Verts 09 et Front de Gauche 09

"ECOLOGISTES ET SOLIDAIRES" sous ce titre les responsables des deux formations communiquent :

"Le nouveau mode de scrutin, majoritaire, binominal et paritaire, des élections départementales de mars 2015, facilite les convergences entre la société civile et les partenaires politiques. Le climat politique est tendu en France. Le Parti Socialiste, au pouvoir, associé au PRG, impose une politique d’austérité qui se traduit par un désastre économique, social et démocratique. Elle produit une très forte déception dans le peuple de gauche et nourrit la désespérance. La Droite durcit sa ligne politique et son discours et s’apprête à faire encore pire. L’Extrême Droite, véritable danger pour la démocratie, progresse sur les territoires et dans les urnes. En Ariège, Europe Écologie Les Verts et le Front de Gauche sont rassemblés. Ils vont élaborer, ensemble, un projet départemental citoyen, écologiste et solidaire pour une politique alternative concrète de gauche.

Cette démarche de rassemblement a vocation à être la plus large possible.

Il s’agit d’organiser avec les citoyens, les militant-e-s des territoires du département des « fabriques citoyennes », des lieux et des moments de rencontres pour la réflexion, la discussion et la construction de propositions communes. Dans ce but, le Front de Gauche et Europe Écologie Les Verts font appel à toutes les composantes antilibérales du département pour amplifier la démarche et recomposer l’assemblée départementale.

Cette force politique présentera les binômes de candidat-e-s (une femme et un homme) et leur-e-s suppléant-e-s, porteurs du projet départemental élaboré en commun.

Dans un contexte d’abstention toujours plus forte, ce large rassemblement se donne pour objectif de faire élire de nombreux-ses candidat-e-s, porteur-euse-s d’un mandat citoyen, et résolu-e-s à le respecter, afin de faire entrer dans la nouvelle assemblée départementale une force pleinement représentante de l’alternative à gauche, citoyenne, écologiste et solidaire"

 

 

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 10:57
Mairie condamnée : Teychenné réagit

 

Publié le 06/11/2014 à 03:49, Mis à jour le 06/11/2014 à 09:12

Politique - Pamiers (09) - Politique

Michel Teychenné a souhaité apporter son point de vue./ archives DDM
Michel Teychenné a souhaité apporter son point de vue./ archives DDM 

La condamnation de la mairie de Pamiers à 15 000 euros d'amende avec sursis pour ne pas avoir respecté la procédure des marchés publics lundi suscite encore des réactions. Principal opposant à André Trigano, Michel Teychenné a exprimé son opinion via un communiqué de presse. En voici un extrait. «Depuis novembre 2011, nous n'avons cessé de dénoncer ce contrat «mirifique» attribué sans mise en concurrence et sans appel d'offres, en toute illégalité. Contrat passé entre la mairie de Pamiers et la société CTR chargée de réaliser une étude pour perception de la taxe locale sur la publicité extérieure, taxe payée par les commerçants de Pamiers. L'enquête a démontré que cette étude valait entre 25 000 et 30 000 euros au prix du marché en 2011, mais elle a été payée 180 000 euros par la mairie de Pamiers à la société CTR, soit environ 7 fois son prix. Les premières victimes de cette affaire sont donc les contribuables appaméens. Depuis 2011, nous avons alerté la mairie sur l'énormité de cette facture, sans être entendus, ni même écoutés. Aujourd'hui, après cette condamnation par la justice, nous demandons au maire (...) d'engager tous les recours possibles pour récupérer cette somme payée indûment, et de prendre enfin les mesures disciplinaires indispensables pour que le ou les responsables de cette gabegie soient sanctionnés (...).»

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 18:11

 

La Mairie de Pamiers condamnée pour favoritisme

tri-bCapturer.JPG
La Mairie de Pamiers représentée par son directeur général des services, M. Boza, a été condamnée aujourd’hui à 15 000 euros d’amendes avec sursis, un euro symbolique de préjudice moral et 500 euros de frais de justice au profit de la Société Masson, partie civile.
Depuis novembre 2011, nous n’avons cessé de dénoncer ce contrat “mirifique” attribué sans mise en concurrence et sans appel d’offres, en toute illégalité. Contrat passé entre la Mairie de Pamiers et la société CTR chargée de réaliser une étude pour perception de la Taxe locale sur la publicité extérieure, taxe payée par les commerçants de Pamiers.
L’enquête a démontré que cette étude valait entre 25 000 et 30 000 euros au prix du marché en 2011, mais elle a été payée 180 000 euros par la Mairie de Pamiers à la société CTR, soit environ 7 fois sont prix.
Les premières victimes de cette affaire sont donc les contribuables appaméens. Depuis 2011, nous avons alerté la Mairie de Pamiers sur l’énormité de cette facture, sans être entendus, ni même écoutés . Aujourd’hui, après cette condamnation par la justice, nous demandons au maire qui malgré nos avertissements a payé cette facture, d’engager tous les recours possibles pour récupérer cette somme payée indûment, et de prendre enfin les mesures disciplinaires indispensables pour que le ou les responsables de cette gabegie soient sanctionnés.
La condamnation de la Mairie comme “personne morale” ne dédouane pas les responsables administratifs et politiques qui ont failli dans cette regrettable affaire de favoritisme.
Michel Teychenné
Partager cet article
Repost0
25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 15:43

 

ALERTE ENLEVEMENT : 26 socialistes ont subitement disparus à Pamiers en un an !


 

 Lors de l’investiture socialiste pour les municipales en octobre 2013, pas moins de  47 « socialistes » inscrits sur les listes électorales de la Ville qui ont participé au vote en section, avec le résultat que l’on connaît : 30 voix pour Fauré, 16 voix pour Teychenné, et un nul.

 

 Cet arrivage massif de « soi-disant militants », tous appaméens en plus, en avait surpris plus d’un, moi le premier. Une sorte de génération spontanée ? ! J’avais dénoncé cette mascarade de démocratie interne et rendu ma carte du PS ariégeois. Trop c’est trop, je ne le regrette pas.

 
Mardi de cette semaine, on revotait au PS de Pamiers, comme dans tout le département. Les adhérents étaient invités à choisir le candidat ou la candidate socialiste pour succéder à Augustin Bonrepaux. Votaient à Pamiers, en plus des 47 de Pamiers, tous les socialistes du Pays de Pamiers (soit le territoire de la Communauté des Communes moins Saint-Jean-du-Falga et Bonnac qui ont des sections autonomes). Un scrutin qui mobilise toujours les adhérents, avec deux candidats en plus... et là : surprise !

 
La section de Pamiers a particulièrement brillé, avec 21 votants au total : 16 voix pour Henri Nayrou et 5 pour Christine Téqui. La section de Pamiers a retrouvé sa participation normale pour un scrutin interne, fusse l’investiture d’un nouveau président du Conseil Général qui n’arrive qu’environ tous les 10 ou 15 ans dans notre département. D’ailleurs, Jean-Christophe Bonrepaux s’est félicité d’une excellente participation à ce scrutin interne.

 
Mais alors où sont donc passés les électeurs de M. Fauré pour les investitures aux municipales ? 26 disparus , 26 évaporés dans la nature, 26 fantômes ?

 
Je propose à la Fédération socialiste de lancer une « alerte enlèvement » sur les ondes et dans la presse. 26 socialistes qui disparaissent à Pamiers, c’est une affaire très grave, il faut absolument les retrouver...


Morale de cette histoire, dont il vaut mieux rire que pleurer : Henri Nayrou est majoritaire à Pamiers avec 16 voix, tout comme mes 16 voix en octobre précédent.... mais élu à la régulière, sans bourrage d’urnes, ni électeurs fantômes... Un progrès pour la « démocratie socialiste ariégeoise ».

 

Michel Teychenné

 

Le bureau de vote du PS en octobre 2103: investitures aux municipales

PS-vote-Capturer.JPG

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 11:08

logodepeche.jpg

Bedeilhac-2-Capturer-copie-1.JPG

 

bedeilhac-Capturer-copie-3.JPG

anews2010

Carrière de Bedeilhac: près de 250 personnes au pied du Calamès pour dire non aux «requins de la caillasse»

Samedi matin plus de deux cents opposants au projet de carrière de calcaire déposé par Denjean Ariège Granulats » se sont retrouvés au pied de l’emblématique Mont Calamès, un des plus beaux sites d’escalade de la région au cœur du PNR.

Malgré le début des vacances de Toussaint tous ont répondu à l’invitation de l’association « les gardiens du Calamès », car à partir de ce lundi, le 20 octobre l’enquête publique démarre, et ce jusqu’au 21 novembre. 

Les opposants à ce projet attendent beaucoup de cette enquête publique, car c’est pour eux une occasion à saisir pour dire non à l’ouverture de cette carrière et au projet déposé par Denjean Ariège Granulats repreneur de l’ancienne carrière Cuminetti qui était en fin d’exploitation depuis 2009. 

«Notre objectif c’est de mobiliser, mais aussi d’informer la population et donner un discours vrai, explique Vincent Milhau porte-parole de l’association. On ne peut pas laisser faire n’importe quoi et laisser ça a nos enfants. Car sur les papiers c’est pour 25 ans, mais les nuisances c’est à vie » Vincent a des craintes pour la sécurité des habitants, car la carrière est à moins de cent mètres des premières maisons, il a peur pour le tourisme, fer de lance de l’économie de cette belle vallée depuis le départ de Pechiney de Tarascon: «des gens sont venus s’installer ici, ils travaillent dans cette vallée ou dans les vallées environnantes, certains ont rénové des gîtes, ils ont cru à la qualité de vie, au tourisme. 

Dans cette logique de développement on a investi jusqu’à 200 à 300 000 euros (le prix de cette carrière) et crée plus de 110 emplois. Au-delà de l’impact immédiat sur la commune de Bédeilhac, c’est tout un projet de vallée qui est mis à mal, un projet de territoire qui est menacé
». 

Vincent redoute de devoir un jour à cause de toutes ces nuisances enlever ses enfants de l’école et déserter les lieux «au final c’est Saurat qui mourra !»

 Olivier est venu en voisin et en famille participer à ce rassemblement bon enfant. Il arbore fièrement sur sont T-shirt immaculé le slogan « Touche pas à ma montagne » : « Le Calamès c’est la porte d’entrée de la vallée... il faut se mobiliser pour les jeunes générations. C’est un moment important et c’est rassurant de voir autant de monde. A priori beaucoup ont compris qu’il en va de la qualité de vie de cette vallée ». 
Bernard est un enfant du pays. Il avait réussi à trouver des investisseurs pour son projet de Résidence Senior à l’entrée de Saurat. Il allait déposer le permis de construire au moment où ce projet de carrière à été porté au grand jour «j’avais réussi à trouver des gens solides pour ce projet à 1,5 M€, il y’a avait un emploi de gardien à temps complet, une salle de réfectoire, une salle pour les associations... le tout dans un cadre sécurisé pour seniors actifs. Si l’avis de l’enquête publique est positif, ce projet n’aboutira pas».
Une course folle pour la production de granulats
Sécurité, emploi, tourisme, environnement... la vallée de Saurat est au cœur du PNR des Pyrénées ariégeoises et en zone Natura 2000, un périmètre qui abrite entre autres des rapaces emblématiques tels que le gypaète barbu. 

Parmi les associations qui depuis le début soutiennent les Gardiens du Calamès, l’APRA le Chabot. Henri Delrieu est formel: «on n’est plus en réponse à un besoin, mais sur des projets financiers». 

Selon lui la révision du schéma départemental des carrières de l’Ariège a fait ressortir que le besoin du département est de 1,2 million de tonnes (avec satisfaction des besoins des départements de proximité comme la Haute-Garonne). L’autonomie en matériaux du département ne serait donc pas remise en cause par le refus de délivrer l’autorisation demandée «On est sur ce scénario jusqu’à l’horizon 2030... alors à qui profite l’exploitation de ces carrières de roche massive sinon aux requins de la caillasse? 

Aujourd’hui les besoins de l’Ariège se chiffrent à 23 000 tonnes par an, on n’a pas besoin d’une carrière de 300 0000 tonnes qui nous est à présent annoncée à 100 000 tonnes pour ne pas effrayer la population. Nous comptons bien mettre le poids de nos associations dans la balance et faire jouer les solidarités pour que le commissaire enquêteur et le préfet comprennent qu’il faut arrêter cette folie. 

À quoi ça sert de faire des zones Natura 2000, des SNIEFF si c’est pour tout casser derrière. Si c’est pour ensuite payer à l’Europe des compensations parce qu’on ne respecte pas nos engagements... rappelons que ce sont les particuliers qui paient pour réparer la casse de bonshommes qui s’en mettent plein les poches. 

On ne peut pas être d’accord avec cela !
» L’APRA le Chabot connaît bien le groupe Denjean pour avoir combattu ses projets en basse Ariège «derrière ce nom rassurant il y a le groupe Cemex, géant du BTP... l’unité de production de Bédeilhac ne pèse pas grand-chose». 

Pour Daniel Stub du CEA, le recul de l’activité granulat est fortement lié à la baisse d’activité du BTP «tous les indicateurs sont à la baisse alors pourquoi vouloir une carrière supplémentaire? On nous dit que ça ne fait de dégâts alors pourquoi ne pas l’ouvrir sur le pog de Montségur ?»
Les élus les grands absents
Parmi les manifestants, des élus de la vallée et d’un peu plus loin comme Arno Coustié du Parti de Gauche, Michel Teychenné opposant à la municipalité de Pamiers ou François Calvet, conseiller régional Europe Écologie les Verts et membre du bureau du PNR. 

«Des carrières il en faut, mais il faut les adapter aux besoins locaux, précise l’élu écologiste. Ici nous sommes sur un site protégé, on ne comprend pas pourquoi un tel projet. Quant au PNR il ne s’est pas encore positionné officiellement. 

Dans les prochains jours, le conseil scientifique du PNR va donner un avis qui ira nourrir la réflexion du bureau du PNR qui a son tour donnera sa position, cet avis sera pris de manière collégiale
».

En attendant, les 270 membres de l’association les Gardiens du Calamès ont réussi depuis le printemps dernier à lever 70 000 signatures contre ce projet de carrière.

Partager cet article
Repost0