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A R C H I V E S

8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 15:31
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
MICHEL TEYCHENNÉ
DÉPUTÉ EUROPÉEN, PSE, ÉLU DU GRAND SUD-OUEST
   

Pamiers, le 6 février 2009

TEMPÊTE : LA COMMISSION EUROPÉENNE PRÊTE À DÉBLOQUER DES FONDS

Suite à la demande de Michel Teychenné, de Kader Arif et des parlementaires socialistes du Grand Sud-Ouest s'est tenu le mercredi 4 février en séance de nuit un débat sur les conséquences de la tempête Klaus en France, en Espagne et en Italie.

Après avoir rappelé les énormes dégâts humains et matériels qu'a faits cette tempête et avoir marqué leur solidarité avec les familles des 24 personnes décédées, les parlementaires ont demandé à la commissaire Androulla Vassiliou, qui représentait le président Barroso en séance, la mobilisation du Fonds d'aide européen pour les catastrophes naturelles. La commissaire a répondu favorablement à leur demande tout en précisant qu'au moment où elle parlait, la Commission européenne n'avait toujours pas reçu de demande officielle de la France, ce qu'ont vivement regretté les parlementaires socialistes. 

Enfin, Michel Teychenné et ses collègues ont rappelé l'urgence qu'il y a à mettre en place une force de réaction rapide en  matière de sécurité civile qui puisse intervenir partout en Europe.  Au nom  de la Commission, la commissaire Vassiliou a apporté son soutien à cette action.

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 15:38




Le Rapport Teychenné est désormais en ligne.  Il s'agit plus précisément d'une proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil concernant les droits des passagers voyageant par mer ou par voie de navigation intérieure et modifiant le règlement (CE) n° 2006/2004 relatif à la coopération entre les autorités nationales chargées de veiller à l’application de la législation en matière de protection des consommateurs.

Cliquez ici pour consulter le rapport au format PDF (Acrobat Reader)
.

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 14:56



8000 personnes pour les syndicats, 5000 pour la police, dans les rues de Pamiers pour manifester leur colère contre la politique gouvernementale actuelle. Des jeunes, des moins jeunes, des retraités, des salariés du privé et du public, n’ont pas hésité à se mobiliser et à protester contre le pouvoir d’achat en baisse, le coût de la vie en hausse. L’inquiétude régnait également dans les rangs de cette manifestation ariégeoise autour de l’emploi. Les usines du département annoncent des licenciements, notamment dans le Pays d’Olmes.



On pouvait compter dans les rangs les élus locaux et parlementaires ariégeois, dont Michel Teychenné qui s’était d’ailleurs fait un point d’honneur à venir manifester dans sa ville. « J’ai délaissé ce jeudi les dossiers européens pour être aux côtés des Ariégeois pour  les soutenir dans leur action. J’aurai pu manifester à Paris ou à Toulouse, mais je pense que ma place est ici, à Pamiers, a précisé l’eurodéputé. Nous devons nous rassembler et nous battre contre cette politique incohérente que le gouvernement actuel est en train de mettre en place », a-t-il ajouté. Pendant le tour de ville qui a duré plus d’une heure, Michel Teychenné a établi de nombreux contacts avec la population, mais aussi avec les élus départementaux.

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 15:49



Neuf heures du matin au Parlement européen de Strasbourg. Une armée de femmes de ménage, la plupart d'origine maghrébine, quitte en file indienne le vaisseau amiral cylindrique et froid dédié à l'Europe. En sens inverse, les grosses limousines allemandes noires aux vitres fumées déposent les eurodéputés flanqués d'assistantes, attachés parlementaires, dans un ballet immuable et mécanique. À l'entrée, le visage radieux, l'eurodéputé ariégeois Michel Teychenné offre une poignée de main généreuse aux insulaires de la presse ariégeoise arrivés une demi-heure plus tôt par avion de Toulouse. « Bienvenue au Parlement », lance l'élu socialiste, qui déjà s'engouffre dans les entrailles de cette tour de Babel où quatre jours par mois l'Europe politique écrit à coups de règlements et de motions l'avenir des 27 États membres.

Dans ce lieu imposant de monarchie constitutionnelle, les émotions sont contrôlées. Déjà tout paraît étrange, sorte de songe formaté, aseptisé mais aux tons chauds, faussement exotique avec ces lianes de verdure disciplinées qui dégoulinent dans un espace confiné. L'architecture du lieu, celle d'un aéroport ultra-sophistiqué, est en adéquation avec les gens qui y travaillent. Une atmosphère proche de la science-fiction des années « 50 » de ces films d'anticipation. Et ce va-et-vient continuel de silhouettes comme façonnées dans l'éprouvette d'un généticien sans visage adepte du clonage. Des créatures à la Uma Thurman, parfaites et froides, impeccables et longues en jambes, escortant des eurodéputés impassibles, en costumes gris ou noir, le cheveu discipliné, le sourire rare et la démarche sûre. La puissance et le pouvoir déroulent leur codification dans une sorte de sobriété et de perfection désincarnée qui dissuade toute tentative de rapprochement. On évolue dans le séquençage du génome politique. Les élus empruntent de façon pavlovienne les escalators métalliques et vertigineux qui serpentent le vaste espace et rappellent étrangement la fameuse hélice de l'ADN.
Les huissiers improbables, au physique de danseurs de revues parisiennes, le cheveu gominé, la queue-de-pie et les pompes funèbres détonnent un peu comme un anachronisme incongru.

Détonne enfin comme notre Ariégeois, Michel Teychenné, eurodéputé atypique et chaleureux, qui joue la proximité et évolue, il faut bien le reconnaître, comme un poisson dans l'eau. Deux mois à peine qu'il siège après avoir pris le train en marche en pleine présidence française et sarkosyste et déjà le voilà rapporteur législatif sur le droit des passagers maritimes. Lui, l'Ariégeois, élu de l'opposition appaméenne et qui plante avec fierté sur ses bureaux de Strasbourg et Bruxelles ses cartes de visite aux armoiries de la ville de Pamiers. Un Michel Teychenné qui la veille jouait les Fred Astaire avec l'ancien maire de Strasbourg, Catherine Trautmann, sur des airs de slogans cégétistes lors de la manif devant le Parlement sur le temps de travail en Europe.

Un Teychenné ubiquiste qui joue les pitres derrière une députée européenne interviewée sur la télé du Parlement tel un jeune de banlieue lorsqu'un envoyé de « TF 1 » fait un direct depuis le Stade de France. Michel Teychenné plus expert que les experts, euroenthousiaste au style inusité, résolument volontariste et réactif qui renvoie volontiers aux 22 les Europhobes tchèques et convertit les Eurotièdes suédois en deux temps trois mouvements. Un Michel Teycjenné qui déploie sa cognition bien huilée et disserte avec aisance sur la dérégulation du capitalisme devant la presse nationale et plaisante l'instant d'après en langue d'Oc avec un journaliste haut en couleur du Couserans.  Mais le voilà déjà parti voter le projet de résolution législative sur l'aménagement du temps de travail, histoire d'entériner le rapport d'Alejandro Cercas.

Un rude combat finalement gagné contre la perfide Albion adepte de la dérégulation à 65 heures de travail par semaine. « C'est une victoire heureuse, qui marque un pas important en direction de l'Europe sociale.  Socialistes et syndicalistes européens ont fait cause commune, signe qu'à Bruxelles et Strasbourg, la volonté d'Europe sociale est capable de s'exprimer avec force », commentera l'eurodéputé socialiste sur France Infos.  Un paradoxe pour celui qui ne compte pas vraiment les heures à ramer en vue des prochaines élections européennes de juin prochain.  Car Dieu sait si le rapporteur législatif sur le droit des passagers maritimes ambitionne de rester à la barre pour la prochaine mandature.  Mais la météo marine annonce une grosse houle du côté des tractations à venir...



C'est certainement parce que l'on est à Bruxelles que les fauteuils du bar réservé aux élus du Parlement européen ressemblent à ceux des albums de Tintin. À un jet de la Grand Place, le coeur de l'Europe a des allures de bateau. Michel Teychenné, les bras sur l'accoudoir, sirote un jus de fruits (l'homme fait attention à l'alcool) et disserte avec ses homologues italiens des dernières directives en matière de réglementation agricole. Un sujet qu'il maîtrise. La conversation le change des Anglais qu'il a en face de lui dans le couloir, son bureau jouxtant celui des Travaillistes britanniques

À Bruxelles, tout le monde côtoie tout le monde. Dans la cage de verre gigantesque, les attachées parlementaires roumaines croisent les jeunes énarques frais émoulus des dernières promotions, et l'Ariégeois nage comme un poisson dans l'eau trouble des intrigues parlementaires. « Tout se décide à Bruxelles », affirme-t-il, convaincu. De transports maritimes en adoption de résolutions sur le conflit israélo-palestinien, rien de ce qui est de l'arcane des débats simultanément traduits dans les 22 langues de l'Europe ne lui échappe. Une bise à Kader Arif, une autre à Catherine Trautmann, une porte claquée (malencontreusement?) au nez de Jean-Marie Le Pen, un cocktail mondain pour l'eurorégion dans laquelle Midi-Pyrénées s'inscrit et un briefing entre deux ascenseurs avec Vincent Peillon sur le devenir du Parti Socialiste, et voilà que le rythme s'emballe. Ils sont loin les chevaux et les mules de Pailhès! Ils risquent d'attendre encore avant de revoir leur maître un peu plus que le week-end.

La Dépêche du Midi,
Xavier Olmos (art. 1) et Jean-Christophe Thomas (art. 2), 24 janvier 2009

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 14:57



PAMIERS, LE 25 JANVIER 2009


A l'initiative des députés socialistes européens de la grande région Sud-Ouest -- Kader Arif, Michel Teychenné, Gilles Savary, Françoise Castex et Béatrice Patrie --, un débat d'urgence au Parlement européen a été demandé afin d'activer les mécanismes de solidarité européens et les instruments de gestion et de prévention des catastrophes naturelles pour les pays touchés  (France, Espagne, Portugal et Italie).

« Nous en appelons au gouvernement français pour qu'il saisisse officiellement et le plus rapidement possible la Commission européenne afin de déclencher, entre autres, l'aide disponible au titre de l'instrument financier pour la protection civile et le fonds de solidarité de l'Union européenne », ont déclaré les eurodéputés socialistes.

Ces deux instruments visent à soutenir et à compléter les efforts déployés par les Etats membres pour protéger les personnes, l'environnement et les biens dans les communes et les régions sinistrées. L'un par l'envoi de moyens matériels et humains, et l'autre par la fourniture d'une assistance financière destinée à réparer les dommages non assurables occasionnés par une catastrophe naturelle.

«
Comme lors des incendies en Grèce en 2007, cette violente tempête, souligne la nécessité d'une force de protection civile mobilisable sur tous les terrains de crise », ont tenu à rappeler les élus européens du Sud-Ouest.


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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 16:13
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
MICHEL TEYCHENNÉ
DÉPUTÉ EUROPÉEN, PSE, ÉLU DU GRAND SUD-OUEST
   



L'EUROPE, LEADER MONDIAL DANS LA LUTTE CONTRE LES PESTICIDES DANGEREUX


Lors de sa dernière session plénière, le Parlement européen a voté deux textes qui marquent une avancée décisive vers la protection de la santé des consommateurs européens.

Vingt-deux substances, cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction, considérées comme les plus nocives, seront bannies. A cette mesure phare s’ajoute l’interdiction d’utiliser des pesticides dans l’entretien des lieux publics – terrains de sport, parcs, jardins publics, etc. – et les pulvérisations aériennes seront limitées.

Des restrictions fortes, donc, mais qui ne mettent pas en péril la « production agricole de l’Europe, car il n’y aura pas de retrait soudain et massif des produits », affirme l’eurodéputée socialiste française Anne Ferreira.
Pour Michel Teychenné, eurodéputé socialiste français, « l’Europe a pris une décision forte et courageuse en interdisant certains pesticides. C'est une avancée en matière de normes environnementales, qui passe par l'adoption d'une législation à la fois soucieuse des besoins de l’agriculture et de l’urgence écologique. »

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21 janvier 2009 3 21 /01 /janvier /2009 16:09
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
MICHEL TEYCHENNÉ
DÉPUTÉ EUROPÉEN, PSE, ÉLU DU GRAND SUD-OUEST
   



MICHEL TEYCHENNÉ PORTE-PAROLE DU PSE LORS DE LA VENUE DU MINISTRE DOMINIQUE BUSSEREAU AU PARLEMENT EUROPÉEN


Michel Teychenné a pris la parole lors de la Commission Transports du 20 janvier, où Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat chargé des transports, a présenté le bilan des travaux réalisés par cette Commission durant la présidence française de l’Union européenne. Michel Teychenné est intervenu au titre du PSE sur trois points.

Il est d'abord intervenu à propos de l’Eurovignette, en regrettant le blocage du Conseil des ministres européen, malheureusement corroboré lors de la dernière séance sous présidence française du 9 décembre dernier. L’Eurovignette permet aux Etats ayant un grand flux de poids lourds de les taxer au titre de fortes pollutions et de gènes occasionnées sur le trafic routier. Malgré ce blocage, l’eurodéputé a rappelé que ce dossier restait une priorité pour le Parlement européen.

L'eurodéputé socialiste français a ensuite abordé la question de la libéralisation du transport routier (dit « cabotage ») et la précipitation dans laquelle ce texte a été défendu par la Présidence française. Il a interrogé le ministre sur la requête de la Fédération Nationale des Transports Routiers, qui demande l’application de la clause de sauvegarde. Il n'a pas obtenu de réponse précise de la part du ministre.

Enfin, quand le ministre Bussereau a repris les termes du Président Sarkozy pour saluer la qualité des débats au Parlement européen, Michel Teychenné n’a pas manqué de le remercier en ces termes : « Le Président de la République est intervenu trois fois devant le Parlement européen, ce qui a permis à mes collègues de se faire une idée sur ses qualités d’acteur… »

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 17:32



Après 60 ans de vie politique, Michel Rocard quitte son mandat de député européen. Pour sa dernière session à Strasbourg, Hans-Gert Pöttering, le Président du Parlement européen, lui a rendu hommage.  Tout l'hémicycle s'est ensuite levé pour applaudir l'eurodéputé socialiste français.

Peu après, un cercle plus restreint d'une trentaine de personnes ont dit au revoir à leur collègue et ami, qui aura travaillé 15 ans comme député européen. Toute la délégation socialiste française ainsi que Martin Schulz – Président du Groupe socialiste européen – ou encore José Manuel Barroso – Président de la Commission européenne – ont assisté à ce « pot de départ » un peu particulier. Tous les participants ont loué le courage politique et l'humilité de Michel Rocard, Premier ministre entre 1988 et 1991. Un grand homme d’état socialiste.

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 14:57



Une nouvelle mouture permettant à la ville de garder la propriété des lieux est en cours d'élaboration. Et calme les esprits.


Une solution est véritablement en vue pour les abattoirs de Pamiers. Entendez une solution qui satisfasse tout le monde. Car la question du devenir des abattoirs avait partagé le conseil municipal voilà quelques semaines, à tel point d'ailleurs qu'André Trigano avait fait retirer le dossier de l'ordre du jour. Claude Deymier, qui portait ce projet de privatisation depuis des mois, projet difficile, pour ne pas dire douloureux, en avait été un peu affecté mais avait fait contre mauvaise fortune bon cœur en acceptant la proposition faite par le maire : lui demander d'associer Mme Subra, conseillère municipale d'opposition, à l'étude du dossier, laquelle avait manifesté par le passé de travailler au sujet et regrettait de n'avoir pas été informée de l'avancement des travaux. On avait reconnu là la classique volonté de « recentrage » propre à André Trigano et la recherche de l'accord plutôt que l'opposition. Restons courtois, ne nous fâchons pas. « Si vous trouvez mieux, je suis preneur », avait ajouté le premier magistrat, non sans malice.

Ces quelques semaines de parenthèse dans le dossier ont, en effet, permis de repartir sur des bases différentes, ainsi que l'expliquait le maire lors du conseil municipal : « Les commissions ont travaillé autour de M. Deymier, avec le concours de Mme Subra, au bout du compte, nous ne nous délestons pas du patrimoine immobilier. Ce qui devrait assurer aux abattoirs une continuité, on passera un bail emphytéotique sur 30 ans avec ceux qui vont le reprendre, on ne payera plus rien, et on rentrera un loyer de 3.500 euros chaque année pour nous aider à amortir la dette principale que nous conservons ! » Une idée de bail pour laquelle avait plaidé Michel Teychenné.

« j'en suis ravie ».

Voilà donc dans quel sens va se jouer l'avenir des abattoirs en tout cas aux dernières nouvelles. Bernadette Subra a toutefois indiqué que bien qu'associée au dernier moment à cette affaire « elle aurait aimé participer aux négociations » et « n'a été invitée à prendre part qu'aux conclusions. J'en suis toutefois ravie. Je pense que l'on ne peut que se réjouir de cette issue. Et je tiens à souligner que celle-ci est intervenue parce que le groupe de gauche a permis justement de faire marche arrière ! »

Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! André Trigano a insisté sur cet aspect des choses pour bien montrer que s'il savait écouter, il savait aussi entendre. Et qu'il pouvait se raviser sur un dossier. Espérons que cette heureuse concorde ira jusqu'au bout !

La Dépêche du Midi - 18 janvier 2009. Jean-philippe Cros

 

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 13:58



On s'attendait à une séance des grands jours, avec un haussement de ton, celui qui caractérise aujourd'hui les débats en conseil municipal de Pamiers. Il n'en a rien été ! Pourtant l'objet essentiel du débat, les orientations budgétaires, était de nature à porter à l'ébullition. Certes, les visions sont irréconciliables entre majorité et opposition, mais si le ton est différent depuis l'époque « Montané », le fond reste le même. Endettement, impôts trop élevés, risque de perte de ressources, inquiétude sur la pérennité de la TP. Ce sont les points qui ont été développés par Michel Teychenné. Auparavant, Gérard Legrand, le grand argentier de la commune, s'était lancé dans une longue explication technique que l'on peut résumer ainsi : il va falloir être prudent sur les deux prochains exercices, « en maîtrisant les charges de fonctionnement, sans faire appel au levier fiscal de façon à obtenir une totale stabilisation des taux pendant dix ans (depuis 2003) ». Avec plusieurs paramètres à intégrer : le fait que Pamiers a investi depuis des années le double des villes de sa strate, ce qui l'autorise aujourd'hui à lever un peu le pied, que la manne d'Airforge ne va pas tarder à rapporter gros à la ville dès sa sortie d'exonération, qu'il faudra admettre une diminution de l'épargne nette entre 2008 et 2011 en attendant cette sortie d'exonération et qu'il faudra bien se résoudre à assurer des transferts à la communauté de communes.

Là dessus, Michel Teychenné, bien entendu, a passé la vitesse supérieure, rappelant que la future réforme de la TP allait rendre délicat le travail de prospective, qu'il y avait toujours le souci de ces emprunts dits « toxiques », que l'endettement de la commune allait continuer à s'accroître alors qu'il est déjà fort, que le niveau d'imposition des ménages ne pouvait être accru. « Il y a aussi un problème avec les reports d'investissements d'une année sur l'autre, ce qui fait que vous n'exécutez à peine que 50 % du budget ! » Michel Teychenné, qui, apostrophant le maire, s'étonnait qu'un « homme d'affaires aussi avisé que lui ait laissé à tel point « se détériorer les comptes de la commune », visant en cela « la volonté de faire payer à la seule mairie de Pamiers des investissements qui auraient dû être portés à la communauté de communes ».

« Vous avez raison »

André Trigano, sans se départir un instant de son calme - aidé en cela par la courtoisie dont a fait usage Michel Teychenné - a assuré que cette situation « était effectivement un choix politique, que sa volonté d'investir considérablement était destinée à faire que le pays ne soit pas paralysé et que c'est pour cette raison que Pamiers est la première ville de Midi-Pyrénées en terme de création d'entreprises et d'emplois ». Toutefois, le maire de Pamiers a donné quitus aux observations de son opposition en rappelant qu'il avait récemment « demandé aux maires de la communauté de revoir leurs taux d'imposition » et que s'il avait choisi de demander un effort supplémentaire aux Appaméens, c'était par esprit de solidarité avec les autres communes, sachant qu'un jour « que peut-être je ne verrai pas, l'ensemble ne formera qu'un bloc ». « Mais il faut rééquilibrer, vous avez raison », a conclu André Trigano. C'est sur cette note très consensuelle dans le désaccord que s'est terminée cette séance d'orientation budgétaire.

La Dépêche du Midi, 19 janvier 2009

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