AVANT LES ÉLECTIONS, LA DROITE GAVE LES PROMOTEURS AVEC L'ARGENT DES APPAMÉENS
Ce Débat d'orientation budgétaire (DOB) et les chiffres qui vont avec sont à peine justifiables en théorie. La Mairie réaliserait 80 % de ses programmes chaque année. En théorie, la Mairie irait chercher un maximum de subventions. En théorie, l'État ne modifie pas les règles de jeu et, toujours en théorie, la Mairie maîtriserait la masse salariale et le O11, c'est-à-dire le fonctionnement maintenu au niveau de l'inflation. Et, cerise sur le gâteau, tout cela est calculé sans augmentation d'impôts pour les prochaines années, juste un appel massif à l'emprunt... Même en théorie, vous ne pouvez éviter un endettement record !
Je sais bien que l'on est un an avant les élections et que l'on peut toujours rêver de vivre en Théorie. Malheureusement pour vous, nous vivons à Pamiers Ariège, et pas en Théorie !
À Pamiers, le taux de réalisation des programmes est de 50 %. À Pamiers, faire un DOB avec des taux de subventions de petites communes de montagne dont le maire est aussi le conseiller départemental, c'est rêver en couleurs. À Pamiers, savoir ce que sera la grande réforme de la fiscalité locale annoncée au deuxième semestre par le gouvernement, c'est être meilleur que Madame Soleil... À Pamiers, garantir la maîtrise de la masse salariale et le 011, quand au dernier conseil vous nous avez fait ajouter un demi-million d'euros de dépenses oubliées au 011, relève de l'illusion collective de votre majorité!
Quant à oublier les augmentations d'impôts... En 25 ans de mandats, vous avez fait de Pamiers la ville championne d'Ariège de la fiscalité, au point de provoquer l'exode d'Appaméens qui préfèrent les douceurs fiscales des communes qui nous entourent! Là, on n'est plus en Théorie !
Mais je remercie les Services financiers pour ce document particulièrement intéressant. Surtout quand, à la fin du document, on passe de la Théorie à la Pratique dans les dernières pages concernant la programmation financière, qui sont très riches d'enseignements pour la minorité sur le coût réel des projets.
Premièrement, programmer en 2019: 19 millions de travaux, soit trois fois le budget annuel d'investissement moyen, montre à quel point ce mandat était le mandat de trop. Ça montre aussi que, après cinq années d'immobilisme et d'absence de projets, la panique gagne vos rangs, qu'une frénésie de chantier a saisi toute la majorité face à la faiblesse et à la pauvreté de votre bilan. Inquiétez-vous, les Appaméens ne sont pas dupes !
Première information de ce DOB : le coût total aujourd'hui de l'aménagement de la place Milliane n'est pas de 1,5 million d'euros comme vous avez osé le dire à la presse ! Il est de 3 576 000 euros, dont 2 890 800 de travaux plus 685 200 de réseaux !
Autre très mauvaise surprise : l'immeuble Pédoussat acheté par la Mairie, et cédé gratuitement à une "SPL Immobilière" qui devait se charger de la rénovation et de la location ou de la vente. La Mairie, va subventionner cette "opération de standing" déficitaire à hauteur de 512 494 euros en 2019, et de 372 678 euros en 2020, soit 885 172 euros en plus des subventions normales de l'ANRU. Soit une subvention municipale pour combler le déficit de... 64 000 euros par appartement pour 14 appartements à vendre 1800 euros le mètre carré ! C'est irresponsable, c'est une dilapidation de l'argent public. Nous demandons une réunion d'urgence de la Commission des finances sur ce dossier, avant le vote du budget.
Autre très mauvaise surprise : l'immeuble Larroque dont vous avez accepté de louer pendant 20 ans le rez-de-chaussée, livré nu par le promoteur pour la modique somme de 500 000 euros sans que la Mairie soit finalement propriétaire du local. C'est en soi un scandale, mais on découvre dans ce document que l'aménagement de ce lieu va coûter à la Commune à partir de 2019 et jusqu'en 2022 : 552 000 euros, soit au total un cadeau d'un million d'euros pour le promoteur sans que l'on soit propriétaire du rez-de-chaussée , cela sur le dos des Appaméens. Nouveau scandale, nouvelle dilapidation de l'argent public au service d'intérêts privés !
Tout cela pour avoir des projets coûte que coûte avant la date fatidique de mars prochain et des élections municipales. Vous êtes devenus irresponsables collectivement, et vous porterez la responsabilité de vos actes devant les Appaméens. Pamiers est devenue le paradis des promoteurs qui se gavent d'argent public alors que le taux de pauvreté, le logement indigne et le nombre de marchands de sommeil nourris aux APL ne cessent d'augmenter dans l'indifférence et la passivité de votre majorité.
Michel Teychenné
ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES :
UN DÉBAT AVEC DES HAUTS ET DES BAS
Un seul dossier constituait le plat de résistance de ce maigre ordre du jour : le débat d'orientation budgétaire. On avait eu droit à la «générale» la veille en communauté de commune, où Michel Teychenné (Pamiers au cœur) s'était éclairci la voix, on a eu droit à la suite hier soir. Avec un ton au dessus. C'est Gérard Legrand qui avait fait la présentation des orientations budgétaires, que nous résumerons à l'essentiel, selon les mots du maire adjoint : une ambition marquée en matière de rénovation urbaine, des prévisions d'investissements jusqu'en 2023, à réajuster chaque année, avec un Pic en 2019 (50 % du volume). Des grands travaux : Milliane, découverte du canal, salle du Jeu du mail, Pôle d'enseignement artistique, église du camp, etc. Avec une course aux subventions de toutes natures. Le tout dans un contexte de maintien des taux d'imposition, et de poursuite de maîtrise des dépenses de fonctionnement. Quant à la dette, qui avait beaucoup décru, elle va remonter, bien entendu jusqu'en 2023, si le rythme des investissements est respecté.
«Maintenant je ne vous réponds plus !»
Michel Teychenné (Pamiers au cœur) s'est donc inscrit en faux contre cette perspective budgétaire, «parfaite en théorie, calculée sans augmentation d'impôts, mais qui n'évitera pas une dette record ! Tout cela relève de la méthode Coué ou de l'hallucination. Vous êtes le champion de la fiscalité» a – t-il lancé à André Trigano, réfutant le coût de Milliane, et plusieurs actions de rénovation immobilière en centre-ville (Immeuble Pedoussat, Immeuble Laroque) qui feraient selon lui la part trop belle aux promoteurs. Le maire, André Trigano, après avoir commencé à répondre a finalement renoncé, arguant «de la mauvaise foi de son interlocuteur». Et de conclure : «Maintenant, je ne vous réponds plus !» Là-dessus J.C.Cid (Pamiers Ensemble) prenait sa part au débat, pour demander que l'équipe municipale envisage plutôt des baisses d'impôts, et la poursuite des baisses de tarifs municipaux, «alors que ce projet de budget ne tient pas compte d'un contexte social compliqué». L'élue du front national, pour sa part, donnait son aval au projet d'orientation budgétaire.
Feu couvant toujours sous la cendre, le duel Trigano-Teychenné a repris à plusieurs reprises, les deux duettistes ne sachant plus s'il fallait en rire ou s'énerver plus encore. Ce n'est pas nouveau sous les voûtes de la salle du conseil. Mais cette dernière passe d'armes résume assez bien l'atmosphère de cette énième empoignade. «Que voulez-vous, vous avez toujours réponse à tout !» se désolait mais avec un demi-sourire le maire. «Et vous aussi» devait admettre Michel Teychenné. Rendez-vous au vote du budget…
Le fait n'est pas si fréquent chez un homme public, aussi mérite-t-il d'être souligné. Evoquant l'affaire – ratée – du projet de cinéma multiplex sur Pamiers, André Trigano a confessé son erreur, publiquement, en conseil municipal vendredi soir : «Mea culpa, je me suis planté, je me suis trompé, je le reconnais, j'ai cru que cet homme – (le porteur de projet. NDLR) avait des qualités, c'est un échec total !»
Le maire répondait en cela à Michel Teychenné son éternel opposant, qui lui faisait remarquer que le dossier avait été mal ficelé, et que la commission nationale d'équipement cinématographique n'avait pas été longue à le retoquer. «Je regrette que vous ayez travaillé seul sur ce dossier, il faut maintenant le retravailler sérieusement, car un cinéma à Pamiers, c'est aussi important qu'une piscine. Pourquoi ne pas le ramener à Milliane, comme on l'avait envisagé, il faut en tout cas l'inscrire au contrat de ville !» déclarait Michel Teychenné.
La décision de la Commission nationale d'aménagement cinématographique (CNAC) confirme en tout point notre analyse sur le projet de Multiplex.
Un complexe de 800 places et de 5 salles ne peut pas être rentable en Ariège. L'objectif de 150 000 spectateurs impliquerait la fermeture des 5 cinémas existants, qui représentent 1250 fauteuils, et le quasi-doublement de la fréquentation actuelle, qui est de 85 300 spectateurs par an !
Trois autres points sont soulevés par la CNAC :
- la disparition du cinéma Rex en centre-ville malgré les promesses du maire et du porteur du projet;
- la contradiction entre l'engagement de la Mairie dans le Contrat de Ville et la création d'un cinéma en zone périphérique;
- la possibilité de développer le Rex sur un autre site en centre-ville, en correspondance avec les besoins de notre agglomération.
C'est une décision très sévère sur ce dossier « bâclé » déposé par la Mairie et par le porteur de projet. De plus, nous avons découvert que le soi-disant porteur du projet soutenu par le maire de Pamiers ne gère en réalité aucun cinéma en France, et qu'il avait déjà déposé un dossier en CNAC dans un autre département, refusé dans les mêmes conditions. Un manque de sérieux et de référence, qui interroge sur les raisons du soutien du maire de Pamiers, qui est même « monté » à Paris pour défendre ce dossier devant la CNAC.
Après les annonces tonitruantes par la Mairie de la création de studios de cinéma à Gabrielat , ce fameux « Hollywood sur Ariège " qui n'était en fait qu'un mauvais canular, puis la création comme par hasard juste avant les élections d'une « usine de catering » par des Américains qui ont disparu depuis sans donner signe de vie, c'est aujourd'hui un nouveau dossier, le Multiplex à 5 salles, qui se transforme en eau de boudin.
Trois projets qui ont fait couler beaucoup d'encre, créé beaucoup d'espoir dans la population, mais trois dossiers qui ont en commun leur manque de sérieux, de fiabilité, voire leur côté totalement farfelu comme dans le cas des studios géants de cinéma... Une mauvaise image pour les élus de Pamiers... toujours très médiatisée par eux-mêmes !
Pour maintenir et développer le Rex, la Mairie a donc sa feuille de route : un nouveau projet en centre-ville correspondant aux besoins de l'agglomération appaméenne, type trois salles et environ 400 fauteuils gérés en partenariat avec le privé avec un cahier des charges strict. Seul l'investissement serait municipal.
Un investissement 2,5 millions d'euros que doit porter la Mairie de Pamiers, avec de bonnes possibilités de subventions grâce au Contrat de ville. 2,5 millions d'euros, c'est l'argent qu'a mis la Mairie de Pamiers pour la nouvelle École de Musique, avec ses 300 élèves et ses 800 000 euros annuels de fonctionnement.
Reste toujours à inscrire le cinéma dans le contrat de ville, ce que refusent toujours le maire et sa majorité.
« On a trouvé une solution sur les rythmes scolaires, on doit pouvoir faire pareil sur le cinéma ». On se souvient que lors du dernier conseil municipal, le maire avait chargé son « meilleur ennemi » du dossier du cinéma. Michel Teychenné a relevé le gant. Ainsi, il tend la main à André Trigano et lui demande de faire inscrire le projet de cinéma dans le contrat de ville. « Il est encore temps, on en est juste à la rédaction des fiches », insiste-t-il. Pour l’opposant, c’est la seule solution pour que Pamiers conserve un cinéma. En effet, si on s’en tient à la motivation de son refus du projet appaméen, la commission nationale d’aménagement cinématographique refusera tout projet en dehors du centre-ville. Cela serait en contradiction avec le contrat de ville.
« La CNAC a aussi soulevé la possibilité de développer le Rex sur un autre site en centre-ville en correspondance avec les besoins de notre agglomération », assure l’élu, qui souligne que, pour cette même raison, jamais la commission nationale ne laissera construire un multiplex entre Foix et Pamiers. Ce dernier propose donc une feuille de route : « un nouveau projet en centre-ville correspondant aux besoins de l’agglomération appaméenne, type trois salles et environ 400 fauteuils gérés en partenariat avec un privé avec un cahier des charges strict. Seul l’investissement serait municipal ». Michel Teychenné estime que cela coûterait dans les 2, 5 millions d’euros. Tout en sachant que, dans le cadre du contrat de ville, il est possible d’obtenir d’intéressantes subventions. Et ce dernier de rappeler que c’est ce qu’a coûté l’école de musique. « Nous sommes donc capables de le faire », assure-til.
Car pour Michel Teychenné, si on veut conserver un cinéma à Pamiers, il faut agir vite. « Le Rex peut fermer à tout moment. Il faut donc dégager un terrain et entamer des discussions avec Martinez. Mais, cela ne peut pas rester en état ». Reste que pour l’instant, le maire a tiré un trait sur un nouveau cinéma. Mais en politique, tout est toujours possible. E.D. Lors du dernier conseil, le maire avait chargé son opposant du dossier du cinéma. Ce dernier lui propose donc une feuille de route et un nouveau projet.
Le comité du quartier du Foulon à Pamiers, épaulé par le groupe d'action appaméen de la France insoumise, a organisé une rencontre avec le député de l'Ariège, Michel Larive et Michel Teychenné, conseiller municipal.
Durant la réunion, de nombreux sujets ont pu être soulevés : salaires, retraites, mobilité, transport, logement, commerces de proximité, etc. Les élus ont écouté les inquiétudes de chacun et tenté de répondre au mieux aux nombreuses interrogations.
«Partant du constat que les quartiers sont trop souvent délaissés par les politiques publiques», la France Insoumise a mis en place les «rencontres des quartiers populaires». Les premières ont eu lieu fin 2018 à Epinay-sur-Seine. «Ce sont 8 à 12 millions de concitoyens qui sont concernés en France par ces inégalités et discriminations. Les communes périphériques aux grandes villes ne sont pas les seules concernées, c'est pourquoi le dispositif s'étend aux zones rurales.
Ces rencontres sont l'occasion de moments d'échanges et de partages où les habitants des quartiers peuvent renouer avec la question politique dont ils se sentent trop souvent éloignés», explique le député.
MILLIANE : de l'eau et une facture qui montent, qui montent !
Les travaux de Milliane sont à l'arrêt. Des erreurs de calcul obligent à faire des travaux supplémentaires pour évacuer l'eau et construire... un bassin de rétention ! Personne à la Mairie ne savait sûrement que Milliane était un étang asséché ! Ce surcoût important vient s'ajouter à la décision du Conseil Départemental qui donne une petite subvention pour le projet de Milliane, mais refuse de financer le déplacement du boulevard de Alsace-Lorrain, alors que cette voirie est de sa compétence, sous prétexte que son déplacement de 50 m pour créer « Pamiers Plage » le long du canal ne le concerne pas. Un très mauvais coup pour les finances de la Ville, qui devra financer seule ce déplacement inutile.
Avec Bernadette Subra, nous interrogerons le maire sur ces deux nouvelles "douloureuses", qui vont venir gonfler une fois de plus la facture de l'aménagement de l'esplanade de Milliane de plusieurs centaines de milliers d'euros. La précipitation et le manque de réflexion de la Mairie pour que ce projet soit "inauguré coûte que coûte" prennent malheureusement aujourd'hui tout leur sens !
À deux mois du scrutin des élections Européennes, les Insoumis ariégeois se lancent dans le grand bain. À coups de rencontres. A coups de distributions de tracts. Même si dans la liste des 79 candidats qu'a présenté le parti en décembre dernier, aucun Insoumis ariégeois n'est cité. Ce sera donc une campagne… à distance.
En tête des opérations : Michel Teychenné (ancien député européen et conseiller municipal à Pamiers), Fabien Collins (attaché parlementaire de Michel Larive, député ariégeois) et Marcel Lopez (député suppléant). Dans les travées ariégeoises, les Insoumis détaillent un programme «qui ne se veut pas antieuropéen», selon Fabien Collins : «Nous dénonçons l'Europe libérale». Le parti a mis sur le papier 12 axes de travail, prônant entre autres le protectionnisme solidaire et «Europe de l'émancipation».
François Ruffin en Ariège
Sur le calendrier, les Insoumis ariégeois se rendront donc sur différents marchés pour expliquer ces actions. Le parti organise également cinq rencontres différentes dans le département avec des candidats Insoumis et des représentants du parti. Ainsi, le 26 mars prochain, Nathalie Bourras, candidate aux élections, sera présente à Foix pour une rencontre autour de l'agriculture. Younous Omarjee et Mathilde Panot prendront la suite le 9 avril prochain, pour une rencontre autour de l'écologie. Ils seront suivis d'Emmanuel Maurel et d'Anne-Sophie Pelletier le 7 mai. Le 21 mai, François Ruffin, député de la Somme, viendra dans le département présenter son documentaire sur le mouvement de Gilets jaune, «J'veux du soleil ».
Bien sûr que j'accepte, mais je ne suis pas dupe, c'est vieux comme la politique de « donner le bébé et l'eau du bain » à l'opposition quand il y a des coups à prendre. Mais il faut avancer sur ces deux dossiers importants... Je propose donc ceci :
En ce qui concerne les rythmes scolaires, la Mairie a choisi pour une fois de consulter la population concernée. Résultat : 66% de participation des parents d'élèves, soit 1035 réponses, ce qui montre la forte mobilisation des parents. Le maintien de la semaine de quatre jours et demi recueille 52,7 % et, seulement dans deux écoles sur sept, les parents ont voté majoritairement pour le retour aux quatre jours. La Commission municipale présidée par l'adjointe à l'Éducation, Mme Pancaldi, demande aussi le maintien de la semaine à quatre jours et demi. Par contre, cinq conseils d'école ont voté pour le retour aux quatre jours, mais l'Inspecteur d'Académie demande, pour modifier les rythmes scolaires, l'unanimité des CE, ce qui n'est pas le cas ici !
Le maire ne peut pas dire aux parents qui ont voté « Merci, et au revoir, mais maintenant on revient à quatre jours », comme il l'a fait au Conseil municipal. Ce n'est pas sérieux, pas respectueux de la démocratie. Il faut donc acter l'avis majoritaire des parents pour l'année 2019-2020. Le maire ne pourra pas dans cette affaire faire plaisir à tout le monde et faire porter le chapeau à l'opposition, en plus ...
Pour le cinéma, « 15 ans de cinéma sur le cinéma » commencent sérieusement à fatiguer les Appaméens. Il faut changer complètement de méthode :
D'abord, assurer à court terme l'avenir de l'actuel cinéma, Le Rex, qui peut fermer du jour au lendemain. La première urgence est là ! Nous avons tous vu l'arrêté récent de fermeture pris par le maire. Aujourd'hui, le Rex n'est ouvert que par dérogation préfectorale aux « normes handicapés » !
Deuxièmement, la Mairie doit s'impliquer et ne pas compter que sur le privé pour construire un nouveau cinéma. C'est l'erreur principale de cette municipalité. Il faut aussi rétablir un dialogue constructif avec tous les acteurs appaméens de ce dossier : M .Martinez des Toiles du Rex, M. Sannac qui avait proposé un projet de Multiplex même pas étudié par la Mairie, mais aussi des partenaires de la profession comme le porteur de projet qui s'est fait connaître. Enfin, la Mairie n'a pas inscrit le futur cinéma dans le dossier de Contrat de Ville. C'est absolument aberrant et incompréhensible sur le plan financier, alors que c'est un vrai besoin pour la ville, pour son animation et son attractivité. Il faut rapidement corriger le tir!
Mon objectif est de faire des propositions concrètes lors du conseil municipal du mois de mars. On verra alors s'il y a une volonté politique de la majorité de « faire un nouveau cinéma », et comment le bébé se présente...
Pamiers - Suite au conseil municipal du 30 janvier
MISE AU POINT
Suite aux propos outranciers que m'a adressés le maire hier lors du conseil municipal, « Donnez-nous votre retraite d’enseignant, vous qui n’avez pas travaillé durant des années... », je précise que j'ai commencé à travailler à plein temps à l'âge de 19 ans pour financer mes études, que je n'ai jamais cessé de travailler depuis, que je prendrai ma retraite de l'Université Jean-Jaurès courant 2019 à l'âge légal, et enfin, que les 14 mois que j'ai passés au Parlement européen comme député ne me donnent droit à aucune indemnité de retraite (car je n'ai pas effectué un mandat complet).
J'invite donc maintenant le maire à faire preuve de la même transparence en ce qui concerne ses diverses indemnités d'élu actuelles et sur le cumul de ses retraites de député, de conseiller régional, de conseiller général et de maire de Mazères.
J'en profite aussi pour préciser que je ne paye pas l'ISF, et que je ne risque pas de le payer...
Michel Teychenné et Bernadette Subra, élus de Pamiers au Coeur, saluent la position des élus de Pamiers Ensemble (ex-Fauré) qui viennent de soutenir dans la presse le projet de cinéma en centre-ville. Cette position maintenant unanime de l'opposition est une bonne nouvelle. Nous invitons aussi l'ensemble des élu-e-s socialistes de Pamiers à « accorder leurs violons » sur le projet du futur cinéma. En effet, Mme Vilaplana a voté en CDAC pour le projet du maire au Chandelet. Puis, la semaine dernière, son colistier M. Lafargue a annoncé vouloir construire un cinéma à la Cavalerie à la place de l'actuel Intermarché. Cela fait trois positions différentes pour les élus du même PS de Pamiers en quelques jours, c'est beaucoup quand même...
Nous rappelons qu'un tel projet ne pourra exister que si la Mairie porte ce projet et investit dans la construction du cinéma avec l'aide des partenaires financiers du Contrat de Ville. Nous demanderons lors du prochain Conseil municipal d'inclure le cinéma comme projet prioritaire dans le Contrat de Ville et d'inscrire au budget 2019 les premiers crédits d'études.
Quant au choix du lieu : À l'ancien Tribunal ? Reconstruire sur place ? Sur le terrain du Liddl ? En bordure de Milliane ? Nous proposons d'organiser une consultation citoyenne largement ouverte à la population pour prendre ensemble une décision qui nous concerne toutes et tous, avec un RIC, un Référendum d'Initiative Communale.
Michel Teychenné et Bernadette Subra
Conseillers municipaux Pamiers au Coeur, Pamiers
Michel Teychenné et Bernadette Subra veulent que la ville porte le projet de construction d'un nouveau cinéma qu'elle déléguerait ensuite à un privé.
Pour Pamiers au cœur, il est impossible que la plus grande ville d'Ariège abandonne tout projet de cinéma. Alors Michel Teychenné et Bernadette Subra proposent à la mairie d'arrêter les «opérations d'enfumage» et de faire du cinéma une priorité.
Pour l'opposition, la ville doit prendre la main et bâtir un cinéma puis le mettre en délégation de service public. Ils estiment le coût de l'opération à environ 2 M€. «Ce projet structurant pour la revitalisation du centre-ville pourra être fortement subventionné par les divers programmes du contrat de ville», indiquent-ils. Et pour montrer que la ville a les moyens d'une telle ambition, ils citent les projets culturels déjà menés : école de musique, jeu du mail, la salle Fernan…
Les deux élus ont déjà réfléchi à plusieurs sites. Le plus simple est pour eux de rénover et d‘agrandir le Rex. Les bâtiments attenants sont vides et en vente, la mairie est prioritaire du parking devant et de l'enclos du portail rouge derrière le cinéma.
Autre site qui permettrait d'aller vite : l'ancien parking du Lidl. «Mais malheureusement la mairie veut regrouper les écoles de L'Estang et Sainte-Claire sur ce site, un projet onéreux qui n'a pas notre agrément», regrettent-ils.
L'opposition n'exclut pas la place Milliane. «Mais pas au milieu de l'esplanade». Pour elle, il serait possible d'en bâtir un sur le terrain jouxtant la salle des évangélistes. Terrain dont la ville est propriétaire. Et le cinéma pourrait profiter des futurs aménagements de la place.
Mais pour Pamiers au cœur, le projet le plus ambitieux serait de transformer l'ancien tribunal en cinéma. D'autant plus qu'il y a un terrain de 700 m2 attenant, «la cour des poules», qui peut être séparé du carmel. Pour eux, ce serait une belle occasion de rendre ce bâtiment historique aux Appaméens et aussi «une belle occasion pour le conseil départemental de participer comme à Foix, à un projet culturel structurant pour Pamiers». Et de rappeler que le conseil départemental «donne 4 millions d'euros pour faire de l'ancien tribunal de Foix un musée».
Trigano : «le cinéma, c'est fini»
«Le multiplex, c'est fini, fini» a indiqué André Trigano, le maire, lors d'une interview jeudi. «Le cinéma sera toujours en contradiction avec la politique de la ville et l'Anru», souligne-t-il. Aujourd'hui, à ses yeux, il n'existe pas d'emplacement en centre-ville où on pourrait construire le parking nécessaire pour un multiplex. Pour le maire, le meilleur emplacement, c'était Milliane. Mais il y avait trop d'opposition. «J'ai tiré un trait sur ce projet. Quand on perd, il faut être fairplay», commente-t-il. Et tant mieux, pour lui, si Foix arrive à mener son projet à bien.
Repères
Le chiffre : 3 salles > 400 places. Pour eux, le projet présenté de 5 salles (+ une en centre-ville) n'était pas viable économiquement.
PLUS : LE DOSSIER DU CINÉMA DANS PAMIERS
« La Mairie doit choisir de faire un cinéma multi-salles dans le centre de Pamiers. »
Un multiplex de 800 places et 6 salles n'est pas viable économiquement à Pamiers et en Ariège. C'est le triste mais rude avis sans appel de la Commission Nationale d'Aménagement Cinémathographique !!
Ce projet économiquement pas sérieux, mais pourtant soutenu par le maire depuis deux ans sans que jamais le Conseil municipal ait été informé concrètement du projet ou des engagements financiers de la Mairie, est définitivement abandonné. Ce projet était malheureusement fait du même bois que l'annonce du «Grand pôle logistique » dont l'embranchement ferré à 2,5 millions d'euros payés par nos impôts rouille toujours à l'entrée de Trémèges, ou encore il y a deux ans à peine, l'annonce, comme par hasard avant les élections, de l'implantation à Pamiers d'une grande entreprise américaine de « catering » (restauration dans les avions. Implantation qui n'est jamais venue. Ces annonces intempestives donnent une mauvaise image de notre ville abonnée aux projets foireux ou franchement ridicules, comme ces « studios géants de cinéma à Pamiers » qui n'étaient qu'un canular de mauvais goût. Mais la Mairie a mis 18 mois pour l'admettre et abandonner enfin le projet!
En somme, que des coups de communication mis en scène par le maire et son équipe, qui tous ont fini en eau de boudin ou par des échecs cuisants. Toutes ces annonces dans la presse ont créé des espoirs légitimes dans la population : espoirs de nouveaux emplois, ou d'offre culturelle élargie. Au final, c'est la déception et la perte de confiance dans les engagements des « politiques » qui restent en négatif pour la population.
Exit donc le Multiplex de 800 places et retour à la réalité. Le cinéma de Pamiers à salle unique, situé dans un bâtiment ancien et dégradé que loue les Toiles du Rex, n'est pas aux normes pour l'accueil des handicapés et des personnes à mobilité réduite. Il ne pourra survivre qu'avec des travaux et des investissements importants, sans quoi il fermera rapidement et il n'y aura plus de cinéma à Pamiers!
La Mairie de Pamiers a investi 2,7 millions d'euros dans le nouveau bâtiment de l'École municipale de musique et assure la totalité du salaire de ses 20 professeurs à temps plein pour 352 élèves, soit 800 000 euros par an.
La Mairie de Pamiers investit 1,5 million d'euros dans la rénovation de la salle du Jeu de Mail et en assure la gestion et le fonctionnement, tout comme celle de la salle Fernan qui a coûté 800 000 euros.
Nous avons soutenu ces actions, même si nous demandons que la CCPAP participe à ces équipements qui concernent aussi la population de la Communauté de communes, mais qui ne sont financés que par les Appaméens.
Cela dit, la Mairie de Pamiers ne peut pas se laver les mains de l'avenir du dernier cinéma de Pamiers et dire comme le maire que « les Appaméens iront à Labège ou à Foix ». C'est irresponsable de la part d'un maire!
Pamiers, plus grande ville du département, doit proposer à ses habitants un cinéma de qualité avec plusieurs salles en centre-ville. Pour cela, il faut créer un partenariat public-privé comme le font de nombreuses villes moyennes confrontées au même problème.
Aujourd'hui, la Mairie et la CCPAP doivent investir dans un cinéma de trois salles géré en délégation de service public par des professionnels du secteur avec un cahier des charges précis pour l'ouvrir aussi aux associations appaméennes. Ce projet structurant pour la revitalisation du centre-ville, pourra être fortement subventionné par les divers programmes du CONTRAT DE VILLE.
Ce nouveau cinéma de centre-ville doit devenir un projet prioritaire de la revitalisation de Pamiers, la Mairie doit choisir de faire un cinéma multi-salles dans le centre ville de Pamiers.
Plusieurs sites sont possibles en coeur de ville :
Le plus simple : la rénovation et l'agrandissement sur place. La Mairie achète l'actuel bâtiment, voire les bâtiments attenants dont certains sont vides. La Mairie est déjà propriétaire du parking devant le cinéma actuel et surtout de l'enclos du Portail rouge derrière celui-ci. De quoi aménager un beau cinéma !
Le plus rapide :la Mairie construit le nouveau cinéma sur le terrain du Liddl qui lui appartient mais malheureusement la mairie veut regrouper les écoles de l'Estang et Sainte-Claire sur ce site , un projet onéreux et inutile qui n'a pas notre agrément.
Le plus amusant : retour à la case Milliane, mais pas au milieu de l'Esplanade! La Mairie possède un terrain de 1300 mètres carrés en bord de l'esplanade, jouxtant la salle des Evangélistes, laquelle salle est à vendre. Un bel espace pour construire un cinéma avec un parking tout neuf devant, tout en respectant l'Esplanade de Milliane et ses platanes.
Le plus ambitieux et pas le moins intéressant : dans l'ancien Tribunal, 900 mètres carrés au sol sur trois niveaux, de plus attenant un terrain: une « dent creuse de 700 m2 » aménageable a l'extérieur du Carmel dite la « cour des poules ». Le Tribunal est un bâtiment sous-exploité par le Conseil Départemental qui en est le propriétaire, avec seulement quelques bureaux administratifs.
Une belle occasion de rendre ce bâtiment historique aux Appaméens pour un beau projet de valorisation du patrimoine. Et aussi une belle occasion pour le Conseil Départemental de participer, comme à Foix, à un projet culturel structurant pour Pamiers. En effet, le Conseil Départemental donne 4 millions d'euros pour faire du tribunal de Foix un Musée. Il serait bien que le Conseil départemental participe aussi au développement de Pamiers à travers son ancien Tribunal en complément du futur pôle culturel et touristique du Carmel. Et pour beaucoup moins cher qu'a Foix!
Comme vous le voyez, ce qui manque aujourd'hui, ce ne sont pas les lieux d'implantation et des projets raisonnables.
Ce qui manque le plus aujourd'hui, c'est la volonté politique du maire et de son équipe de porter un tel projet, d'investir dans un cinéma multi-salles attractif en centre-ville, pour les Appaméens, pour la ville et sa communauté des communes.
Michel Teychenné et Bernadette Subra Conseillers municipaux