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R E C H E R C H E

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A R C H I V E S

26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 20:50

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C’était une demande formulée en janvier par le chef de file de l’opposition appaméenne Michel Teychenné: que le conseil municipal de Pamiers se prononce clairement au sujet du gel des terres en vue de construire un aéroport en Basse-Ariège.

Lors du dernier conseil municipal, les élus ont donc majoritairement voté contre ce projet. Et cela à bulletins secrets.

Une méthode qui a suscité quelques remarques de la part Michel Teychenné, «le vote à main levée serait le plus normal en conseil municipal. Mais peut-être que certains élus, qui ont par ailleurs un rôle au sein de la Chambre d’industrie et du commerce ne sont pas libres de s’exprimer publiquement? Nous aimerions connaître leurs positions»

«Vous êtes pour ou contre ?!» a-t-il demandé un brin provocateur.

«Il n’en est pas question !» a lancé Jean-Marc Salvaing. «Je n’ai pas été élu à la CCI» a répondu Claude Deymier. Quant à Huber Lopez «je suis libre de prendre toutes les positions que je veux. Je n’ai pas à donner ma position. C’est un vote secret»

Résultat: 30 contre le gel des terres et 3 abstentions.

Rappelons qu’un projet de création d’un aéroport en Basse-Ariège est soutenu depuis 7 ans déjà par l’ANATAP (l’association pour le Nouvel aéroport Ariège-Pyrénées, une structure créée à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ariège).

Les défenseurs de ce projet affirment que l’aéroport de Toulouse-Blagnac sera saturé dans quelques années.

D’où leur volonté de geler 2000 hectares de terres dans le triangle Pamiers-Saverdun-Mazères, dans le futur Schéma de Cohérence Territorial (dit SCOT) qui doit voir le jour d’ici 2014.

Mais cela semble mal parti. La communauté de communes de Pamiers a voté contre.

Idem pour Saverdun, où la décision a été prise à l’unanimité.
 

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 14:19

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 11:17

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Monsieur le maire, chers collèges, nous n’allons pas voter ce budget, non par opposition systématique comme vous aimez à le dire, mais pour trois bonnes raisons que je vais vous expliquer rapidement :

1)

La première, c’est que ce budget est injuste. Il frappe les plus nombreux, les moins riches, les familles, les jeunes et les retraités durement ! Et protège ceux qui devraient participer plus, ceux qui  en ont les moyens, les plus riches à qui vous faites de gros cadeaux fiscaux. Par exemple, la  nouvelle taxe municipale sur l’électricité, votée en catimini, sans avoir eu le courage d’avoir un vrai débat en conseil municipal. Dans ce budget, en mettant cette taxe à son MAXIMUM (le coefficient 8),chaque ménage, chaque famille va payer 6 % de plus sur toutes les factures EDF : un très mauvais coup porté au pouvoir d’achat des Appaméens.  Au même moment,  vous exonérez les grandes enseignes commerciales de la taxe sur la publicité. Vous doublez la CFE  pour les petits commerçants et la diminuez par deux  pour les gros, malgré nos demandes de modérations et d’équilibre.

Autre injustice : à Pamiers, la taxe foncière et la taxe d’habitation sont bien plus élevées que dans toutes les autres communes de la Communauté des Communes, dont les populations ont des revenus nettement supérieurs aux revenus  des Appaméens comme le démontre l’INSE - à l’ exception de quelques petites communes du Terrefort.

Les Appaméens souffrent de votre politique à la CCPP depuis 17 ans. Vous faites  payer exclusivement aux Appaméens l’investissement et le fonctionnement des grandes infrastructures qui sont utilisées par l’ensemble de la population de la Communauté de communes du Pays de Pamiers, comme la Médiathèque, l’École de musique, la plus grande partie de la piscine, la MJC ou l’Enfance- Jeunesse, mais aussi l’Office du Tourisme. Les statistiques de fréquentation démontrent que la moitié et plus des utilisateurs sont extérieurs à la Ville de Pamiers. Ces structures représentent une masse salariale qui dépasse les trois millions d’euros par an et une bonne partie de nos emprunts. Cette masse salariale et ces emprunts sont à la seule charge de la seule Ville de Pamiers et de ses habitants. Ce qui totalement anormal et injuste. En effet, le rôle des Communautés de communes est justement de « mutualiser » et de partager ces charges entre toutes les communes dont les populations bénéficient de ces services.

On comprend pourquoi il vaut mieux habiter une villa à Bézac, à Bonnac ou à La Tour plutôt que se faire tondre à Pamiers. Cette “évasion fiscale” est le résultat  de votre politique, pas la peine d’aller en Suisse, ou à Monaco,  Villeneuve du Paréage ou la Tour du Crieu suffisent...

Et pour être concret et précis, car mes amis et moi connaissons votre tirade sur “Pamiers se développe, nous faisons des investissements “  voici quelques chiffres qui vous éclaireront :

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Enfin, comme charité bien ordonnée commence par  votre majorité : en 2011, comme le montre le compte administratif, vous avez augmenté de 10 % vos indemnités d’élus. Dois-je vous rappeler qu’il y a 732 inscrits aux Restaurants du Coeur à Pamiers, dont 34 nourrissons,  toujours plus chaque année. Mesdames et Messieurs de la majorité, donnez l’exemple, réduisez d’un tiers vos indemnités. Nul d’entre vous n’est à la rue. Cette réduction  représente 50 000 euros par an, somme qui sera bien plus utile aux Restaurants du Coeur et au CCAS qu’à vous.  En période de crise, il faut que les élus donnent l’exemple s’ils veulent retrouver de la crédibilité et la confiance des citoyens.C’est aussi une question de justice, surtout quand pour équilibrer vos comptes vous baissez les aides aux associations de la ville de 75 000 euros, alors que l’indemnités des élus représentent 150 000 euros par an  pour la mairie et autant à la CCPP.

2)

Votre budget n’as pas de priorités, pas de logique , pas de politique lisible pour traiter les grands problèmes de  notre ville. C’est du saucissonnage, du soupoudrage : chaque adjoint a droit à son  “joujou-dossier” aux frais du contribuable. Lucien Quèbre et ses haras en faillite, Hubert Lopez avec sa superbe cité du Chandelet, Roger Ribaute avec son palais, et Claude Deymier avec son petit train à Gabriélat. Le plus maltraité, c’est  Gérard Salvaing, qui a appris par La Dépêche qu’il n’aurait pas, pour le commerce appaméen, un deuxième parking à barrière pourtant nécessaire en centre-ville, et qui attend toujours pour le gymnase de la Vaillante, depuis des années. Ou encore votre joujou à vous, et à Madame Legrand, les “caméras  Guéant” qui ont couté 150 000 euros en 2011...  pour attraper une alcoolique dans une cabine télephonique. Maigre capture mais chère facture.

Dans la même veine, l’exemple du dossier de revitalisation du centre-ville est tout à fait parlant en matière d’absence de priorités. Beaucoup d’argent investi dans l’OCCUP, beaucoup de promesses... et peu de résultats! Le centre-ville continue de dépérir. Nous demandons la création d’une Société d’Économie Mixte (SEM) pour aider les propriétaires à réaliser les opérations lourdes de réhabilitation qui sont impossibles pour eux, et la mise en place d’une politique volontariste pour « déghettoïser” le centre-ville en prenant les moyens nécessaires. Nous dénonçons la débauche d’études engagées par M.Lopez  adjoint à l’Urbanisme: 240 000 euros en 2012 !!! Dont la plus part sont en doublon avec la CCPP. Je peux vous en donner la liste et les montants si vous le désirez.... 240 000 euros d’études alors que nous avons à la mairie deux architectes de qualités.

Réalisation PLU-AVAP Honoraires URBADOV 74 000 € - Etudes Urbaines Durables Volet 1- Etude de marché sur le logement 17 000 € Volet 2- Projet Urbain Coeur de ville 43 000 € Volet 3- Projet Urbain "quartier Gloriette" 42 000 € Volet 4- Communication 28 000 €- Etude ZA SUD 53 000.00 € - Etude ZA NORD 15 000.00 €- Frais de publication 3 000.00 € - Frais associés aux réunion de concertation 2 000.00 €-  cadastre - 5 000.00 €  Total investissement études 280 000 € dont plus de 240 000 € à financer en 2012.

Le problème central de notre ville : c’est  1377 logements fermés ou vacants sur la ville de Pamiers et 541 logements indignes, ce sont les chiffres de la CCPP.  Le budget consacré par la CCPP est au total de 1,5 million d’euros pour la rénovation du centre-ville de Pamiers sur trois ans. Par contre, nous constatons sur l’éxécution du budget 2011 que votre équipe a investi 1,5 million d’euros d’argent public pour la cité du Chandelet. Ou est la logique, ou est la priorité? Vous mettez plus d’argent à vider le centre-ville qu’à le revitaliser! C’est très significatif du décalage entre vos discours et vos actes!

3)

Enfin, troisième raison : ce budget, comme l’a montré excellemment Dominique Castagne, n’est pas bon, c’est un budget à crédit. 27 millions de dettes, 5 millions d’emprunts nouveaux à trouver d’ici  début 2013. C’est une fuite en avant financière. En commission des finances, vous êtes incapables de nous dire combien il y a de salariés à la mairie de Pamiers... 345 d’après le document joint au budget? Mais comme sont mélangés des temps pleins et des temps partiels et que les CDD courts ne sont pas comptés, impossible de comparer d’un an sur l’autre... Pourtant, les Unités d’Equivalent Temps Plein , c’est quand même pas difficile à calculer... si on veut et si on n’a pas peur du résultat. En conclusion, vous ne maitrisez pas les charges et pour équilibrer les comptes vous réduisez les subventions aux associations de 75 000 euros, 10 % de l’enveloppe globale aux associations culturelles et sportives.

Mes chers collègues, grâce à vous, chaque Appaméen a une dette 1441 euros, soit 5764 euros pour une famille de 4 personnes, et il  paye les impôts les plus lourds de toutes les communes de la CCPP. Tout le monde peut comprendre que, dans ces conditions, nous ne pouvons voter votre budget, pas par idéologie, mais par simple bon sens.

C’est un budget injuste, un budget dispendieux, un budget “touche à tout”   .... Un vrai budget de droite !!!


INTERVENTION DU GROUPE DE GAUCHE CONCERNANT LA CONVENTION CCCP-MAIRIE POUR LE FINANCEMENT DE LA ZONE GABRÉLAT

Chers collègues, enfin nous avons un vrai chiffre sur la commercialisation des terrains de Gabriélat. Depuis des années, vous annoncez que 60% des terrains sont vendus. Ce document confirme notre réalisme : 46,46 % des terrains ont été commercialisés, soit un peu moins de la moitié, en 7 ans de commercialisation, et la plupart avant la crise à des entreprises appaméennes qui ont fait des extensions ou des relocalisations !

Je suis désolé de vous dire que votre solde positif sur Gabriélat est un vaste “enfumage” comptable. En effet, annoncer un solde positif de 1 777133 euros de bénéfice, alors que les invendus sur cette tranche sont de 1 996 530 euros, c’ est de la comptabilité à la “Perrette et son pot au lait” . Pour l’instant, les chiffres sont nets :au bout de 7 ans d’exploitation, presque DEUX MILLIONS DE DEFICIT sur Gabriélat I C’est la réalité des comptes.

Et avec Gabriélat II, le stock de terrain à vendre va passer à 6,4 millions d’euros. Comme jusqu’a présent le rythme moyen de commercialisation des terrains viabilisés est de 250 000 euros par ans, il faudra 25 ans (sans tenir compte de la crise actuelle) pour amortir cette opération. Comme les emprunts sont à 10 ans, c’est donc la population et nos impôts qui feront la trésorerie, assureront le rôle des banques et épongeront les dettes. Il vaut mieux le dire et l’expliquer, la communauté des communes va être plombée financièrement pendant très longtemps!

Votre convention vise à récupérer les 173 000 euros annuels de subventions rétrocédés à la CCPP par la mairie de Pamiers, et à les remplacer par une hypothèse “farfelue” d’un rythme de dépôt de permis de construire sur Gabriélat I et II de .... 22 000 mètres carrés de nouveaux bâtiments chaque année sur la zone ( pour arriver à 173 000 euros de "taxe d'aménagement” par an, la taxe étant de 16,5 euros le m2 construit, et la mairie rétrocède que 50% à laCCPP)! Tout cela n’est pas sérieux, c’est du maquillage de vos difficultés financières à la mairie et à la CCPP. Nous voterons contre et demandons une mise à plat des financements de la CCPP et de la mairie de Pamiers pour établir une convention globale sur les “équipements d’intérêts communautaires “ équilibrée pour les deux institutions et pour les impôts des Appaméens.
Nous soutenons le développement économique et le projet de Gabriélat mais nous ne pouvons voter ce plan de financement et cette convention.
 
QUESTIONS DU GROUPE DE GAUCHE

Question 1 :

MM. Dedieu et Calléja sont respectivement président et premier vice-président du Syndicat de la Vallée de l’Ariège (de Saverdun à Ax ) en charge de créer l’ “ Aire de grand passage pour les gens du voyage”. En effet, depuis 10 ans, ce syndicat aurait dû créer une “aire de grand passage” pouvant accueillir correctement (pendant deux semaines au maximum) des groupes de caravanes d’au moins 150 places comme la loi l’impose. Pendant 10 ans, aucune solution n’a pu être trouvée...

Aujourd’hui par miracle, M. Dedieu, de la mairie de Pamiers, et M. Calléja maire de saverdun, ne proposent pas une aire, mais deux ! Les deux sites d’implantation sont en bordure de Saint-Jean du Falga (Joucla) et de Verniolle, et entre Bonnac et Trémège-Pamiers.
Pouvez vous confirmer ces annonces et soutenez vous ces projets inadaptés et incohérents ?

Réponse: Le maire infirme les annonces de MM.Dedieu et Calléja à la presse, Il s’oppose à la création d’une aire de grand passage sur le territoire de la commune de Pamiers... Visiblement notre intervention a fait bouger les lignes à la mairie. Un camouflet personnel pour M. Calléja ! 

Question 2 :

L’arrivée possible à Pamiers d’une équipe de foot , l’USL qui évolue en nationale, et la construction du Grand Stade Ariégeois sont une chance, une opportunité pour la ville qu’il faut étudier sérieusement. Le Groupe de Gauche vous demande, monsieur le maire sur ce dossier de répondre précisément à trois conditions : D’abord, que l’utilisation du stade Balussou par l’USL soit limitée à deux ans, le temps de construire le nouveau stade, et que cela ne se fasse pas “sur le dos” des clubs appaméens qui l’utilisent actuellement. Deuxièmement, qu’il y ait une étude de marché pour évaluer la nécessité d’un Grand Stade et pour estimer les coûts et les charges : le Grand Stade sera-t-il utile ? Qui payera quoi et quand? Troisième condition, puisque “ce projet ne doit rien couter à la mairie “, que la majorité précise où se trouve et qui financera les 4 hectares de terrain qu’elle destine dans le PLU à ce projet ?


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Lors d'un conseil municipal marqué par les questions budgétaires, le financement de la venue l'US Luzenac au stade Balussou et le projet de Grand Stade a éveillé les questions de l'opposition.


L'essentiel

Au terme d'un conseil municipal aux orientations budgétaires brûlantes, les questions diverses abordées par la voix de Dominique Castagné, ont amené le sport appaméen sur le ring. Au sujet des projets de Grand Stade qui agite les esprits ces derniers jours et d'accueil de l'équipe de football de l'US Luzenac au stade Balussou, l'opposition a questionné la majorité sur les financements et conditions. « Avez-vous réalisé une étude de marché ? Quel est le coût de l'opération et son utilité ? Qui paiera les 4 hectares prévus pour le Grand Stade ? ». À questions précises, réponses précise. André Trigano entame son explication par une mise au clair : « l'opération est une opportunité pour Pamiers ».

« ils doivent s'engager à payer les dettes du foot »
Quant aux conditions, « Luzenac ne jouera chez nous qu'une soirée tous les 15 jours et ils devront s'entendre avec le SCA qui utilise déjà le stade », a assuré André Trigano. Le financement ? Un investisseur privé se chargera des travaux de la mise en conformité du stade Balussou pour accueillir l'équipe de troisième division. « L'investisseur s'engage à payer les dettes du club de foot, à payer les travaux pour les nouveaux vestiaires et à prévoir un club house pour les clubs de foot et de rugby appaméens », a précisé le maire avant d'ajouter, « s'ils acceptent ces conditions nous les accueillerons à Balussou ».

Quant au Grand Stade, réponse du premier magistrat on ne peut plus abrupte, « cette question ne nous concerne pas, si le LAP (Luzenac Ariège Pyrénées) vient à Pamiers c'est très bien pour tout le monde, à condition que ça ne nous coûte rien », la séance est levée.

 
Question 3 :

La CCPP et la mairie de Pamiers ont engagées une appel d’offre qui arrive à son terme, auprès des banques, pour emprunter 9 millions d’euros. 5 millions d’euros pour la seule Ville de Pamiers et 4 pour la CCPP, pouvez vous confirmer l’annonce faite en commission des finances, qu’ à l’heure actuelle seulement 500 000 euros d’emprunts sont obtenus, et que vous avez de grandes difficultés pour trouver ces 9 millions?

Réponse: Pas de réponse nettes du maire. La moitié de la somme serait acquise mais sans engagement de taux de la part des banques. Le reste de la somme n’est pas acté... A suivre avec toutes les inquiétudes sur un endettement qui ne cesse de croître de façon très importante.

 

Fin de la séance à 20 h 25
 

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A NOTER

Le Groupe de gauche a été "choqué" de l'attitude méprisante et arrogante des élus de la majorité à l'égard de Françoise Matricon qui a éssayé d'expliquer sa position dans une ambiance indigne du Conseil municipal... Voir l'article ci-dessous, d'Ariège-News.

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Lors du conseil municipal qui s’est tenu jeudi soir à Pamiers, il n’y a pas que les questions de budget qui ont agité l’auditoire...

Ce sont notamment les questions d’écologie et d’Agenda 21 qui ont échauffé les esprits, après que Françoise Matricon (élue Europe Ecologie les Verts de l’assemblée) ait carrément refusé de prendre part au vote du budget 2012.

Un peu plus tard au cours du conseil, elle tentera d’expliquer ce choix dans une ambiance collective moqueuse plus au moins calme, et même un élu (visiblement autant affamé qu’impoli) qui sortira pendant son intervention son casse-croûte, boisson et serviette au cou en renfort.

«On nous demande pour la 4ème ou la 5ème fois de voter une nouvelle formulation de l’Agenda 21. Je ne sais pas quels mots utiliser pour vous dire à quel point je trouve à ça décourageant, à quel point ça me met en colère et à quel point j’ai honte» a expliqué l’élue écologiste désabusée, pour qui l’Agenda 21 est purement et simplement devenu une coquille vide.

Rappelons que l’Agenda 21 est un programme d’actions (un ensemble de recommandations concrètes) qui va dans le sens du développement durable et qui peut être adopté à l’échelle d’une ville. Ce programme reçoit une reconnaissance officielle du ministère de l’écologie.

Pour Françoise Matricon, la ville de Pamiers n’est pas assez ambitieuse en la matière, «une petite mairie ordinaire qui fait une petite politique ordinaire» a-t-elle lancé.

Trop de communication autour du développement durable et pas assez de choses concrètes a-t-elle argumenté, «si vous mettez bout à bout tout ce que l’on n'a pas fait, tout ce qu’on a fait à moitié, tout ce qu’on a fait sans le faire, tout ce qu’on aurait fait de toute façon»

La cantine bio, le zéro phyto, voilà des projets qui ont déjà plusieurs années selon l’élue, «dans ce que l’on nous demande de voter, il n’y a rien qui prenne à bras le corps les problèmes du 21ème siècle, rien qui propose des solutions pour limiter l’impact de la catastrophe à venir !»

Résultat, Françoise Matricon a carrément demandé qu’on ne parle plus d’Agenda 21, mais plutôt qu’on «décide de faire une (ou deux) choses fortes et exemplaires»

Et d’évoquer par exemple ce qui est son nouveau cheval de bataille: l’extinction des éclairages publics la nuit. De quoi là aussi attirer les railleries de l’auditoire jusqu’au couperet du maire, «mettre Pamiers dans le noir, il n’en est pas question. C’est non, point à la ligne !»

«Une élue écologiste qui veut qu’on abandonne l’Agenda 21, c’est le comble !» remarquera un élu après le conseil municipal.

Quant au maire André Trigano, lui qui est d’habitude plein de sympathie à l’égard de la seule écologiste de son assemblée, il n’a pas mâché ses mots: «il est bien loin le temps où on pouvait discuter avec vous de façon constructive !»

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 14:23
REPONSE A MM. LOPEZ ET DEYMIER / Dépêche du midi 21 mars
 
Oui la gauche existe à la Mairie de Pamiers! Chers collèges, vous avez raison, notre groupe existe, agit pour Pamiers, propose des solutions en commissions et en conseil municipal. Nous sommes présents dans la vie municipale : quoi de plus normal quand on est élu et que l’on aime sa ville? Cela devrait même vous faire plaisir, mais il est vrai que vous êtes aujourd’hui moins seul qu’avant à la Mairie. Depuis 20 ans, vous n’aviez pas l’habitude de rendre des comptes... Monsieur Lopez, plutôt que de jouer le professeur de vertu et d’appeler au respect, ce qui ne vous va vraiment pas vus vos multiples “dérapages verbaux” en conseil municipal, qui rendent mal à l’aise le Maire toujours si courtois, assumez plutôt vos choix politiques. Ce n’est pas une honte d’être de droite en démocratie. Ce qu’il y a de honteux, c’est de vouloir le cacher aux électeurs, de leur raconter des histoires...

Les élus du groupe de Gauche : Annie Fachetti, Catherine Galvez , Bernadette Subra-Suard, Dominique Castagné, Emile Franco, Michel Teychenné
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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 10:59

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 12:44

Snow Gay en Ariège
UN ARTICLE ET QUELQUES REFLEXIONS 

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Les Pyrénées accueillent leur première Pride des neiges (MAGAZINE)
Par Emmy Varley - AFP


AX-LES-THERMES, Ariège : Les Pyrénées s'apprêtent à accueillir leur première "Pride" des neiges, une glisse gay sur les pentes ariégeoises destinée à montrer que le milieu montagnard est plus ouvert que ne le font croire les clichés.

Avec la "snow gay" organisée ce week-end dans la station de ski d'Ax-les-Thermes, "on voulait s'engager dans un acte militant en milieu montagnard et rural", explique Frédéric Petit, président de l'association ariégeoise Lune et l'autre à l'origine de l'évènement.

"On veut dire qu'on existe, que ça ne se passe pas si mal, qu'en Ariège aussi on est accepté", loin des idées reçues sur les campagnes ou les montagnes qui seraient plus arriérées que les villes, ajoute le représentant de cette association d'une cinquantaine d'adhérents créée en 2010.

L'évènement s'inspire des marches des fiertés même s'il ne peut emprunter le label "gay pride" qui est déposé, dit-il. Soutenu par la mairie de la localité de 1.500 habitants et par la station de ski, ainsi que par nombre de commerçants, il dure trois jours. Point d'orgue samedi: une "glisse gay" à laquelle les participants sont invités à venir dévaler les pistes déguisés et en musique, avant de déguster un vin chaud et, éventuellement, de finir la journée en boîte.

Le militantisme homosexuel n'est pas l'apanage des villes, dit Patrick Casty, président d'honneur de l'association, qui dénonce une certaine "arrogance urbaine" des associations nationales. "Même ici, on trouve des petites associations qui essayent de faire bouger leur petit coin".

"On est assez content que ça se passe à Ax car ce genre d'évènement est souvent réservé au milieu urbain", renchérit le maire PS Pierre Peyronne, qui veut "faire valoir la modernité de notre territoire". "Les Ariégeois sont souvent pris pour des ringards qui refusent (la réintroduction de) l'ours" et là, "c'est une façon de casser leur image".

Pour la station, c'est le moyen d'élargir sa notoriété et de conforter l'image "branchée" qu'elle cherche à se donner, explique Cyril Bardin, responsable de sa communication. Les appels ne sont pas venus seulement de Midi-Pyrénées et Aquitaine, l'aire de rayonnement habituelle de la station, mais aussi de Lille, Paris, Nantes et même Londres. Une semaine avant, environ 200 personnes s'étaient inscrites à la "snow gay" (www.snow-gay.com).

Michel Teychenné, conseiller municipal dans l'opposition de gauche à Pamiers (Ariège) et chargé des questions LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) dans l'équipe de campagne de François Hollande, nuance l'image de la montagne comme un eldorado homosexuel.

"La problématique dans la ruralité, c'est l'isolement", en particulier chez les jeunes, dit l'ancien député européen, "le fait de pas pouvoir se confier pèse beaucoup, et grandir homosexuel à la campagne est plus difficile qu'en ville à cause de l'isolement et du manque d'anonymat. Tout se sait ici, tout le monde s'épie". "L'homophobie existe en ville, elle existe à la campagne", dit-il.

Ce que confirme Nicole, de l'antenne ariégeoise de Contact, association d'aide aux familles qui apprennent l'homosexualité d'un proche. Nicole intervient sur ces thèmes dans les lycées du département et, selon elle, l'homophobie est surtout prégnante chez les jeunes.

Emmy Varley

plus

QUELQUES REFLEXIONS SUR LA SNOW GAY D'AX-BONASCRE

C’est une initiative festive et sympathique, mais la Snowgay, c’est d’abord un superbe coup de pub, de marketing de la station d’Ax-Bonascre pour capter la clientèle gay. Sur le fond, le slogan choisi par les organisateurs est très neutre, sans vraie revendication, à l’inverse des Marches des Fiertés organisée chaque année dans les villes d’Europe. Ce week-end c’est la Snowgay, pourquoi pas le week-end prochain la Snow-catho, et celui d’après la Snow-ci ou la Snow-ça? Personnellement, je ne partage pas cette vision communautariste et consumériste de la société. Mais pour l’Ariège, c’est quand même une évolution dans les mentalités qu’il faut remarquer. Des moyens importants ont été mobilisés pour la Snowgay à Ax. Il serait bien qu’il y en soit de même pour les associations qui agissent en Ariège toute l’année contre l’homophobie et les discriminations envers les personnes LGBT, par exemple dans les établissements scolaires et auprès de la jeunesse. Après cette première édition de la Snowgay, il faudra faire un bilan et voir, par exemple, si la Station d’Ax et le CDT de l’Ariège s’engagent à signer la Charte nationale d’Accueil Gayfriendly pour les touristes qui viennent en Ariège, comme l’a fait le CDT du Gers depuis des années, ou encore si le Conseil Général met en place un plan lutte contre la discrimination LGBT en Ariège. Alors, la Snowgay aura été utile... A suivre !

Michel Teychenné

 

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 11:40

L'UMP : COURAGE FUYONS!

A Pamiers, nous avions connu l’épisode des cantonales avec MM. Deymier et Lopez, adjoints au maire et candidats de l’UMP... mais pas de droite! Puis la “fausse” vraie invitation du maire de Pamiers au candidat-président à venir tenir meeting à la Rijole aux frais du contribuable appaméen et national – avec gaz lacrymogènes fournis gracieusement.

Nous avons aujourd’hui le président départemental de l’UMP, candidat aux législatives, et sa suppléante, adjointe au maire de Pamiers, qui affirment sans rire en conférence de presse qu’ils sont candidats “sans étiquette”. Pourtant, s’il y en a un qui devrait, en Ariège, défendre le “bilan-boulet” du candidat Sarkozy et ses propositions “à droite toute”, c’est bien le président local de l’UMP!

Je ne sais si nous avons à Pamiers la droite la plus honteuse ou la plus peureuse de France... mais je suis sûr que nous avons la plus comique!

Michel Teychenné
Président du groupe de gauche
 

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 08:13

Europe
AVEC FRANCOIS HOLLANDE, LA FRANCE EST DE RETOUR 

Der Spiegel, journal sérieux en Allemagne, annonce que Angela Merkel rameute les dirigeants conservateurs européens pour qu’ils “snobent” François Hollande. Le soutien d’Angela Merkel à Nicolas Sarkozy n’est pas un scoop. Madame Merkel s’est permise d’annoncer son soutien et sa participation aux meetings du candidat Sarkozy avant même que celui-ci n’annonce sa candidature officielle... Une France affaiblie et son président velléitaire conviennent bien à la chancelière allemande. L’union sacrée des droites espagnole, allemande et britannique contre François Hollande est un signe révélateur : elles redoutent l’arrivée à la présidence française du candidat socialiste. Elles ont raison : François Hollande veut faire évoluer l’Europe, renégocier le traité de Mécanisme Européen de Stabilité (MES) et engager une politique de croissance.

Au référendum sur le Traité Constitutionnel, j’avais voté “non” comme la grande majorité des Ariégeois, conscient que l’Europe ne pouvait se construire sans les peuples et qu’il fallait réorienter la politique européenne sous peine de voir les peuples européens se détourner de l’Europe. Depuis, la droite a renforcé son emprise en Europe, à la Commission, au Parlement européen. On en voit tous les jours le résultat : la politique européenne actuelle choisit la finance contre la croissance, le marché unique contre l’Europe politique et sociale. L’exemple de la Grèce en est la preuve flagrante et dramatique pour le peuple grec.

Mais Angela Merkel, David Cameron et Mariano Rajoy oublient une chose... C’est le peuple français qui choisit son président, c’est le peuple français qui lui donne mandat de mener sa politique. Les Français veulent une réorientation économique, sociale, et démocratique de l’Europe. Les engagements de François Hollande trouvent un écho favorable en Europe. Les Irlandais soumettront le traité MES au réferendum. Les Hollandais, les Belges et même le très influent président de l’Euro-groupe s’inquiètent des risques que fait courrir ce traité MES à la croissance européenne. Avec François Hollande, la France sera de retour sur la scène européenne, avec un mandat clair du peuple français.

En France, ce n’est pas Goldman Sachs ou Standard and Poors qui nomment les dirigeants politiques, et encore moins Angela, David ou Mariano. Le 22 avril et le 6 mai, il faudra le leur rappeler!

Michel Teychenné
Ancien Député Européen
Membre de l’Equipe nationale de François Hollande 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 17:06
Monsieur le ministre de la culture... Pas de cinéma, svp!

Si le ministre de la Culture n'est pas à l'aise dans ce gouvernement, et en plus si la campagne lui déplait, il peut toujours démissionner. Mais comment croire ses propos quand il qualifie d'« absurdité » le recul gouvernemental sur le mariage homosexuel, et qu'il assure que cette idée de mariage était pourtant quasi-acquise, et en tout cas soutenue par Nicolas Sarkozy et son premier ministre? La grande majorité des députés UMP et Nouveau-Centre y sont opposés... et ce sont eux qui votent les lois! Monsieur Mitterand, pas de cinéma s'il vous plaît. Assumez, ou démissionnez!

Michel Teychenné
Chargé des questions LGBT / Equipe de campagne de François Hollande

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A TOULOUSE, PENDANT QUE LE PS MARIE,
FREDERIC MITTERAND CRITIQUE LE GOUVERNEMENT 

«On a reculé au dernier moment. Tout ça pour 0,1% d’électeurs ultra-catholiques.» L'auteur de ces petites phrases, c'est Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture. Et le recul qu'il déplore, c'est celui de Nicolas Sarkozy et du gouvernement de François Fillon sur l'ouverture du mariage aux couples de même sexe. C'était à Toulouse, samedi 3 mars, au micro de LibéToulouse .

«Si le ministre de la Culture n'est pas à l'aise dans ce gouvernement, et en plus si la campagne lui déplait, il peut toujours démissionner», rappelle Michel Teychenné, chargé des questions LGBT au sein de l'équipe de campagne de François Hollande.

Mais comment croire ses propos quand il qualifie d'«absurdité» le recul gouvernemental sur le mariage homosexuel, et qu'il assure que cette idée de mariage était pourtant quasi-acquise, et en tout cas, soutenue par Nicolas Sarkozy et son premier ministre? La grande majorité des députés UMP et Nouveau Centre y sont opposés… et c'est eux qui votent les lois!, poursuit-il. Monsieur Mitterrand, pas de cinéma s'il vous plaît. Assumez, ou démissionnez!»

MARIAGES SYMBOLIQUES SUR L'ESPLANADE FRANÇOIS MITTERRAND

Samedi 3 mars, si le ministre de la Culture se trouvait à Toulouse, c'était pour une «visite express» au Théâtre national de Toulouse (TNT). Le même jour, comme prévu, Gisèle Verniol, première adjointe au maire de Toulouse, a célébré 3 mariages symboliques, celui d'un couple lesbien, celui d'un couple gay et celui d'un couple hétérosexuel. C'était sur l'esplanade François Mitterrand (l'oncle de Frédéric Mitterrand), à l'initiative du MJS 31 et d'Homosexualités et Socialisme (HES), pour marquer l'engagement n°31 des 60 propositions de François Hollande («J'ouvrirai le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels»).

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 12:04

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De gauche à droite : Michel Teychenné, Sébastien Denart (premier secrétaire du PS 31), Vincent Gibert (responsable du MJS 31), Gisèle Verniol (premiere adjointe au maire de Toulouse) et Martine Martinel (députée). 

La société est en avance sur la loi. La forme des familles a évolué et s'est transformée : qu'elles soient recomposées, monoparentale ou homoparentales, il faut que la loi rattrape l'évolution de la société. C'est la proposition 31 de François Hollande, une acte fort d'égalité.

Michel Teychenné
Chargé des questions LGBT dans l'équipe de campagne de François Hollande


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MARIAGE GAY EN PLEIN CENTRE-VILLE

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Un pupitre solennel avec micro et amplificateur, un tapis rouge impeccablement dressé, une quinzaine de chaises, et des passants interloqués. Trois mariages symboliques ont été célébrés hier midi par Gisèle Verniol, première adjointe au maire (PS) de Toulouse au centre de l'esplanade François Mitterrand : un gay, un hétérosexuel et un lesbien.

L'action initiée par le Mouvement des Jeunes socialistes de Haute-Garonne (MJS 31), avec Homosexualité et Socialisme et le Parti socialiste, visait à mettre en avant la proposition n° 31 du candidat à l'élection présidentielle, François Hollande : « En 2012, j'ouvrirai le droit au mariage et à l'adoption aux couples homosexuels ». Une cinquantaine de militants et sympathisants socialistes, de nombreux élus toulousains et de l'agglomération, du PS et du PRG, ont donc participé à ce happening sur la place publique, aux cris de « Vive les mariés ! », lançant des confettis sur les couples, et concluant la cérémonie par des « Hollande, président ! ».

Les six heureux mariés ont terminé sur les chapeaux de roue… dans une 4L blanche décapotable, en tournant joyeusement sur le rond-point de la place Wilson.

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Crédit photos : Aziz Oulhiyane (avec mes remerciements).
 

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