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A R C H I V E S

22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 12:38

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Depuis des mois, le Groupe de gauche dénonce les graves dérives financières de l’École de Musique : un déficit annuel de 600 000 euros et le projet somptuaire d’un nouveau bâtiment « hors de prix » de deux millions d’euros, à la seule charge de la Mairie et sans aucune subvention.

La moitié des 350 élèves sont extérieurs à Pamiers. L’École de Musique a une vocation intercommunale. Elle doit être prise en charge par la Communauté des communes du Pays de Pamiers (CCPP), et non par le seul budget de la Mairie de Pamiers.

Les tarifs doivent être les mêmes pour tous les habitants de la Communauté de communes. Le Groupe de gauche refuse la sélection par l’argent pour l’accès des jeunes à la musique. Il demande au maire-président de la CCPP que ce soit la Communauté des communes qui prenne en charge l’École de Musique, une tendance générale ailleurs en France. Pour l’instant, c’est un refus absolu. Les Appaméens apprécieront la méthode... et les factures!

Michel Teychenné
Groupe de gauche


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Douche froide pour beaucoup de parents des élèves de l'école de musique: pour certains, les frais d'inscription passent de 210€ à 300€.

Les familles des élèves de l'école de musique devront sortir, pour certains, près dune centaine d'euros de plus que les années précédentes, s'ils veulent continuer à suivre des cours à Pamiers. Une hausse particulièrement marquée pour les élèves n'habitant pas la commune. «Le prix passe, pour eux, de 210€ à 300€ pour l'année, détaille Patricia Héon, présidente de l'association des parents d'élèves de l'école. Pour les Appaméens, la hausse est de 25 à 30%. Plusieurs familles se demandent si elles vont pouvoir inscrire leur enfant cette année. En outre, plus de la moitié des élèves de l'école de musique n'habitent pas la commune. Cette augmentation pose vraiment la question, pour nous, de la démocratisation de la culture à Pamiers», poursuit Patricia Héon.

Les parents se sont mobilisés, et quelques uns ont témoigné de leur colère, par écrit. Les doléances en question devraient être présentées à la municipalité dans les plus brefs délais. Roger Ribaute, conseiller municipal, estime que c'est aux familles de faire le nécessaire afin de payer une somme moindre: «Il suffit qu'elles aillent trouver le maire de leur commune afin que celui-ci leur accorde une aide financière.» En face, les parents rêvent d'une gestion intercommunale, qui simplifierait les choses, mais savent pertinemment que «la mairie de veut pas en entendre parler. Mais il faudrait au moins que les communes passent une convention avec l'école», suggère la représentante des parents d'élèves.

«Je ne comprends pas pourquoi la piscine propose des tarifs pour les habitants des communes alentours, et pas l'école de musique, objecte ce père de famille de La Tour du Crieu, dont, cette année, un seul de ses enfants suivra des cours de musique. Il y a une réelle inégalité à ce niveau. L'enseignement est de grande qualité, mais on tend vers l'élitisme.» Le mot est lâché.Les parents paieront-ils alors le prix fort cette année ? Démarcheront-ils le maire de leur commune? La municipalité appaméenne n'est, en tout cas, pas inquiète. «Les inscriptions ne vont pas diminuer, c'est certain. La réputation de notre école est plus forte, d'autant plus avec l'agrément que nous venons d'obtenir (lire ci-dessous), affirme Roger Ribaute. Et de toutes façons, nous sommes encore bien au-dessous des tarifs classiques.»
 

Repères
Prêts d'instruments : ont-ils diminué avec les CHAM?

L'association des parents l'élèves de l'école de musique pointe également du doigt la baisse du nombre de prêts d'instruments aux élèves. D'après eux, «cela est du aux classes à horaires aménagées, les CHAM, qui existent depuis deux ans. La plus grande partie des instruments sont prêtés à ces élèves, les manuels sont également gratuits pour eux.»

Roger Ribaute dément l'affirmation: «Les personnes qui disent cela sont jalouses. Les CHAM ont été mal acceptées, c'est vrai. Pourtant, le prêt se fait toujours de la même façon, autant aux élèves classiques, qu'aux élèves des CHAM.» Les jeunes musiciens bénéficient donc du prêt d'un instrument, pendant leur première année d'apprentissage. De quoi éviter un investissement trop important aux familles et permettre à l'élève de ne pas s'engager dans la pratique d'un instrument dès le premier jour.

Pamiers. La ville reçoit l'agrément pour transformer l'école en un conservatoire

La Ville de Pamiers vient tout juste d'apprendre la bonne nouvelle: son école de musique devient désormais conservatoire. «Nous avons reçu l'agrément ministériel «conservatoire à rayonnement municipal», précise Roger Ribaute. Nous l'avons obtenu pour une durée de cinq ans, reconductibles.»

Pour les responsables de l'école, il s'agit là d'une vraie récompense, «une grande nouvelle», pour reprendre les mots de l'élu. «C'est l'aboutissement de tout un travail que nous menions depuis longtemps.»

Qu'est ce qui justifie alors un tel agrément? Pour Roger Ribaute, «les classes à horaires aménagés y sont pour beaucoup, mais d'une façon générale c'est note réputation, obtenue notamment grâce au travail de Monsieur Goudy qui est récompensé. » Pour le public, le changement ne sera pas flagrant. On pourrait facilement croire que l'augmentation des tarifs d'inscription est liée à ce nouveau statut, mais la municipalité est formelle, «ça n'a rien à voir.» Du côté des enseignants, travailler dans un conservatoire implique pour eux de posséder un diplôme d'état.

Le côté honorifique de l'agrément conforte ainsi la municipalité dans l'idée que «Pamiers est la ville de la musique. Nous l'avons bien montré, et avec les nouveaux locaux dans lesquels nous installerons le conservatoire, d'ici un an, cela continue.»

La Dépêche du Midi, 22 septembre 2011 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 10:28

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François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, était hier à Pamiers à l’invitation de Michel Teychenné et du collectif des soutiens ariégeois à François Hollande. Il a animé une réunion publique de soutien à François Hollande, à 18 h 30 salle Espalioux, qui a rassemblé une assistance attentive d’une soixantaine de personnes, dont beaucoup issues de la société civile appaméenne. François Rebsamen a été le numéro 2 du PS au côté de François Hollande, premier secrétaire, et fondateur avec l’euro-député Vincent Peillon du courant Espoir à Gauche, qui rassemble au sein du PS les « rénovateurs ». 

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François Rebsamen a défendu hier soir la reconquête des couches populaires, la priorité à la jeunesse, la reconnaissance de la France dans sa diversité, la justice sociale, l’efficacité économique, et aussi une stratégie assumée de large rassemblement. Il a rappelé que les Français attendaient une modernisation des pratiques politiques et des comportements, et la nécessité pour le PS d’emmener une nouvelle génération aux affaires de la France : « Il est temps de changer de génération. L’équipe autour de François Hollande ne comporte qu’un seul ancien ministre, mais comprend des hommes et des femmes qui ont fait leurs preuves sur le terrain. Nous ne devons pas refaire les gouvernements de 88 ou 97. » Il a insisté sur la détermination de François Hollande, sur sa cohérence entre les discours et les actes. Il a rappelé,  que « François Hollande, lui, n’est pas un héritier, mais a conquis Tulle et la Corrèze, fief réputé inexpugnable de la Chiraquie ». 

François Rebsamen a lancé un appel aux Ariégeoises et les Ariégeois à donner l’exemple et à se mobiliser pour les primaires citoyennes du 9 octobre, en votant massivement pour François Hollande. Puis, avec le Député européen Kader Arif qui l’accompagnait, il a rejoint Toulouse pour une autre réunion de soutien à François Hollande à la fédération du PS.

DEUX LIENS :

 hollandetableau    eagtableau

 

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 15:02

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La Taxe sur la Publicité existe à Pamiers depuis longtemps, mais elle n’était pas vraiment appliquée par la Mairie. Seuls les déclarants volontaires étaient taxés... Une drôle de conception de l’égalité devant l’impôt. Depuis la réforme nationale de cette taxe, maintenant appelée TPE, pour Taxe sur la Publicité Extérieure, les critères n’ont pas beaucoup changé. Les petites entreprises ou les petits commerçants ne sont toujours pas concernés s’ils ont moins de sept mètres carrés de publicité extérieure, ce que le Groupe de gauche approuve totalement. 

Le vrai changement c’est que cette année, les graves problèmes financiers de la Mairie ayant réveillé notre « Grand Argentier », la Mairie a écrit il y a quelques semaines à toutes les entreprises concernées pour leur indiquer le montant de la TPE à payer en 2011. Mais face à la montée aux créneaux de certains adjoints au maire et du lobby appaméen « anti-taxe sur la publicité », le maire et le « Grand Argentier » font aujourd’hui marche arrière à toute vitesse, par voie de presse : ils annoncent rien de moins que la suppression de la TPE pour 2011.

Le maire et le premier adjoint (et président de la commission des finances), au lieu de choisir la concertation, que proposait le Groupe de Gauche et par exemple relever le seuil de 7 mètres carrés à 10 pour ne pas pénaliser les petites et moyennes entreprises,le maire et son premier adjoint ont choisi de céder devant les grandes enseignes de la distribution et de capituler en rase campagne.Le coût pour les appaméens sera lourd.   

Après la suppression de la Taxe Professionnelle, qui a coûté 2 millions d’euros par an à la Ville de Pamiers, c’est un nouveau « cadeau royal » et un manque à gagner de 200 000 euros pour le budget municipal, que tout le monde devra bien éponger ! Au moment où les Appaméens reçoivent leurs Taxes Foncières et bientôt leurs Taxes d’Habitation, ils apprécieront ce « cadeau du maire et du premier adjoint » fait avec leur argent!

Michel Teychenné


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LES ENSEIGNES DES COMMERÇANTS NE SERONT TAXÉES QU'EN 2013

Soulagement pour les commerçants de Pamiers. La lettre envoyée par la mairie était destinée à les informer de l'entrée en vigueur de la future Taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE). Rien à payer. Pour l'instant.


Un gros « malentendu ». Voilà comment le maire, André Trigano, définit cette lettre reçue par les commerçants de la ville durant l'été. Un courrier qui recensait les panneaux publicitaires et inscriptions de tous les magasins de la ville. Les commerçants découvraient alors le montant à payer...« à titre d'information », précise monsieur le maire.

Où en est la mise en application de cette taxe ?


André Trigano : La décision est prise, reste à la présenter au conseil municipal et à informer tous les commerçants de manière un peu plus claire. La mise en recouvrement se fera sur l'année 2013. Pas d'affolement !

Comment expliquez-vous cette interprétation de la part des commerçants ?


La lettre d'information a été envoyée pendant les vacances. Nous aurions dû attendre la rentrée afin de pouvoir répondre aux questions éventuelles. Les termes de cette lettre, qui n'était en fait qu'une simulation de calculs de la taxe, pouvaient effectivement se révéler complexes et beaucoup de commerçants appaméens ont cru qu'ils devaient payer avant la fin du mois de septembre. En fait, nous leur demandions de nous répondre avant cette échéance afin de savoir quels panneaux publicitaires ils souhaitaient conserver.

Les commerçants pourront ainsi enlever certaines enseignes ?


Tout à fait. Ils ont du temps pour y réfléchir puisque la demande de mise en recouvrement n'arrivera qu'à partir du 1er janvier 2012 et ils auront plus de 6 mois pour envoyer leur déclaration.

Pourquoi appliquer la TLPE aujourd'hui ?


Cette taxe est facultative mais il est temps de dépolluer le paysage de ces grands panneaux publicitaires. C'est un choix politique et aujourd'hui, les commerçants peuvent agir en connaissance de cause. 

La Dépêche du Midi, 17 septembre 2011 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 09:52

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 09:37

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Suite à l’article paru dans La Dépêche du Midi du 13 septembre au sujet de l'ITE de Gabrielat et des gravières de Saverdun (voir ci-dessous), voici la position du Groupe de gauche à la Mairie de Pamiers.

PAMIERS / EXTENSIONS DE GABRIELAT : PROBLEMES DE FINANCEMENT ET « PETITS ARRANGEMENTS ENTRE AMIS » ?

Le projet d’extension de la zone industrielle de Gabrielat a été voté par la CCPP avec la création d’un ITE, ou Itinéraire de Transport Embranché. Autrement dit, un accès privatif à la voie de chemin de fer. Ce projet est le plus coûteux de la mandature, puisque son budget total hors taxe atteint 8 677 000 d’euros. Sous réserve de l’obtention de toutes les subventions demandées et de la vente de tous les terrains à des entreprises, il devrait selon le plan de financement voté... engendrer un déficit de 2 332 000 euros HT (dont 1,6 millions pour le seul ITE), rien de moins.


Le Groupe de gauche a d’abord découvert à la lecture du dossier de la Communauté des Communes de Pamiers, qu’aucune des entreprises concernées par ce projet très onéreux ne participera d’un euro au financement de l’ITE . Pas même le promoteur Urban Estate, qui n’a signé qu’une vague promesse d’achat de terrain... sans verser un centime. Ni non plus l’opérateur ferroviaire privé, donc autre que la SNCF, pressenti par la Mairie. Et pourtant, cet opérateur est directement concerné, car il s’agit de faire rouler ses trains ! Seuls les impôts seront mis à contribution pour financer les futurs bénéfices de ces entreprises.

Le Groupe de gauche est favorable à la création d’un ITE à Gabrielat, mais exige un cofinancement avec les entreprises concernées, à la hauteur du déficit prévu. Cela d’autant plus que la taxe professionnelle ayant été supprimée, ces investissements pèsent désormais sur la seule population. 


Plus grave encore, le Groupe de gauche vient d’apprendre que l’ITE prévu sur Saverdun afin de desservir les gravières entre le Vernet et Saverdun, ce qui représente des dizaines et des dizaines de camions par jour, ne se ferait sûrement pas! De plus « certains » adjoints au Maire de Pamiers se sont engagés à ce que le chargement des trains se fasse à Pamiers-Gabrielat : une économie substantielle pour les entreprises concernées (pas d’embranchement ferroviaire à financer), mais des nuisances graves, de la pollution, du bruit, des risques pour la circulation, des problèmes pour les riverains et utilisateurs de la RN 20, et une facture salée pour les Appaméens.

Ce « petit arrangement entre amis » soulagerait le Maire de Saverdun et président de la Communauté de communes de Saverdun, de même que les exploitants des gravières, du lourd investissement d’un ITE  sur leur territoire.  M. Caléja  garderait en plus les taxes et impôts versés par ces entreprises...  et transférerait  les nuisances et la facture à la Communauté des Communes de Pamiers et aux Appaméens, ce qui serait scandaleux !

Le Groupe de gauche à la Mairie de Pamiers

PLUS :


gabrielatdebat


C'est l'une des réalisations phares de l'année 2012. Une ITE (installation terminale embranchée) sera réalisée dans le courant de l'année prochaine. Il s'agit d'un embranchement raccordant une zone d'activité, ici Gabriélat, au réseau ferré national. Autrement dit, une facilité pour le transport des marchandises, pour les entreprises présentes sur le secteur.


Les entreprises contribuent-elles au financement ?

Coût de l'opération : « 1,6M d'€, une fois les subventions retirées », annonce André Trigano, président de la communauté des communes, maître d'ouvrage. Pour l'opposition, c'est « un scandale financier, car ce sont les Appaméens et non les entreprises qui vont utiliser l'ITE qui le financent. » « C'est ridicule, répond André Trigano. Les entreprises branchées dessus ont acheté un terrain viabilisé. Elles ont donc automatiquement participé au financement en payant l'aménagement du terrain. »


Deuxième reproche de la part du groupe de Gauche, la crainte que le projet d'ITE sur Saverdun soit abandonné et pénalise Pamiers, héritant des trains dont le chargement aurait dû se faire plus au nord… « Si cette information était confirmée par la Mairie de Pamiers, ce serait une aberration pour l'aménagement du territoire, pour l'environnement, la pollution, la circulation (une noria de camions) », argumente Michel Teychenné, président de l'opposition.

En face, André Trigano répond que concernant les Saverdunois, « je ne sais pas et je ne veux pas savoir. C'est un grand débat chez eux, et pour l'instant, à chacun ses problèmes. » La Gauche pourrait bien pourtant le forcer à « savoir », puisqu'elle affirme vouloir « demander à monsieur le maire d'inscrire cette question, en urgence, au prochain conseil municipal ».


En attendant, les travaux se poursuivent. Comme prévu, ils devraient prendre fin en juin 2012, date à laquelle l'embranchement serait opérationnel.

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 14:10

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Ce samedi 10 septembre, dans le superbe cadre du Château de Montlaur dans le Lauraguais, se sont tenus les « Rendez-vous de l'Europe »organisés par Kader Arif, député européen de notre région et tête de liste PS aux élections européennes dans le Grand Sud-Ouest.

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Ces Rendez-vous de l’Europe rassemblent chaque année des leaders d’opinion et des acteurs majeurs du monde socio-économique et de la politique, mais aussi des militants politiques du Parti Socialiste Européen, du PS et d’autres formations de gauche autour de thématiques européennes.

Le thème de la rencontre était cette année :  « Crises, révolutions et émergence de nouvelles puissances : quelle place et quel rôle de l'Europe dans le monde? »

Le plateau d’intervenants était de très grande qualité, puisque sont intervenus :

Lionel Jospin, Ancien Premier Ministre (France)

Massimo D'Alema, Président de la Fondation Européenne d'Etudes Progressistes, ancien Président du Conseil (Italie)

Martin Schulz, Président du Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement Européen (Allemagne) et futur Président du Parlement Européen (à partir du 1er janvier 2012)

Le modérateur était Jean-Christophe Giesbert, journaliste et écrivain bien connu dans notre région.

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Lionel Jospin s’est attaché à analyser en profondeur les crises multiples qui frappent le monde aujourd’hui pour ensuite, avec sa rigueur intellectuelle et son expérience, mettre en perspective les défis actuels de l’Europe. Il a particulièrement insisté sur les dérives actuelles du découplage entre l’économie réelle et la financiarisation mondiale, en saluant à ce sujet les travaux de l’économiste toulousain François Morin. Il a ensuite longuement analysé les révolutions arabes et leur incidence sur un nouvel équilibre méditerranéen, et a conclu sur les réorientations urgentes des politiques européennes.

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Martin Schulz, « patron des députés européens socialistes et démocrates », est intervenu avec sa faconde et sa combattivité naturelles au sujet des erreurs et fautes des droites européennes qui dominent aujourd’hui largement le Conseil Européen et le Parlement. Il a illustré le combat quotidien que mènent les parlementaires socialistes. Il a rappelé comment les gouvernements de droite, pour sauver les banques, ont su trouver 3 400 milliards d’euros en quelques jours, sans le moindre débat au sein des parlements nationaux. Parallèlement, il a souligné les difficultés actuellement éprouvées afin de mobiliser 750 milliards pour la crise des dettes souveraines, pourtant directement lié au plan de sauvetage des banques! Il a enfin raillé Nicolas Sarkozy qui, il y a trois ans au Parlement Européen, « parlait comme Karl Marx en exil » et qui aujourd’hui refuse les euro bonds et la taxe sur les transactions financières.

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Massimo D’Alema est intervenu sur le thème « Comment l'Europe peut-elle sortir de la crise ? ». Sa réponse : en étant unie. L'Europe ne pourra désormais jouer le rôle d'une puissance mondiale que si elle est unie et cohérente avec ses valeurs. Le monde de l'après-guerre, du Conseil de sécurité de l'ONU, est fini. Il faut faire preuve de solidarité, notamment, évidemment, avec la Grèce, émettre des euro bonds pour constituer un fonds de garantie de la dette européenne. La seule solution, c'est l'Europe, mais une Europe différente de celle qui est proposée actuellement par la majorité des gouvernements de droite qui la dirigent. Que peut proposer la gauche européenne ? La gauche n'a pas une tâche facile, car elle devra conjuguer rigueur et croissance. On voit que la droite au pouvoir n'a pas de réponse à la crise. En Italie, Berlusconi a fait des coupes drastiques dans les budgets de l'école et de l'université, mais la dette a quand même augmenté de 7 %. Peut-on faire l'impasse sur la rigueur budgétaire ? Non, mais la rigueur ne suffit pas : il faut une politique de rigueur qui soit juste. Pour le dire de manière simple, ce sont les riches qui doivent payer plus. Le drame de la mondialisation, c'est la hausse des inégalités sociales, à l'autre bout du monde bien sûr, mais aussi chez nous. En Italie depuis 20 ans, le revenu du travail est resté stable pendant que, dans le même temps, le revenu du capital augmentait de 44 %. La gauche devra s'employer à réduire les inégalités sociales, restaurer le pouvoir d'achat et impulser une politique d'investissements dans l'économie verte, la recherche, l'innovation, mais au niveau européen. Aux États-Unis, le président Obama vient d'annoncer un plan massif d'investissements. De ce côté-ci de l'Atlantique, tout ce qu'on a, ce ce sont les contraintes de la Banque centrale européenne. Aujourd'hui, c'est le devoir des campagnes que la gauche doit mener en France, en Italie, en Allemagne : travailler pour des idées communes sur le futur de l'Europe. Il y a là une opportunité historique de ramener la gauche au pouvoir au sein de trois des piliers de la construction européenne et de changer la politique de l'Europe.
(Source, intervention de M. D'Alema : La Dépêche du Midi)

teychenne   INTERVENTION DE
MICHEL TEYCHENNÉ


Je suis intervenu dans le débat pour sensibiliser nos interlocuteurs à la future réforme de la Politique Agricole Commune et aux risques que cette réforme fait courir à l’agriculture et aux territoires ruraux de nos régions.

Je suis intervenu aussi sur les dangers de la financiarisation des stocks alimentaires, ainsi qu'au sujet de la spéculation sur les prix agricoles et sur la nécessaire autosuffisance alimentaire – des pays émergents comme de l’Europe.

J’ai rappelé que le déclencheur des révolutions arabes a d’abord été la forte augmentation des prix du pain et de l’huile.

 


AMBIANCE / QUELQUES PHOTOS


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Encore merci à Kader et à toute son équipe pour cette excellente édition des Rendez-vous de l’Europe. Bravo d’avoir su organiser cet événement exceptionnel.  

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 12:01

zen
PRIMAIRES PS : DU CALME ET DU SANG-FROID S.V.P.


Hier 7 septembre, Martine dégaine à Toulouse contre François. Dans Le Figaro ce matin, Ségolène flingue Martine et François.

Heureusement les militants et les électeurs socialistes sont plus responsables et réfléchis...  L'objectif, c'est de battre Sarko, pas de donner des cartouches à la droite!
 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 20:19

espagneveut

Alors que le gouvernement français vient de renoncer à lâcher une ourse slovène dans le Béarn, les Espagnols, eux, volent au secours de l'ours des Pyrénées. En effet, le gouvernement de la Principauté des Asturies a déposé un projet Life « Nature et Biodiversité » dont l'objectif est la transplantation dans les Pyrénées de quatre ours brun issus de la population des monts cantabriques, de proches cousins, sur le plan génétique, des Pyrénéens.

52 oursons observés

Ce projet Life, préparé avec le ministère espagnol de l'Environnement, est estimé à 22 millions d'euros et, outre les Asturies, concerne d'autres régions comme la Galice, la Cantabrie, la Navarre, l'Aragon et la Catalogne. Il sera cofinancé par l'Union européenne qui doit cependant confirmer son accord. « L'Espagne, comme la France, est soumise à la directive européenne habitat, une législation qui classe l'ours comme espèce prioritaire et impose des mesures de protection et de restauration dans les secteurs où elle est menacée. Le projet Life est une manière pour l'Espagne de répondre à ses obligations » explique François Arcangeli, président de l'association « Pays-de-L'ours-Adet ».

Les efforts engagés depuis 10 ans par la péninsule pour réintroduire l'ours dans les Monts Cantabriques sont aujourd'hui couronnés de succès : 26 ourses suitées et 52 oursons ont été observés au début du printemps 2011 dans la partie occidentale de cette cordillère. D'où l'idée, pour répondre à la directive habitat, de transférer des ourses dans le versant sud des Pyrénées à l'horizon 2012 ou 2013.

Selon François Arcangeli, cette décision pourrait permettre de débloquer la réintroduction avortée d'une ourse en Béarn. « Le parlement et la commission européenne ont été saisis de ce cas. La France ne respecte pas la législation européenne et des sanctions vont être prises ».

La Dépêche du Midi, 7 septembre 2011 

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 11:13

taxepubgauche

La réforme de la Taxe Professionnelle a fait perdre deux millions d'euros par an, à la Ville de Pamiers. Aujourd’hui, la mairie réactive la Taxe sur la Publicité Extérieure. Il faut rappeler que cette taxe existe à Pamiers depuis des années, mais la Mairie en avait fait une taxe « facultative » : seules les entreprises qui déclaraient volontairement en Mairie leurs surfaces publicitaires étaient taxées, sûrement pour les remercier de leur civisme!

Le Groupe de gauche regrette qu’à l’occasion de la réforme de la Taxe sur la Publicité, il n’y ait pas eu de concertation entre la Mairie et les entreprises et commerçants concernés. Cela aurait été une occasion de nettoyer la ville de ses panneaux publicitaires inutiles et inesthétiques, comme le font d’ailleurs remarquer de nombreux commerçants.


Nous comprenons que, dans la situation financière très difficile où se trouve la Ville de Pamiers, la Mairie gratte les « fonds de tiroir » pour boucler le budget. Par contre,nous condamnons avec force le fait que la Taxe sur la Publicité ne s’applique pas à tout le territoire de la Communauté des Communes, mais uniquement à Pamiers, pénalisant ainsi les entreprises et le développement de la ville face aux projets de zones commerciales qui fleurissent à ses portes. Pour l’avenir, c’est une grave erreur économique ! 

Pour le Groupe de gauche : Michel Teychenné et Dominique Castagné, membres de la Commission de Finances

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 La Dépêche du Midi, 6 septembre 2011

PAMIERS : LA TAXE SUR LES ENSEIGNES FAIT GRINCER DES DENTS

L'orage gronde du côté des commerçants de la ville. Depuis une semaine, tous reçoivent une facture assez salée : une nouvelle taxe locale sur les enseignes est appliquée.


2 700 euros. C'est la somme que devra payer Alexandre Mico avant la fin du mois. « La municipalité ne nous a rien annoncés, c'est un scandale. » Ce gérant d'un grand magasin de bricolage zone du Pic épluche sa facture. « Si j'avais été prévenu avant, j'aurais enlevé quelques panneaux, certains ne me servent plus, ma clientèle est acquise maintenant. » Dans le bureau du patron, on est un peu amer, on parle de réclamations et on cherche des solutions, aussi déplaisantes soient-elles. « Ca ne nous fait pas plaisir, mais si on doit payer une somme pareille, on va arrêter de donner aux associations et aux clubs de sports que l'on soutenait chaque année en offrant des chèques cadeaux. »

Ce qui tracasse Alex et son équipe, c'est le mode de calculs des surfaces d'enseignes. Des panneaux, il en a posé sur chaque façade du hangar, sans compter le panneau 4 par 3 à l'entrée. Aujourd'hui, il se met les mains sur la tête.


Même inquiétude chez son voisin. Pour Medhi, gérant de ce nouveau magasin de déstockage, Ô diabo lots, la taxe est un coup dur : « Je dois payer 380 euros pour l'année 2011 ! Je ne sais pas comment ils ont fait leurs calculs mais pour moi, seule les inscriptions devraient être prises en compte. » Pourtant la loi est claire : la superficie imposable est celle du rectangle formé par les points extrêmes de l'inscription, forme ou image.

Une réunion avec la mairie


Le maire lance un appel au calme : « Les commerçants ne doivent pas s'inquiéter, nous organiserons une réunion très prochainement. » André Trigano rappelle qu'il aurait pu appliquer cette taxe dès 2009 et tente de rassurer : « Celui qui a un panneau 4 par 3 ne paiera pas plus de 200 euros pour l'année, nous essayons d'alléger au maximum les contribuables mais parfois nous n'avons pas le choix. »

taxepubdep

Repères


Le chiffre : 7 m2> exonération. Les enseignes dont la somme des superficies est inférieure ou égale à 7 m2 ne seront pas taxées.

Une taxe facultative depuis 2009

La taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE) est une taxe unique qui remplace les taxes locales sur la publicité jusqu'alors applicables. En 2009, leur régime a fait l'objet d'une refonte totale par l'article 171 de la loi de modernisation de l'économie. Sont taxées, les publicités fixes visibles de toute voie ouverte à la circulation publique. La mise en place de cette taxe sur les dispositifs publicitaires situés sur le territoire d'une commune ou au niveau intercommunal est facultative. Dans le cas présent, elle n'est applicable que pour la ville de Pamiers et pas sur l'ensemble de la communauté de communes.

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 13:48

billetours

J'étais présent à Soulcem, aux Orris du Carla, avec François Hollande qui avait souhaité rencontrer les « acteurs de la montagne » lors de sa venue en Ariège. Il n'y avait pas à cette rencontre en plein air que des anti-ours, même si ces derniers ont comme d'habitude monopolisé la parole, empêchant un débat plus large et constructif. François Hollande a rappelé son attachement aux politiques publiques pour la montagne, à la biodiversité, à une montagne vivante « richesse de la Nation ». Il a rappelé que les zones agricoles sont partout des lieux de tensions, que la montagne n'y échappe pas et que les prédateurs ont toujours existé... Il a insisté sur le dialogue, la concertation,la négociation, l’écoute réciproque.

En 2006, François Hollande, alors premier secrétaire, a écrit ce qui suit à Claude Téron, alors Maire (pro-ours) de Goulier, village proche des Orris du Carla, également présent à cette rencontre  : « La position du parti socialiste est claire. La France se doit de respecter ses engagements internationaux (Convention de Berne et Directive habitats) quant à la préservation de la biodiversité que nous défendons sans réserve. Cette nécessité est devenue urgente en ce qui concerne les ours depuis la disparition de Cannelle […] Nous avons par ailleurs dénoncé l'attitude des anti-ours à Arbas. » Le PS n’a pas changé de position depuis.


François Hollande a raison : il est temps que le dialogue et la concertation reprennent. L’ours est présent dans le massif pyrénéen depuis la nuit des temps. Aucun gouvernement de droite ou de gauche ne pourra se soustraire à nos engagements européens et internationaux sur la biodiversité. Les prises de positions extrémistes et les « tartarinades » de certains qui menacent de mort les ours pyrénéens, ou pire revendiquent leur élimination discrète, nuisent gravement à l’image des Pyrénées et des Pyrénéens. L’image de l’Ariège, vue à travers les discours de ces anti-Ours est malheureusement caricaturée et dévalorisée par ces soi-disant porte-parole autoproclamés. Ils nuisent gravement à l’image touristique de notre département qui se voudrait leader en tourisme de nature. Ils décrédibilisent les efforts méritoires du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariègeoises...

En même temps le gouvernement en place est responsable de la situation actuelle. Son absence de politique globale, son bricolage permanent dans ce dossier et son incapacité à proposer des solutions alimentent le conflit. L’État devra mettre en place les moyens, les compensations et les aides nécessaires à la cohabitation homme-ours, mais également les moyens de valoriser ce marqueur fort de la biodiversité qu’est la préservation de l’ours pour en faire un outil du développement touristique et agroalimentaire. L’ours, c’est la signature des Pyrénées, notre meilleur ambassadeur, notre différence, notre marque, par rapport aux autres massifs montagneux français.


Je ne minimise pas les problèmes posés par la cohabitation en matière de pastoralisme : ils sont importants, mais ils ne sont pas nouveaux, ils ont toujours existé. Qu’ils soient réels ou imaginaires, ils sont trop souvent surmédiatisés, alors que d’autres problèmes parfois plus importants, comme les attaques ou affolements de troupeaux dus aux chiens de chasse ou aux « toutous des touristes » sont très fréquents bien qu’on en parle peu.

 l’État  doit financer une politique forte pour le pastoralisme, comme l'Europe le fait aujourd'hui, la protection de l’ours ne doit être qu’un volet, de cette grande politique. C’est à cette condition, par la minimisation des contraintes et par l’octroi d’avantages et de moyens importants pour la montagne, que nous pourrons sortir de l’impasse actuelle, ou prospère les extrémistes.


Les vrais problèmes de l’Ariège dans son ensemble, et de la montagne en particulier, ce n’est pas l’ours, qui est comme l’arbre qui cache la forêt. C’est la désindustrialisation de nos vallées c’est la disparition des services publics, c’est le chômage des jeunes, ce sont les prix agricoles... Alors, ne nous trompons pas de combat!

Michel Teychenné
Ancien député européen

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