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A R C H I V E S

12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 11:34
Pamiers. La culture occitane enfin dans ses murs

langue

Une inauguration (forcément) bilingue./Photo DDM, C.V.
Une inauguration (forcément) bilingue./Photo DDM, C.V.
Une inauguration (forcément) bilingue./Photo DDM, C.V.

C'est le premier espace d'une telle envergure dédié exclusivement à la culture occitane, en Ariège. Son nom est on ne peut plus explicite : l'« espaci occitan ». Des années que les différentes associations locales travaillaient à ce projet. Aujourd'hui, les locaux sont enfin ouverts. Cachés tout au fond de la zone de Pic, ils regroupent la calandreta, à savoir l'école occitane, ainsi que divers espaces pour l'association Lauseta et l'institut d'études occitanes. Un coin bibliothèque et plusieurs salles adaptées à l'enseignement de la langue, aux conférences, aux expositions, sont prévus.

L'objectif étant d'offrir un lieu de vie à la culture occitane dans son ensemble, et tout particulièrement une ouverture aux jeunes élèves de la calandreta. « Ce qui est important pour les élèves, c'est qu'ils se rendent comptent que l'occitan est une langue vraiment parlée, en dehors de l'école. C'est ce que va permettre l'espaci occitan : ils verront sans cesse du monde, autour de l'école, et ça fera sens pour eux, explique le chef de l'établissement, Sandra Bernard. Nous nous attachons vraiment à tisser une passerelle avec l'extérieur. »

Lors de l'inauguration des nouveaux locaux, Guilhem Latrubesse, conseiller régional délégué aux affaires occitanes, a rappelé que « 2 000 enfants étaient scolarisés dans des calandretas, sur tout le territoire occitan ». À Pamiers, le nombre d'inscrits s'élève à 44, soit une partie non négligeable de la population concernée par l'enseignement en occitan. Créer « un lieu fort, identifié », comme l'est désormais l'espaci occitan était donc une nécessité.

DES PANNEAUX BILINGUES DANS LA VILLE

Cette inauguration coïncide avec l'approche du « festenal occitan », dans quelques jours, et également avec l'exposition présentée à la médiathèque (lire ci-contre). Un mois décidément très occitan, à Pamiers. Par ailleurs, la municipalité réfléchit à la possibilité d'installer des panneaux bilingues indicateurs d'entrée et de sortie de la ville, suite à la proposition de Michel Teychenné. Hubert Lopez, en charge de l'urbanisme, a assuré que les élus « y réfléchissaient ». Une initiative qui ferait également écho aux 900 ans du nom de Pamiers… ou plutôt de Pamias.


Une expo et un festival

Durant tout le mois, la médiathèque propose une exposition intitulée «Pamiers, ville occitane». Elle se compose de quinze panneaux, réalisés entre autres par Daniel Pedoussat, du cercle occitan Prosper Estiu. Bilingue, elle retrace le triomphe de la langue occitane à Pamiers. On apprend entre autres l'histoire de certains noms de lieux-dits ou de rues.

Le festenal occitan aura lieu, quant à lui, les 18, 19 et 20 novembre. Des pièces de théâtre, films, lectures, ainsi qu'un bal sont programmés durant ces trois jours.

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 12:52

amicale

Félicitations à l'Amicale Sportive de Pamiers et à toute son équipe d'avoir organisé cette soirée très réussie autour des présidents et... présidentes de clubs, qui font vivre au quotidien nos associations sportives dont le rayonnement dépasse largement les limites de la Ville. Saluons aussi le bénévolat des équipes d' animateurs associatifs qui consacrent leur temps et souvent leur argent au développement du sport et à leurs concitoyens. Ils méritaient bien cette soirée mémorable. Bravo! 

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Pamiers. Les présidents des clubs mis en lumière.

Suite au forum des associations sportives qui s'est déroulé le mois dernier, l'amicale des sociétés sportives a organisé, vendredi, la soirée des présidents, salle du Jeu du Mail. L'an passé, les coaches méritants étaient à l'honneur, cette année ce sont les présidents qui ont été mis sur le devant de la scène. 162 personnes, dont plusieurs élus et personnalités, ont répondu à l'appel de Michel Bonnet et de Jean-Paul Simon, coprésidents de l'amicale pour une soirée réussie à tous points de vue. « Si Pamiers est dynamique, c'est en partie grâce à la pratique du sport, a déclaré Michel Bonnet. Cette année, nous mettons à l'honneur toutes ces personnes qui dirigent les clubs et qui s'y investissent presque à temps plein. Être président n'est plus un titre honorifique, mais une véritable mission ».

Lors de la dernière assemblée générale, l'amicale a enregistré une 44e adhésion et englobe aujourd'hui 78 % des associations sportives de la ville. Parmi ses objectifs, il faut rappeler sa volonté de continuer à rassembler les clubs afin de défendre et soutenir les personnes qui œuvrent pour la même cause : l'éducation par le sport. Forum des associations, soirée des trophées, entre autres, en sont régulièrement l'illustration. Un dernier temps fort viendra ponctuer cette année sportive quelques jours avant les fêtes de Noël, dans les salons de l'hôtel de ville, avec la récompense des sportifs locaux les plus méritants de la saison.

Les présidents nominés

A. Maestroni, ACA Cyclo ; G.Masclet, ACP ; A.Suau, AGVA ; JM.Martinez, Autio-Cross, M-H Riera, Brazilia Gym ; D.Coquelles, Compagnie d'Arc ; F.Delrieu, Golfeurs appaméens ; G.MOreno, Haltéro club ; G.Canal, Karaté club ; V.Perrault, 100% KKO ; P.VIllemont, les étoiles du Sud ; T.Baudy, Les loups Pamiers Vernajoul ; R.Estebanez, Milliane pétanque ; G.Dhers, Pelote Basque ; P.Puyol, Pétanque Appaméenne ; L.Faure, Rollers Pamiers ; A.Blanchard, SCA ; B.Dinnat, Société de Tir ; A.Lavigne, Tennis club ; E.Galy, Twirling bâton ; C.Bernard Vaillante Appaméenne.
 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 20:21

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On se souvient que la mise en vente sur un site internet spécialisé dans les biens prestigieux du Carmel de Pamiers pour 1 million d’euros avait provoqué une passe d’armes entre les élus du conseil municipal.

La majorité ne voulant pas faire l’achat d’un bien qui engendrerait des coûts de mises aux normes importants, l’opposition jugeant qu’au contraire, il était opportun d’intégrer ce bien dans le patrimoine municipal.

La mairie avait alors proposé aux carmélites d’acheter la chapelle du Carmel, pour la rendre au culte ainsi qu’une tour. Or celles-ci, par la voix de l’économe du diocèse de Luçon, lui ont fait savoir que la chapelle n’était pas à vendre, préférant la voir confiée à une association diocésaine locale (ce qui en protègerait le caractère sacré) et espérant... des subventions de la mairie pour l’entretenir. Ce que la mairie n’envisage pas de faire, compte tenu des difficultés actuelles. Selon M. Trigano, les soeurs auraient reçu trois propositions d’achat du Carmel et l’invite à se rapprocher des futurs acheteurs. Pour sa part l’opposition, par la voix de Michel Teychenné, a fait savoir que la mairie devrait faire valoir son droit de préemption. Pour l’heure c’est le statu quo.
 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 10:45

La Cour d’appel a retenu à mon encontre une « complicité de diffamation » au préjudice d'Augustin Bonrepaux pour des propos publiés dans la presse au sujet de mon éviction des listes du Parti Socialiste de l'Ariège pour les élections régionales de mars 2008. J'en prends acte. Je constate cependant que M. Bonrepaux n’a pas poursuivi les médias qui avaient repris ces propos, mais ne s’est attaqué qu'à moi. J’assume mes propos comme je l'ai toujours fait; j'ai simplement eu tort de dire ce que je pensais.

Je rappelle enfin qu’Augustin Bonrepaux avait demandé pour les mêmes faits mon exclusion du Parti Socialiste à Martine Aubry et à la Commission Nationale des Conflits (voir Rappel, ci-desssous). Il a été débouté.

Pour moi, la page est tournée. 

Michel Teychenné

RAPPEL - ARTICLE DE SEPTEMBRE 2011
PS/ COMMISSION NATIONALE DES CONFLITS

La Commission Nationale des Conflits du Parti Socialiste – la CNC – a statué sur les trois affaires concernant la Fédération de l’Ariège à la suite à mon éviction irrégulière de la liste des élections régionales et de la violente agression physique qui a suivi. Elle a auditionné trois des parties concernées, à savoir Marc Carballido, Augustin Bonrepaux et moi-même, mes trois agresseurs ne s’étant pas présentés.

Concernant la composition de la liste aux élections régionales et mon recours devant la Commission Électorale Nationale, la CNC a estimé ce qui suit : « À l’initiative de la Commission Électorale Nationale, la Convention Nationale du parti réunie à Tours le 12 décembre 2009 a majoritairement décidé de modifier la liste qui avait été adoptée par les militants de cette fédération; ainsi, Michel Teychenné figurait sur la liste approuvée par la Convention nationale. » Me reconnaissant comme le candidat légitime à la troisième place sur la liste de l’Ariège, la CNC a également reconnu que la responsabilité du non-respect de cette liste n’est pas uniquement imputable au Premier Secrétaire départemental, et que les reproches faits à ce dernier ne peuvent donc lui être faits à titre personnel. La CNC a rappelé qu’elle ne peut se prononcer que sur les conflits entre personnes, conformément à l’article 11-1 des statuts du PS. Dont acte.

Concernant la demande faite à Martine Aubry et à la CNC par Augustin Bonrepaux « d’exclure Michel Teychenné définitivement du PS », la CNC, tout en regrettant la polémique qui a suivi la constitution de la liste PS aux régionales en Ariège et mes prises de position publiques, a débouté Augustin Bonrepaux. Elle m’a donné un simple avertissement, pas même un blâme... compte tenu entre autres de « mon engagement résolu contre toutes les discriminations ». Dont acte.

Enfin, je suis satisfait que mes trois agresseurs aient été exclus définitivement du PS. Ces individus n’ont rien à voir avec les militants socialistes, nos valeurs, nos engagements.

Les décisions de la CNC sur ces trois « affaires » concernant la Fédération de l’Ariège sont sages et équilibrées. Elles me satisfont pleinement. Elles créent les conditions d’un apaisement que je souhaite depuis le début. Il est temps de tourner cette page.

Michel Teychenné
Membre du conseil national du PS 

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 20:49

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Hallucinant : c’est le seul adjectif que je trouve pour qualifier l’interview parue samedi dans la Dépêche du Midi de M. Bruno Lavielle, secrétaire général du CAPI et chargé de mission du Département. Certains hier réclamaient dans la presse ariégeoise des preuves après les affirmations du rapport Bégon. Ils n’auront pas eu longtemps à attendre ! Avec un aplomb déconcertant, Bruno Lavielle les donne à la presse. Il affirme avoir payé une officine de communication appartenant à une ancienne élue UMP simplement pour obtenir un rendez-vous avec le cabinet d’un ministre influent... et il trouve que le prix payé 20 000 euros, n’est pas cher! 

J’ai été pendant quatre ans chargé de mission au Cabinet de Lionel Jospin : jamais de telles pratiques n’auraient été imaginables... Et en plus, Monsieur Lavielle en est fier ! Je le cite : « Vous pensez que ça se passe comment, à Paris ? Le lobbying, c'est avant tout une question d'argent. C'était de la mise en relation. Et pour une telle prestation, ce n'était pas cher payé. » Et il récidive gaiement concernant la facture de 10 000 euros payés par le CAPI pour la fastueuse réception donnée pour sa légion d’honneur. Je le cite encore : « D'abord, c'était aussi la fête du CAPI, et tous les membres de l'association étaient invités. J'ai payé pour mes invités personnels. Et je peux vous fournir les chèques ! » Encore heureux, mais c’est quand même pas le CAPI qui a été décoré ... Quand il évoque son grand ami, le fameux Lapujade, M. Lavielle affirme : « Je suis tombé sur un escroc... » C’est bien l’impression que j’avais eue en 2005 à l’occasion de la réunion à la Mairie de Pailhès avec ce M. Lapujade... (Lire mon article sur ce blog intitulé Le Club Ariège Pyrénées Investissement ou l'histoire d'un naufrage annoncé.

On atteint l’apothéose avec ce passage de l’entretien où, interrogé par le journaliste au sujet de la somme versée par l'entreprise Colas dont parle Michel Bégon dans son rapport, M. Lavielle répond : « Là encore, c'était une forme de lobbying. J'attendais des retombées sur le dossier de l'E9. Colas m'aide et m'a aidé sur ce dossier. » Seul petit problème : une entreprise (de BTP de surcroît) ne peut financer une association, surtout pour un dossier dont elle est parti prenante comme c’ est le cas. Les concurrents de la Colas apprécieront cette proximité et cette aide.

Quant à la vision du développement touristique de l’Ariège, M. Lavielle a tout compris : « Mais l'Ariège, ce n'est pas la Riviera. Ce sont les derniers de la classe qui viennent. Je n'avais que lui (Lapujade/ndlr). Si Guzet, c'était Ax-les-Thermes, ce serait différent. Je me suis attaqué aux bébés malades. » 

Et vous avez eu un canard boiteux ? », lui demande le journaliste : « Un canard boiteux, mais un canard vivant, Bien sûr, je ne suis pas fier de tout ce qui s'est passé. J'aurais aimé pouvoir triompher. Mais des choses ont été faites. On s'en rendra compte. » Avec un tel ambassadeur, l’Ariège n’a rien a craindre ! Et dire que depuis 10 ans ce Monsieur émarge sur nos impôts!

Si le ridicule ne tue pas, il fait encore très mal. Il est urgent que le Conseil général, après les preuves publiques données par ce personnage folklorique, mais qui ne fait rire personne, engage une procédure judiciaire pour faire toute la lumière, pour établir les responsabilités et pour récupérer les fonds qui pourront l’être, de manière à mettre enfin un terme à cette pitoyable histoire qui nous fait honte. 

Michel Teychenné




L'INTERVIEW DE BRUNO LAVIELLE PARUE DANS LA DÉPÊCHE DU MIDI : 

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CAPI : Bruno Lavielle répond aux accusations

Le Club Ariège-Pyrénées-Investissement sur la sellette

Votre sentiment sur l'audit réalisé par Bruno Mégon, qui parle de « factures non justifiées » et met gravement en cause le fonctionnement du Capi ?

Ce sont des propos mensongers et calomnieux, dirigés contre moi. Je fais l'objet d'une cabale, en raison de différends personnels, entre l'ancien président Frankel et moi-même. Il a pu se sentir tenu à l'écart. Bruno Mégon s'en sert.

Dans quel but ?

Je n'en sais rien. Je ne comprends pas son attitude.

Sur le bilan du Capi, confronté au scandale de Simbiosis, aux difficultés de Saint-Lizier et du Carla-Bayle, au naufrage des Soulades, quelle est votre analyse ?

Des choses concrètes ont été réalisées, à Guzet et à Saint-Lizier notamment. Il y a 700 lits locatifs à Guzet, il n'y avait rien. Saint-Lizier, c'était une ruine, nous avons un hôtel 3 étoiles, un investissement de 15 millions d'euros, et ça n'a rien coûté au Conseil général.

Vous ne regrettez pas d'avoir autant misé sur Alain Lapujade ? Ce n'était pas dangereux de tout confier au même investisseur ?

Je suis tombé sur un escroc. Mais l'Ariège, ce n'est pas la Riviéra. Ce sont les derniers de la classe qui viennent. Je n'avais que lui. Si Guzet, c'était Ax-les-Thermes, ce serait différent. Je me suis attaqué aux bébés malades.

Et vous avez eu un canard boiteux ?

Un canard boiteux, mais un canard vivant… Bien sûr, je ne suis pas fier de tout ce qui s'est passé. J'aurais aimé pouvoir triompher. Mais des choses ont été faites. On s'en rendra compte.

Sur les problèmes de facturation du Capi, dont fait état Bruno Mégon, que dites-vous ?

Toutes les factures sont justifiées. Il y a beaucoup d'approximations dans ce rapport, sur des factures de restaurant par exemple. Pour l'une d'elle, une soirée de réveillon, je n'étais dans le restaurant chic dont il parle, mais à Orléans, hospitalisé !

Et cette somme versée à une élue de l'Essonne, 20 000 €, pour une entrevue avec le ministre Borloo ?

D'abord, elle n'était plus élue, mais responsable d'un cabinet de communication. Et j'ai effectivement obtenu une entrevue avec le cabinet de Jean-Louis Borloo, au sujet de l'E9.

C'est une forme de lobbying assez particulière, non ?

Vous pensez que ça se passe comment, à Paris ? Le lobbying, c'est avant tout une question d'argent. C'était de la mise en relation. Et pour une telle prestation, ce n'était pas cher payé.

Et la somme versée par l'entreprise Colas, dont parle Michel Bégon dans son rapport ?

Là encore, c'était une forme de lobbying. J'attendais des retombées sur le dossier de l'E9. Colas m'aide et m'a aidé sur ce dossier.

Et cette fête, en 2009, lorsque vous avez reçu la Légion d'Honneur. Cent cinquante invités, et payée sur les fonds du Capi ?

D'abord, c'était aussi la fête du Capi, et tous les membres de l'association étaient invités. J'ai payé pour mes invités personnels. Et je peux vous fournir les chèques ! Les accusations de Michel Bégon sont fantaisistes, et infondées, à la limite de la diffamation.

Vous n'envisagez pas de déposer plainte ?

Non, par pour l'instant. Je veux avoir la paix. Mais le dossier est prêt, chez mon avocat.

Quelles sont, aujourd'hui, vos relations avec l'Ariège, et le président du conseil général, Augustin Bonrepaux ?

J'ai de bonnes relations avec Augustin Bonrepaux. Il m'a toujours défendu contre les accusations de Michel Bégon. Quand il a eu ce pport, il m'a demandé des explications, bien entendu. Je l'ai rencontré avec Alain Juillet, le nouveau président du Capi, qui l'a en grande partie rassuré. Par la suite, il y a eu le rapport de l'expert-comptable, qui confirme qu'aucune irrégularité n'a été commise dans la gestion du Capi.

A l'époque, septembre 2010, vous avez évoqué la question de ce rapport avec d'autres élus ariégeois ?

Non. Mon patron, de toute façon, c'était Augustin Bonrepaux. Je n'allais pas en parler avec les 21 conseillers généraux ariégeois.

Ni avec Jean-Noël Fondère, vice-président en charge des finances, qui explique avoir découvert ce rapport très récemment ?

Je n'en ai jamais parlé avec lui. On s'est vu une fois, peut-être. Mais sa réaction m'étonne en un peu. En tant que trésorier du département, il devait avoir les chiffres. Il pouvait poser des questions.

Comment Alain Juillet s'est-il retrouvé à la tête du Capi ?

Ca s'est fait lors de l'assemblée générale, lorsque Michel Bégon a présenté son rapport. Jean-Louis Frankel était absent, pour des raisons de santé. Alain Juillet a alors pris les commandes.

Il était démissionnaire ?

Tout a été fait dans les règles.

Il se dit qu'on ne vous voit plus au Capi. Où en êtes-vous aujourd'hui, de votre rôle au Club-Ariège-Pyrénées-Investissement ?

J'ai été obligé de prendre du recul, pour des raisons de santé. Mon médecin m'a « assigné à résidence » chez moi, dans le Loir-et-Cher. Mais je continue à assumer mes fonctions, sachant que je n'effectue plus qu'un tiers-temps depuis un an (1). Le Club continue ses cycles de conférence. Il fonctionne parfaitement.

Et ensuite ?

Je prends ma retraite à la fin de l'année. J'ai 68 ans. J'ai envie de prendre un peu de repos.

D'autres continuent plus tard !

Je ressens du dégoût. Ma fin d'activité, de toute façon, est prévue dans mon contrat. Le club est important, il doit continuer. Moi, j'ai fait mon temps.


Un ancien agent secret à la présidence du Capi

Voilà un parcours qui ne laisse personne indifférent, et une personnalité qui provoque même quelques critiques assez vertes dans le département : le nouveau président du Club-Ariège-Pyrénées-Investissement figurait voici peu parmi les effectifs de la DGSE. Alain Juillet a pris les rênes du Capi voici un an, alors que Michel Bégon venait de présenter son rapport au vitriol sur le fonctionnement de la structure (notre précédente édition). Les choses étaient menées façon commando : le président Jean-Louis Frankel démissionnait, Michel Bégon était privé de ses fonctions et Alain Juillet prenait la présidence de « la tête de pont de l'Ariège » à Paris. Or, cet homme, au parcours prestigieux dans le monde économique, est également un ancien des services secrets et membre influent de la Grande Loge Nationale de France, plutôt marquée à droite. Il est d'ailleurs souvent cité comme le « pilier » du comité des sages de l'Obédience, aujourd'hui dans l'œil de cylone, et placée sous administration judiciaire.

Une loge très particulière

Sur cette loge très particulière, où les membres prêtent serment sur la Bible, dont les femmes sont exclues et très isolée dans le monde de la franc-maçonnerie, beaucoup a été dit et écrit. Et notamment les avertissements de certains de ses membres, qui s'inquiétaient de la dérive affairiste de cette Loge puissante, forte de plusieurs milliers d'initiés. Ce mercredi, Augustin Bonrepaux, président du conseil général, a commenté la personnalité d'Alain Juillet en ces termes : « J'entends des critiques, ici ou là. Je pense que, pour la défense de l'Ariège et de ses intérêts, toutes les bonnes volontés sont bonnes à prendre ». Officieusement, on comptait beaucoup sur son carnet d'adresse pour vanter notre département.

Enfin, Alain Juillet n'est pas étranger en Ariège. Il y a passé quelque temps, alors que son père y était préfet. Nous sommes dans les années « 60 ». « J'étais alors militaire, confiait Alain Juillet à « La Dépêche », en 1964. Je venais en Ariège pendant les week-ends. C'est ainsi que j'ai noué des amitiés durables et gardé un amour des paysages de ce département ». Militaire ? Alain Juillet faisait alors partie des commandos parachutistes de la division « action » du Sdce, ancêtre de la Dgse. 
 

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 16:03

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gudpho.jpg   Photo parue dans La Dépêche cette semaine, où l’on peut voir Monsieur Lavielle avec Madame Patriat, la directrice de la société Exirys, une officine de communication qui travaille avec le CAPI. D’après son site, Exirys a obtenu des contrats (publics?) en Ariège. Le président de cette société n’est autre que Philippe Cuignache, ancien président du GUD et directeur de la campagne pour les présidentielles de 1988 dans les... Hauts-de-Seine !


CI-DESSOUS :

1) C'est quoi le GUD?
2) Le blogue de Philippe Cuignache
3) La fiche d'entreprise d'Exirys

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 14:06
A l’occasion de l’inauguration de l’Espaci Occitan de la calendreta de Pamias et du 900e anniversaire du nom de Pamiers, Michel Teychenné, président du Groupe de gauche au conseil municipal, a écrit à André Trigano, maire de Pamiers, pour demander que les panneaux indicateurs des limites de la ville soient dorénavant bilingues français-occitan.

Le 900e anniversaire du nom de Pamiers est en effet l’occasion de rappeler les racines occitanes de notre ville et d’en être fiers. Pamias, prononcé “Pamios”, est le nom occitan de Pamiers durant toute l’histoire très riche de notre ville. Nom toujours vivant dans notre mémoire collective et qui ne doit pas disparaître.
 
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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 11:53

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Aujourd’hui, le Club Ariège Pyrénées Investissement (CAPI) est dans la tourmente. Des accusations graves concernant sa gestion circulent sur le Net . Pourtant, cela ne doit pas nous empêcher de faire une analyse plus fine des raisons de son échec cuisant.

En 2005, à la demande insistante du CAPI, le Conseil municipal de Pailhès avait rencontré Alain Lapujade de la société Symbiosis. Le Château de Pailhès, alors en vente, intéressait ce promoteur qui souhaitait que la Mairie de Pailhès l’achète pour le lui confier afin d’en faire un hôtel de luxe, avec village de vacances dans le parc.

J’étais à l’époque premier adjoint. J’ai pu constater au cours de cette réunion le « bagou » de ce Monsieur, mais aussi la légèreté de ses connaissances touristiques et de ses analyses économiques. Professionnel et universitaire reconnu du tourisme depuis 20 ans, j’ai pu sans difficulté le pousser dans ses retranchements, mettre en lumière le côté mirifique et illusoire de son projet. La réunion tourna court, et le Conseil municipal ne donna pas suite.

J’ai alerté plusieurs camarades socialistes du Conseil général de mes doutes et de mes craintes sur la fiabilité de cet individu, et aussi sur la vision par trop libérale et déconnectée de la réalité touristique ariégeoise du chargé de mission du Conseil général et secrétaire général du CAPI. Ça ne m’a valu que critiques et sarcasmes : à l’époque, il n’était pas de bon ton de s’interroger sur l’efficacité du CAPI...

Pendant la campagne des régionales de 2010, j’ai accepté de faire un débat avec Gérard Onesta, tête de liste régional d’Europe Écologie/Les Verts, sur le thème du développement touristique, salle Espalioux à Pamiers. Cela m’a permis de défendre la politique de la Région en matière touristique, basée sur un développement maîtrisé et cohérent. En réponse aux questions de la salle, notamment sur l’action du CAPI, j’ai renouvelé mes interrogations sur une politique uniquement basée sur des promoteurs immobiliers qui font leurs « choux gras » de politiques de défiscalisation (pas vraiment des politiques de gauche) et qui n’ont pas d’expérience dans la gestion et l’aménagement touristiques. Position que j’ai toujours défendue comme universitaire spécialiste du tourisme ou comme député européen membre de la commission « Transport et Tourisme ». Cela m’a valu les foudres du président Bonrepaux devant la Commission nationale des conflits du Parti socialiste, en juillet dernier. Je cite le rapport écrit remis par Augustin Bonrepaux à la Commission des conflits : « Il (Michel Teychenné) a simplement profité de cette occasion pour critiquer certaines politiques de développement économique mises en œuvre par le Conseil général socialiste de l’Ariège, notamment en matière de tourisme hivernal... »

Le bilan du CAPI en matière de développement touristique de l’Ariège est particulièrement calamiteux, avec une série record de faillites : à Quérigut-Le Pla, à Guzet, à Aulus, à Saint-Lizier et au Carla-Bayle, avec un coût financier, mais aussi humain, colossal pour les entreprises et les épargnants. Tous les dossiers d’investissements touristiques portés par le CAPI sont en faillite, ce qui démontre un vrai problème de méthode et de savoir-faire. 

Il ne faut pas oublier qu’en 2007 et 2008, le CAPI était aussi le promoteur du « projet mégalomane » de transfert de l’aéroport de Blagnac à Mazères-Saverdun, projet irréaliste et surtout aberrant sur les plans de l’aménagement du territoire, du transport, de l’écologie et des finances. Ce projet n’était de plus même pas relié aux réseaux LGV, sans que les promoteurs s’en inquiètent... J’avais à l’époque écrit un article « de fond » dans la presse pour expliquer pourquoi ce projet était mort-né, irréaliste et dangereux. Ce projet a créé pas mal d’émoi et d’opposition en Basse-Ariège, grâce aux bons soins et aux moyens du CAPI... 

Enfin, le rapport de l’ancien trésorier du CAPI, énarque, et ancien Contrôleur Général économique et financier de l’État (quand même!). qui circule sur le Net, a de quoi inquiéter quant à la rigueur financière et morale de cette structure financée par nos impôts. Il pointe des faits d’une extrême gravité, qui doivent être vérifiés – surtout en un moment comme maintenant où l’argent public est rare et où l’on demande en particulier aux associations culturelles et sportives du département et aux personnels du Conseil général de faire des économies et de réduire les dépenses les moins nécessaires. Que dire alors aux associations humanitaires qui luttent au quotidien contre la misère et la malnutrition face à de telles gabegies et de tels frais de bouche et de réceptions? 

Mais ces informations nouvelles viennent se surajouter à un naufrage économique et social annoncé, où l’amateurisme, l’appât du gain grâce à des « produits immobiliers » basés sur la défiscalisation et une méconnaissance profonde du secteur du tourisme se sont conjugués pour arriver aux résultats que l’on connaît aujourd’hui. 

Michel Teychenné

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 10:56
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Pamiers. Pas d'accompagnement religieux au crématorium
Le crématorium de Pamiers, au sein duquel, Bruno Novarino avait prévu une salle pour les cérémonies religieuses, jamais fréquentée par les hommes d'église de l'évêché de Pamiers./ Photo DDM M.S
Le crématorium de Pamiers, au sein duquel, Bruno Novarino avait prévu une salle pour les cérémonies religieuses, jamais fréquentée par les hommes d'église de l'évêché de Pamiers./ Photo DDM M.S
Le crématorium de Pamiers, au sein duquel, Bruno Novarino avait prévu une salle pour les cérémonies religieuses, jamais fréquentée par les hommes d'église de l'évêché de Pamiers./ Photo DDM M.S

Le parc du crématorium de Pamiers est totalement achevé. Le complexe funéraire accueillait, samedi, les visiteurs qui souhaitaient en faire le tour. L'endroit est sans conteste apaisant, pourtant en cette journée portes ouvertes, quelques voix s'élèvent au fond du jardin. Un groupe de personnes, venu découvrir le lieu et se renseigner sur les procédures, s'indignent du fait qu'aucun accompagnement religieux ne peut être réalisé au sein du crématorium.

Le bien-être des familles

Cette situation laisse à Bruno Novarino, directeur du complexe funéraire ACF Galvez, un goût d'inachevé : « Nous avons donné beaucoup de nous pour ce projet, notre but était de créer un endroit où les familles se sentent bien dans ce moment difficile. Nous tentons de donner une vision nouvelle de ces endroits et de la crémation plus particulièrement. Par exemple, dans le parc, il y a ce préau où les familles peuvent se retrouver, certaines organisent des pique-niques. Il faut rendre ces lieux de souffrance plus humains, la réaction de l'évêché de Pamiers est un grand retour en arrière. »

Une salle de cérémonies est mise à disposition gracieusement mais pas un homme d'église de l'évêché de Pamiers n'y a encore mis les pieds. « A Montauban, nous avons créé le même complexe funéraire et lors d'une incinération, une célébration a lieu à l'église, suivie d'un accompagnement religieux au crématorium, il n'y a pas de problème. »

Le directeur a invité l'abbé Bertrand de Sentenac, de la paroisse de Pamiers, à discuter sur le sujet. « Il m'a répondu que Jésus avait été inhumé et que l'église n'était pas favorable à la crémation ». Il y a 15 jours, Bruno Novarino recevait une circulaire de l'évêché fixant des « orientations ». La question de l'accompagnement religieux sur place n'y est pas clairement tranchée, seule une référence à «l'église bâtiment » et la préférence pour l'inhumation sont stipulées. Les gérants et certains clients du crématorium regrettent cette position et espèrent que les mentalités finiront par évoluer.


Le chiffre : 420

crémations > depuis l'ouverture. En juillet 2010, cela représente 50% de l'activité du complexe funéraire.


La crémation de plus en plus choisie

Au sein du complexe funéraire, l'incinération (crémation) représente 50 % de l'activité, l'inhumation (enterrement) occupe le reste. Avant l'implantation de ce crématorium, les Ariégeois devaient aller jusqu' à Montauban, Trèbes ou Cornebarrieu. Aujourd'hui, les proches peuvent se rendre à Pamiers. Une option qui manquait à l'Ariège quand on sait que la crémation est choisie par 30 % des Français. Le complexe ACF Galvez propose aussi un service de pompes funèbres mais travaille également en collaboration avec les trois sociétés implantées sur Pamiers.

plus

HOMMAGE À MONSEIGNEUR PERRIER

 

L’Évêché de Pamiers et le curé de Pamiers refusent aujourd’hui l’accompagnement religieux au crématorium de Pamiers. L’an dernier, c’était l’église du Camp qui était refusée à la chorale du Téléthon pour raison de recherche sur des cellules d’embryons! Il y a 15 jours, c’est une « procession sauvage» menée par le curé de Saverdun qui descendait la rue de la République avec image de la Vierge, cierges, chorale et banderole annonçant « Jésus sauve la famille ».

Pourtant. l’Église de France ne refuse ni le Téléthon, ni la crémation. Assistons-nous à une dérive intégriste en Ariège? Depuis quelques années, les soutanes et les robes de bure, mais aussi les anathèmes, refleurissent dans notre département.

Depuis la séparation des Églises et de l’État, ce sont nos impôts qui entretiennent les églises de nos villes et de nos villages pour qu’elles puissent rester des lieux de culte – souvent peu ou pas utilisés d’ailleurs : une charge très lourde pour les communes. Certains ne devraient pas l’oublier.

Il serait souhaitable que, comme au temps de notre ancien évêque Monseigneur Perrier, le dialogue et l’ouverture d’esprit président aux relations entre la Ville de Pamiers, la société laïque, l’Évêché et le curé de Pamiers.

Depuis le départ de Monseigneur Perrier, homme de foi et de dialogue, véritable humaniste, nous prenons chaque jour la mesure du vide qu’il a laissé.

Michel Teychenné
 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 20:45

D’abord, je voudrais remercier M.Trigano de nous tenir informés de ce dossier. La réponse par courrier du diocèse de Luçon est une fin de non-recevoir aux propositions de la Mairie de Pamiers, d’acheter la chapelle et la tour médiévale et d’ouvrir au public les jardins. Je suis assez amusé que le signataire de ce courrier ait le “toupet” de demander en plus des subventions municipales pour l’entretien de la chapelle. Si l’Evêché de Luçon souhaite en rester propriétaire, il devra au minimum entretenir la chapelle sur ses deniers...

Pour les élus de Gauche, ce courrier ne change rien. Nous souhaitons que la Mairie utilise son droit de préemption pour acheter le Carmel pour son compte ou celui de la Communauté de Communes, comme cela a été le cas pour la discothèque La Roue  achetée directement par la Mairie qui a trouvé 800 000 euros hors budget  sans problème, une question de volonté politique. C’est la seule solution pour rendre le Carmel aux Appaméens et préserver ce joyaux architectural de notre patrimoine de l'appétit des promoteurs.
 

 

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