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A R C H I V E S

5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 11:18

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LE POINT DE VUE DU GROUPE DE GAUCHE

EAU : Nous en  appelons au maire pour que le groupe de travail majorité-opposition se réunisse rapidement et valide ses recommandations dans un rapport final. Cette démarche que nous avons souhaitée a été fructueuse pour la réflexion. Il faut maintenant choisir entre un service municipal de l’eau ou le maintien de la privatisation. Le contrat de Véolia arrive à échéance l’an prochain. Pour les élus du groupe de gauche, la remunicipalisation de l’eau doit être décidée dans son principe dans le trimestre à venir pour engager les procédures juridiques. L’augmentation des coûts divers et les accords financiers entre Véolia et le groupe Vaillant, détenteur du contrat de Pamiers, allourdissent la facture de l’eau artificiellement.

Le temps presse, car Véolia fait tout pour rendre le retour vers le service public difficile, voire impossible. Nous condamnons avec force la suppression du poste de directeur de la SAEDE-VEOLIA à Pamiers. Nous regrettons que M. Quèbre, en tant qu'adjoint chargé du dossier, ne se soit pas opposé à cette décision, contraire à l’intérêt de la ville et des Appaméens. Nous regrettons aussi que, curieusement, cette décision aurait été annoncée  aux personnels de la SAEDE-VEOLIA par Lucien Quèbre en personne...

LE CANAL : Les promesses du maire de consacrer 150 000 euros par an à l'entretien et à la valorisation des canaux, annoncées à grand renfort de presse il y a deux ans, sont tombées à l'eau... Lors du dernier conseil, le maire a annoncé que rien ne serait fait avant la fin du mandat ! Pour la majorité, les promesses n'engagent que ceux qui les croient. On comprend mieux le coup de blues de l'association du Canal.

LA CRISE et l'optinisme du maire : A l'occasion du l'inauguration des nouveaux locaux du service économique aux Trois Pigeons, le Maire a salué la capacité d'autocritique du candidat-président et l'a donnée en exemple. Nicolas Sarkozy peut compter sur ses amis appaméens pour faire campagne à tout moment... même les moins opportuns !

 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 09:20

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Le candidat-président Nicolas Sarkozy, pour lutter contre la crise du logement, veut augmenter le coefficient d’occupation des sols (COS) communal de 30 % ...

Problème : à Pamiers, malgré les demandes répétées des élus de gauche, la municipalité ne veut pas voter de COS pour ne pas déplaire aux promoteurs! 

Le problème du logement est central et massif à Pamiers, avec 1377 logements vacants ou fermés et 541 logements classés indignes (chiffres officiels) bien qu’habités, dont la grande majorité est dans le centre-ville. 

La Ville de Pamiers, c’est environ 8 800 logements. Notre commune, dont 54 % de la population n’est pas imposable sur le revenu, est sinistrée. Ce n’est ni la proposition du candidat-président ni la politique de ses amis de la Municipalité qui vont améliorer les choses. En 17 ans de droite à Pamiers, la situation s’est énormément dégradée. 

Le Groupe de gauche demande la création par la ville et la Communauté des Communes du Pays de Pamiers (CCPP) d’une Société d’Economie Mixte pour aider les propriétaires à restaurer et à louer les logements fermés ou “indignes”, ainsi que pour revitaliser enfin le centre-ville grâce à une vraie mixité sociale. Il est urgent d’agir. 

Michel Teychenné
Président du Groupe de gauche

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 09:29

SARKO-SHOW : LE FLOP TELEVISE

sarkolib   Un Nicolas Sarkozy perdu, largué, qui visiblement a peur de rentrer en campagne et de s'expliquer sur ses cinq ans de mandat commencés avec "Travailler plus pour gagner plus" et qui se terminent sur "Gagner moins pour garder son job" et "Payer plus de TVA pour tous". Un mandat en zig- zag, un perpétuel changement de cap et de stratégie dont la France sort dégradée et affaiblie.

Sarkozy court après François Hollande dont visiblement il ne supporte pas que Claire Chazal prononce le nom. Les Français ne sont pas des imbéciles... comme il dit "élégamment"! Et le Sarkoshow ne fait plus recette. Ses recettes ultra-libérales ne séduisent qu'Angela Merkel, mais la France n'est pas un lander allemand, et c'est pas la CDU qui fait la politique de la France.
 
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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 00:00
MARC-GUILLAUME ALEXIS VADIER
EXILE DANS LES CAVES DE LA MAIRIE
                


 
   


Lettre républicaine à MM. Trigano, Legrand, Lopez, Deymier, Salvaing, Ribaute et les autres....


Il y a 222 ans, Marc-Guillaume Alexis Vadier, député du tiers État de Pamiers et de l’Ariège, révolutionnaire conventionnel et montagnard , président du Comité de sûreté générale, obtenait la création du département de l’Ariège. En hommage, une salle porte son nom au Conseil Général. Vadier a été honoré par le Conseil municipal de Pamiers, après la deuxième guerre mondiale, par l’installation de deux statues jumelles – une de Vadier et une de Bayle – qui ornaient la cour de la Mairie, rappelant ainsi les valeurs et les acquis de la Révolution Française incarnée par Vadier et l’héritage des Lumières avec Pierre Bayle, protestant ariégeois et philosophe de la tolérance, précurseur des idées de la Révolution.

A votre arrivée aux affaires municipales en 1995, vous avez par “choix idéologique” fait disparaître de la Cour d’honneur de la Mairie la statue de Vadier, en toute illégalité et sans délibération, cela pour faire plaisir à de lointains descendants des « royalistes appaméens » , nostalgiques de leur « grandeur passée » et rancuniers à l’excès. La Révolution, à Pamiers, ne fut pas particulièrement sanglante. Au contraire, il y eut des morts de deux côtés. Et grâce notamment à la bataille de Salvayre où furent défaites les troupes royalistes, Pamiers fut épargnée de la dévastation. Les guerres de religion ont fait énormément plus de victimes et de dégâts à Pamiers que la Révolution. Les deux statues de Vadier et Bayle sont de plus des œuvres d’art du patrimoine de la Ville réalisées par le célèbre sculpteur Méric. Rien ne vous autorisait à en cacher une dans les caves...

Pourtant, la ville de Pamiers honore, et c’est normal, de grands Appaméens qui ont leur rue en ville, comme Jacques Fournier, Grand inquisiteur (les royalistes appelaient aussi Vadier le grand inquisiteur...), premier Pape d’Avignon et grand éliminateur de cathares, ou Monseigneur Caulet, évêque de Pamiers, soutien permanent et obstiné du pape contre le Roi de France Louis XIV, et grand pourfendeur de protestants, nombreux dans le diocèse de Pamiers et convertis de force. Ou pire même, l’Évêque Bernard Saisset, qui bénéficie d’une rue : ce premier évêque de Pamiers, qui fut chassé de la ville par les habitants excédés par ses agissements et qui était plus connu à l’époque pour son amour de l’argent et de la guerre que pour sa piété...


Pourtant, ces personnages historiques ont à leur façon marqué l’histoire de la Ville avec leur part d’ombre et de lumière. Ils méritent que l’on perpétue leur souvenir. Alors messieurs, pourquoi cette haine posthume pour Vadier? Elu du peuple de Pamiers et révolutionnaire intègre resté fidèle à ses valeurs, jamais rallié à Napoléon, exilé à Bruxelles par Louis XVIII à la restauration. Pourquoi cette indignité municipale pour un des plus illustres Appaméens? L’histoire de France n’est ni de droite, ni de gauche, elle est notre bien commun. Votre attitude vis-à-vis de la statue de Vadier est soit une marque grave d’inculture, soit de l’ électoralisme mal placé.

Votre équipe s’honorerait, à l’occasion du 222e anniversaire de la création du département de l’Ariège, en replaçant la statue de Vadier, à sa place dans la cour de la Marie, en face celle de Bayle, lieu qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Sur le même sujet, la République, il serait bien aussi que notre devise « Liberté, Égalité, Fraternité » soit enfin inscrite sur le fronton de la Mairie. Nous sommes une des rares mairies de France où cela à été oublié...

Enfin, si en 2012 les célébrations de la Fête Nationale pouvaient être un peu moins confidentielles que d’habitude, ne pas être expédiées en quelques minutes au square du 14 juillet... Pour les Appaméens qui l’ignorent, et ils sont nombreux, le square du 14 juillet est le bout de pelouse râpée devant l’entrée de la Mairie... La République à Pamiers mérite d’être mieux traitée.

Michel Teychenné
Conseiller municipal

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 11:30

Curieux !  Le fait d'être malade est un droit, se présenter à une élection aussi, le Président du SMDEA  serait bien avisé de ne pas l'oublier... 

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Saint-Paul-de-Jarrat et sa région
PUBLIÉ LE 28/01/2012 07:57 | J.M.
SMDEA. Un chef de service mis en cause
Patrick Cauhapé espère que l'on arrivera à une solution. /Photo DDM, Florent Raoul
Patrick Cauhapé espère que l'on arrivera à une solution. /Photo DDM, Florent Raoul
Patrick Cauhapé espère que l'on arrivera à une solution. /Photo DDM, Florent Raoul

Un cadre du SMDEA, Patrick Cauhapé, est menacé de licenciement. La direction lui reproche son absentéisme. La CGT a accompagné le chef de service et espère qu'on n'ira pas jusqu'aux prud'hommes.

Une cinquantaine de militants syndicalistes étaient présents hier matin devant les locaux du SMDEA à Saint-Paul-de-Jarrat pour soutenir Patrick Cauhapé, cadre convoqué par le président du syndicat, Augustin Bonrepaux, pour un entretien préalable à une procédure de licenciement (lire notre précédente édition). Motif : un absentéisme prolongé. Pour le syndicat CGT il s'agit d'une procédure abusive dans la mesure où Patrick Cauhapé peut justifier d'une absence due à la maladie. Le syndicat s'interrogeait sur ces mesures, se demandant si elles n'avaient pas un caractère politique. Hier matin, Christophe Couderc, secrétaire départemental de la CGT, commentait l'attitude de la direction : « Si les absences désorganisaient le service, on aurait pu compenser par un CDD, le code du travail le permet. Or cela n'a pas été fait. Pour le code, il faut que la désorganisation soit manifeste. Nous espérons que cela n'ira pas jusqu'aux prud'hommes. » C'est aussi le point de vue de Patrick Cauhapé qui souhaite que l'on arrive à une solution modérée. De son côté Augustin Bonrepaux rappelle que les absences ont commencé en 2010 et qu'elles ont été continues depuis la fin du mois de juin 2011. « Cela portait un préjudice grave au service. J'ai eu des doléances sur la fourniture de vêtements de travail, le défaut d'équipements de protection, des stocks qui n'ont pas été informatisés dans les six centres du SMDEA en Ariège. On n'arrive pas à faire d'inventaires. Il y a eu aussi des marchés publics qui n'ont pas été suivis, des caméras de surveillance pas installées à Saint-Girons. »

Deux jours pour une décision

Le président du SMDEA énumère d'autres griefs, comme les contrôles de sécurité et de secours, avant d'ajouter : « Ce ne sont pas les compétences, ni la maladie qui sont mis ici en cause. Depuis un an et demi on a essayé de pallier les carences. Mais on ne remplace pas comme ça un chef de service, quelqu'un de ce niveau (un ingénieur principal) par un CDD. » En outre, Augustin Bonrepaux souligne la difficulté de trouver quelqu'un mais aussi de savoir pour combien de temps. Si les absences sont intermittentes, cela risque de devenir très compliqué. Il a pris note des observations que Patrick Cauhapé a exprimées pendant l'entretien et a promis de les vérifier. « J'ai deux jours francs pour prendre une décision et je la prendrai. » L'alternative est simple : licenciement ou pas. On sera fixé la semaine prochaine.

anews2010

Grève au SMDEA :
La CGT veut mettre un terme à « la chasse aux sorcières »

27/01/2012 | 19:57
© MidiNews 2012

Quant à la chasse aux sorcières évoquée sur les tracts, ce n’est pas exagéré. Pour ma part je souhaite reprendre mon activité le 1er février, j’espère que les tensions seront apaisées»

Pour Augustin Bonrepaux, président du SMDEA, il faut s’en tenir aux faits: «compte tenu des fonctions de Patrick Cauhapé qui correspondent au grade d’ingénieur principal, son absence cause un grave préjudice au syndicat.
Les services sous sa responsabilité signalent des dysfonctionnements: équipement de protection non distribué (c’est la sécurité des agents qui est mise directement en cause), stocks non informatisés, ce qui nous empêche de clôturer les comptes administratifs, marchés publics ou entretien des véhicules qui ne sont plus suivis, etc.
Ce n’est pas la maladie de M. Cauhapé qui est remise en cause, ni sa compétence, c’est le fait de son absence qui cause un préjudice important pour la sécurité.
Nous avons essayé de le faire remplacer en faisant en sorte d’impliquer davantage le directeur et les agents mais les perturbations sont graves et il est difficile de remplacer un cadre par un contrat à durée déterminée […] c’est pour cela que j’envisage son licenciement […]
Si je prends ma décision la semaine prochaine, il ne sera pas là le premier février.
Il n’y a pas de chasse aux sorcières ici. Je ne pense pas que les gens qui sont présents dans cette maison tiennent ce langage»
Parmi les salariés en grève venus apporter leur soutien à Patrick Cauhapé, Benoît Alvarez, conseiller général du canton de Foix Rural: «je ne connais pas tous les tenants et aboutissants de cette affaire dans un département de gauche il faut avoir une attitude de gauche.
Je connais personnellement Patrick Cauhapé, il a participé activement à la création du SMDEA, ce que je peux dire c’est qu’il me paraît anormal de licencier un salarié malade justifiant son absence avec des certificats maladie […]
A quelques semaines d’échéances électorales, au moment où la gauche doit être rassemblée, on est en train de se disperser. On ne peut pas admettre cela, personnellement je soutiens Patrick Cauhapé»
Quoiqu’il en soit, la CGT entend suivre de près l’évolution de la situation: «nous n’accepterons pas le licenciement avec les motifs évoqués ce jour, c’est dans l’intérêt de tous de se défendre […] aujourd’hui si on n’est pas en bonne santé, on risque le licenciement, c’est grave !»
Le syndicat est bien décidé à se faire entendre auprès des Prudhommes et à mobiliser.
 


 
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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 00:00
Dans TETU : Michel Teychenné condamne les propos du docteur Calot et présente la position de François Hollande

      Le Dr Calot suspendu pour ses considérations sur l'anus, «l'homme normal» et les travestis

Par Gabriel Maffre vendredi 27 janvier 2012, à 10h48 | 9045 vues

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Suite à ses propos choquants pour justifier l'exclusion des gays du don du sang, le docteur Jean-Pierre Calot vient d'être suspendu par les instances dirigeantes de l'Etablissement français du sang. 

CalotL’information est tombée hier en fin d’après-midi. L’Etablissement français du sang (EFS) a décidé de mettre un terme aux activités de son représentant toulousain, Jean-Pierre Calot (photo), qui s’était distingué il y a quelques jours par un argumentaire très sulfureux pour justifier l'interdiction du don du sang aux gays. Il avait pêle-mêle distingué les homos de «l'homme normal», estimé qu’ «un vagin est fait pour avoir des relations sexuelles, un anus non», et fait en outre preuve de transphobie (lire notre article). 

Choqué par de tels propos «stupides, grossiers, en bref inadmissibles», l’Etablissement du sang, par la voix de son directeur de communication Jean-Marc Ouazan, a préféré se désolidariser de Jean-Pierre Calot. «La procédure interne est en cours mais cette personne ne travaillera plus avec nous pour l'instant.»

L'EFS ouvre la voie de la concertation
Signataires d’un communiqué de presse commun, les associations LGBT ont accueilli la nouvelle avec surprise. La fédération Arc-En-Ciel ne se satisfait pas pour autant de cette sanction: «On prend acte de la décision de l’EFS. Elle est logique, en phase avec sa situation actuelle d’ouverture. Disqualifiée, cette personne n’a pas sa place pour accompagner la démarche de consensus qu’est désormais celle de l’Etablissement du sang.»

Florence Bertocchio, présidente de l’association, se dit elle très sensible à la pédagogie et vigilante au fait que les experts gardent une distance entre leurs missions scientifiques et leur problématique personnelle. Act’Up Toulouse estime qu’il s’agit d’«un geste très fort de l’EFS dont il faudra tenir compte pour nos prochaines actions». Pour le collectif Homodonneur, «c’est une bonne chose mais on ne va pas s’arrêter là. On continuera nos actions pour notre combat!» A suivre dans les prochains jours...

François Hollande pour le don du sang des gays
Ces associations ont reçu le soutien de Michel Teychenné, conseiller officiel de François Hollande pour les questions LGBT. «Les propos du docteur Calot sont grossiers, discriminants et scandaleux, ce qui est grave pour un responsable de ce niveau. Comme beaucoup, j’ai été choqué. Je salue aujourd’hui la décision de suspension de L’Etablissement français du sang.» L'élu de Pamiers a tenu à rappeler la position de son candidat sur le sujet: «François Hollande est très clair. Il mettra fin à l’exclusion des gays du don du sang dès 2012 (…) car il s’agit d’une discrimination qui n’a aucune justification scientifique et repose sur la confusion entre orientation sexuelle et comportement sexuel».

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 11:10
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Pamiers. Majorité et opposition contre l'aéroport

projet de déménagement toulouse-blagnac

Lors d'une réunion de l'ANATAP présidée par Henri Martre, à la CCI de l'Ariège, en 2006./Photo DDM.
Lors d'une réunion de l'ANATAP présidée par Henri Martre, à la CCI de l'Ariège, en 2006./Photo DDM.
Lors d'une réunion de l'ANATAP présidée par Henri Martre, à la CCI de l'Ariège, en 2006./Photo DDM.

Atour des trois clochers, au moins une question fait désormais l'unanimité entre majorité municipale et opposition. Tous ensemble, on se prononce contre le projet de déménagement de l'aéroport toulousain vers la basse Ariège, dans le secteur de Mazères. La bataille de l'ANATAP, Association pour le nouvel aéroport Toulouse Ariège-Pyrénées, qui compte quelques centaines de sympathisants depuis 2005, ne recevra désormais plus le soutien d'André Trigano, qui y était auparavant favorable.

Que des inconvénients

Si dans le cadre du SCoT, le schéma de cohérence territoriale qui se profile le long de la vallée de l'Ariège, la question est en débat, la communauté de communes du pays de Pamiers se prononce contre l'idée même de son évocation.

« Évidemment, la haute Ariège ne bénéficierait que des avantages sans les inconvénients, mais pour la basse Ariège cet aéroport serait très dommageable économiquement », a estimé André Trigano, interrogeant les élus lors du dernier conseil de communauté de communes du pays de Pamiers. « Au nom de la communauté de communes, nous sommes, je pense, tous d'accord pour nous positionner contre et nous expliquerons au syndicat mixte SCoT que nous jugeons inopportun d'en débattre au moment de porter notre décision au mois de mars », a-t-il ajouté.

En ce sens, le président de la communauté de communes rejoint les positions de son opposition appaméenne. « L'aéroport existant à Blagnac est bien assez important pour Toulouse, la ville est encore loin de devenir Barcelone », a précisé André Trigano.

Un aéroport qui priverait la basse Ariège de son potentiel de développement industriel et agricole avec la perspective d'un « gel des terres » proposé par l'ANATAP. « S'il y a une urgence et une priorité en terme de transport […] c'est de rattraper le retard pris[…] en matière de ligne à grande vitesse et de TGV », estime Michel Teychenné, leader de l'opposition appaméenne. Position que rejoint André Trigano, pour qui développer le fret ferroviaire est devenu une priorité pour le développement industriel de la basse Ariège. Cela notamment sur la zone d'activités de Gabrielat, qui pourrait recevoir pour 2013-2014 une extension du logisticien Denjean sur l'embranchement ferré. « Une victoire politique », selon l'opposition appaméenne, qui, dès lors, attend que la communauté de communes du canton de Saverdun, première concernée, délibère dans le même sens.
Or, «Blagnac, en 2011, c'est presque 7 millions de passagers, dont 3,1 millions sur la ligne Paris-Toulouse, ligne scandaleusement rentable pour la grande compagnie aérienne qui l'exploite en l'absence de concurrence du TGV»

Sur ce dossier, à Pamiers, majorité et opposition sont sur la même longueur d’onde. André Trigano (maire de Pamiers, président de la communauté de communes de Pamiers) juge cette idée d’aéroport «farfelue». En conseil municipal, il a ajouté, «si on gèle ces terres, on ne pourra plus rien faire. Au prochain conseil municipal au mois de mars, je propose que l’on inscrive cet objet et que nous votions sur ce sujet. Je ne peux pas vous dire mieux !» a répondu le maire André Trigano. Dans la foulée, la communauté de communes du pays de Pamiers s’est aussi prononcée contre.

anews2010

Projet d'aéroport : Pas de gel des terres à Pamiers

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L’ANATAP (Association pour le Nouvel aéroport Toulouse Ariège-Pyrénées) milite depuis 2005 en faveur de la création d’un aéroport en Basse-Ariège.

Un projet basé sur une hypothèse: l’aéroport de Toulouse-Blagnac sera saturé dans quelques années. Il en faudra donc un nouveau pour le remplacer.

Ajoutez à cela l’argument de l’emploi, brandi par les défenseurs du projet.

A l’heure actuelle, l’association comptait sur le SCOT (Schéma de cohérence Territoriale, en préparation pour 2014) pour pouvoir avoir une maîtrise foncière en basse-Ariège.

Rappelons que le SCOT est un document commun qui doit donner les grandes orientations de développement et d’aménagement («durable») du territoire.

L’ANATAP a donc proposé d’y inscrire un gel des terres agricoles dans le triangle Pamiers-Saverdun-Mazères. 2000 hectares sont concernés.

Mais cette idée n’est pas du goût des élus appaméens, tant de l’opposition que de la majorité.

Lors du dernier conseil municipal, le leader de l’opposition Michel Teychenné a interpellé le maire sur ce sujet.

Il a demandé au conseil municipal de se positionner contre ces réserves foncières, en remettant en cause le sérieux de ce projet d’aéroport.

A commencer par l’idée même d’une saturation de l’aéroport de Blagnac. Dans une lettre ouverte à Henri Martre (président de l’ANATAP), il insiste sur les chiffres.

Une étude prévisionnelle du trafic faite par la société des Aéroports de Paris annonçait «pour 2014 environ 12 millions de passagers, et la saturation théorique de l'aéroport de Blagnac en 2025 avec 15 millions de passagers».
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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 11:00

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Monsieur Henri Martres, vous êtes président de l’ANATAP, retraité de l’aérospatiale depuis 20 ans, mais un toujours très actif lobbyiste appointé du secteur du transport aérien. Vous avez réagi à nos propositions récentes sur le SCOT de la vallée de l’Ariège. Vous souhaitez, avec l’ANATAP, que soit « gelés » en Basse-Ariège, dans le triangle Pamiers-Saverdun-Mazères, 2 000 hectares de terres agricoles pour le projet « mirifique » de déménager l’actuel aéroport de Blagnac à l’horizon de 30 ans. Et cela au nom de l’emploi, argument massue face auquel, dans cette période de crise et de chômage, rien ne doit résister.

En tant qu’ancien Député européen membre de la Commission des transports, et rapporteur de lois sur les droits des passagers, j’ai appris à connaitre les méthodes et les « arguments » du puissant lobby du transport aérien, dont vous êtes un éminent représentant. Monsieur Martres, les temps ont changé depuis les trente glorieuses. Le réchauffement climatique est une réalité, les émissions de CO2 issus du transport aérien y contribuent grandement, et le temps du « tout avion » est passé. 

En bon lobbyiste, vous répétez en boucle avec vos amis que l’aéroport de Blagnac va être saturé et qu’il est urgent de penser à le déménager. Vous vous appuyez sur une étude prévisionnelle du trafic faite par la société des Aéroports de Paris (ADP), qui est tout sauf un organisme neutre. Aujourd’hui, cette étude déjà ancienne peut être comparée à la réalité des chiffres, et cela est très intéressant : Blagnac, en 2011, c’est presque 7 millions de passagers, dont 3,1 millions sur la ligne Paris-Toulouse, ligne scandaleusement rentable pour la grande compagnie aérienne qui l’exploite en l’absence de concurrence du TGV. Cette compagnie pratique des tarifs prohibitifs, mais vous connaissez bien cette situation puisque vous êtes aussi vice-président du conseil de surveillance de KLM, filiale du groupe Air France... Lobbying, quand tu nous tiens...

L’étude d’ADP annonçait pour 2014 environ 12 millions de passagers, et la saturation théorique de l’aéroport de Blagnac en 2025 avec 15 millions de passagers . Force est de constater qu’ADP s’est copieusement trompée, par optimisme dirons-nous pour être gentil. On est très loin de ses prévisions. De plus, les 3,1 millions de passagers de la ligne Paris-Toulouse attendent avec impatience l’arrivée du TGV en 2021 pour arrêter de se faire tondre par Air France et avoir enfin le choix.

Autre chiffre qui devrait faire réfléchir et dont l’ANATAP ne parle jamais parce qu’il vous dérange : la diminution des vols commerciaux sur Blagnac : en 2000, il y en avait 89 498. En 2010, il y en a 79 765! Les avions sont plus gros, le trafic aérien a régressé de 10 000 vols par an en 10 ans!

La Ville de Toulouse et la Communauté d’Agglomération souhaitent conserver l’Aéroport à Blagnac. La CCI de Haute-Garonne a fait des investissements énormes sur le site de Blagnac, qui garantissent son activité et son développement pour les décennies à venir. Enfin, Blagnac est très bien placé pour desservir l’Ariège. 

S’ il y a une urgence et une priorité en matière de transport en Midi-Pyrénées, c’est de rattraper le retard pris depuis 10 ans sous les gouvernements de droite, vos amis politiques, en matière de lignes à grande vitesse et de TGV. La ligne Paris-Toulouse sera retardée jusqu’à au moins en 2021, à quand Toulouse-Barcelone, ligne pourtant vitale pour notre développement? Et il faut finir l’E9....En période de crise financière, de dettes et de difficultés économiques, la priorité est là! 

Votre projet de déménagement n’a aucun soutien hors de votre association. C’est une simple opération de marketing et de démagogie électoraliste de la CCI 09. Il ne repose sur aucune réalité économique ou technique. Vous jouez, avec vos amis de l’ANATAP, sur les inquiétudes légitimes des populations et des élus en matière d’emplois...L’exemple espagnol est très parlant en la matière. De nombreuses collectivités territoriales espagnoles se sont laissées prendre aux sirènes du lobby aérien pour « développer l’emploi ». Il fallait créer de nouveaux aéroports pour accompagner la croissance du marché aérien. Résultat : 18 aéroports financés par les collectivités et l’état sont ou fermés ou en faillite. Bien sûr, cela a contribué à creuser encore plus la dette et le déficit espagnol. Vos sirènes ont un prix pour les contribuables.

Enfin, il est « délirant », je maintiens le terme, de vouloir transformer la Basse-Ariège en un nouveau » Notre-Dame-des-Landes » situé près de Nantes où, depuis 40 ans tout développement économique est bloqué pour un projet de nouvel aéroport qui n’a toujours pas vu le jour et qui est bien plus argumenté que vos hypothèses ariègeoises... Croyez-vous que cette épée de Damoclès qu’est un projet d’aéroport va aider l’immobilier et l’artisanat? Qui aura envie d’acheter ou construire une maison pour risquer d’avoir des avions sur la tête quand elle sera enfin payée? Croyez-vous qu’ on doive pénaliser notre développement actuel, devenir une zone d’instabilité à l’avenir incertain, stigmatisée comme territoire à problèmes, à conflits et « congelée » comme l’est devenue celle de Notre-Dame-des-Landes pendant des décennies pour faire plaisir à l’ANATAP? Les seuls emplois qui comptent sont ceux d’aujourd’hui, à conserver, et ceux que l’on peut créer par un développement durable et équilibré, respectueux de la qualité de la vie qui fait partie des atouts de la Basse-Ariège. Ce ne sont pas de promesses fumeuses dont on a besoin, promesses qui ne servent que de faire-valoir médiatiques à vos amis de « feu » le CAPI et de l’ANATAP.

Cher Monsieur, si vous voulez être utile à l’Ariège, mobilisez vos relations pour créer de l’emploi en 2012, travaillez à l’installation d’entreprises du secteur de l’aéronautique et de sous-traitants.la Basse- Ariège les accueillera à bras ouverts. Aujourd’hui, Maestria, Recaero, Aubert-Duval et bien d’autres témoignent tous les jours du dynamisme de notre territoire et du savoir- faire de ses salariés.

Mais pour le reste, on se passera de vos “conseils intéressés”. Les habitants et les élus de gauche comme de droite de la Basse-Ariège choisirons ensemble leur avenir : ça s’appelle la démocratie. 

Michel Teychenné
Ancien député européen
Président du Groupe de gauche à la Mairie de Pamiers
 

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 18:09

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UNE AVANCEE CONTRE LE "GEL DES TERRES" EN BASSE-ARIEGE


Le Groupe de gauche de Pamiers a regretté en conférence de presse que le débat sur les grandes orientations du SCOT Vallée de l'Ariège n'ait pas eu lieu en Conseil municipal et a déploré l'absence de position de la Communauté des Communes du pays de Pamiers, concernant la proposition de l'ANATAP d'inscrire dans le SCOT le "gel des terres agricoles" dans le triangle Pamiers-Saverdun-Mazères. Je suis intervenu en Conseil municipal le 19 Janvier pour présenter nos arguments puis nous avons proposé au vote du Conseil municipal le texte suivant :

Monsieur le maire, nous vous demandons de mettre au vote le voeu suivant :

“Le conseil municipal de Pamiers s’oppose fermement à l’inscription dans le SCOT de la vallée de l’Ariège d’une réserve foncière ou à toute forme de “gel des terres agricoles” pour répondre à la demande de l’ANATAP concernant un éventuel projet d’aéroport. Cette hypothèse n’étant pas fondée et elle perturberait gravement le développement futur du Pays de Pamiers. Le conseil municipal de Pamiers demande à la CCPP de délibérer dans le même sens dans les plus bref délais."


Après le débat, à la grande surprise de certains membres de la majorité municipale, le maire a souhaité que ce voeu soit transformé en délibération du Conseil municipal et inscrite officiellement à l'ordre du jour de la prochaine réunion du conseil en mars 2012.

Nous avons accepté de reporter ce vote, dans un esprit de dialogue et de consensus, mais nous resterons vigilants pour que ce vote ait bien lieu en termes identiques et que la CCPP délibère aussi dans le même sens et rapidement.

Michel Teychenné 

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 10:35
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Pamiers. Un arrière-goût de lacrymogène ...

conseil municipal

Le maire n'a pas hésité à s'entretenir individuellement avec ses opposants, en pleine séance./ Photo DDM, E.C.
Le maire n'a pas hésité à s'entretenir individuellement avec ses opposants, en pleine séance./ Photo DDM, E.C.
Le maire n'a pas hésité à s'entretenir individuellement avec ses opposants, en pleine séance./ Photo DDM, E.C.

Le ton est monté rapidement hier soir dans la salle du conseil, autour des prévisions budgétaires essentiellement. Beaucoup de débats, pour la plupart restés stériles.

« Je souhaite à tous une bonne année, et que nous travaillions dans la sérénité ». Ainsi André Trigano a-t-il ouvert la séance d'hier soir. Pourtant, la sérénité n'était pas vraiment à l'ordre du jour… Il faut dire que le groupe de gauche avait encore en travers de la gorge la visite perturbée et perturbante de Nicolas Sarkozy, mardi. Le ton est monté dès le début, avec l'examen des orientations budgétaires, que n'a pas manqué de critiquer l'opposition, pointant du doigt la dette de la commune. « La dette augmente, l'épargne diminue… après nous le déluge ? » a lancé Dominique Castagne. Mais André Trigano, toujours rassurant sur ce point, a maintenu que la dette restait stable. « On a réduit certains investissements, restent les frais de fonctionnement, mais il n'est pas question de licencier ou de ne pas replacer des départs à la retraite. Et les taux n'augmenteront pas, comme ils n'ont pas augmenté depuis 2004. » Là, Michel Teychenné s'est empressé de donner sa version : « Certes, concernant Pamiers, ils n'ont pas augmenté. Par contre, la communauté des communes a pris 18 % en deux ans. » Et d'enchaîner avec l'un de ses chevaux de bataille, le transfert de certaines compétences de la ville de Pamiers à la communauté des communes. « On finance les équipements qui servent à tous, comme la piscine, la médiathèque, l'école de musique. C'est insupportable pour les Appaméens ! » Le débat s'est enflammé, le maire tentant absolument de donner les chiffres témoignant de la croissance économique de Pamiers, Michel Teychenné ne parvenant pas à le faire répondre à ses questions. Les « laissez-moi finir ! » se sont transformés en « taisez-vous ! », qui finalement n'ont pas vraiment permis d'aboutir à une discussion constructive.

Les accrochages ont continué, notamment avec le projet de navettes en centre-ville, puis le dossier « gravières » à Gabrielat. Hubert Lopez a ensuite exposé le projet de cession de la place des Abattoirs pour un projet immobilier. Michel Teychenné s'est offusqué du fait qu'il n'y ait pas eu de commission à ce propos, reprochant à la majorité d'agir dans le dos de l'opposition. Puis, la tension est montée un peu plus encore lorsqu'il a fait remarquer que sur la convention d'acquisition de ce bien était mentionnée la ville de Lavelanet et non de Pamiers… Et de se lever, prenant les journalistes à parti. Entrant dans son jeu, le maire l'a immédiatement imité, montrant à la presse que le document avait bien été établi par la ville de Pamiers. Rires des uns, agacement des autres, voir exaspération chez Hubert Lopez qui a manqué de quitter les lieux. Pour au final peu de débats idéologiques… Sans doute est-ce Gérard Legrand qui aura eu le mot le plus juste, lorsque, abordant le futur statut d'entrepreneur du spectacle que le maire va obtenir pour la gestion du complexe La Roue, il a lancé : « la licence de spectacle, c'est ici qu'il la faudrait, ce soir ! »


Les lacrymogènes « regrettables »

En début de séance, Michel Teychenné a dénoncé les agissements des forces de l'ordre durant la manifestation des anti-Sarkozy, mardi, faisant même passer dans l'assemblée l'une des balles de caoutchouc que certains ont reçu. André Trigano a répondu en ces mots : « Je désapprouve totalement la violence d'où qu'elle vienne et d'où qu'elle soit. La manifestation devait se dérouler calmement, c'est très dommageable et regrettable que ça se soit fini ainsi. Ma position personnelle est que la violence n'apporte rien. Mais je n'ai pas en m'en excuser, car tout cela est au-delà des préoccupations de la commune. »

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