Pamiers ANDRÉ TRIGANO LANCE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE DE 2020
Communiqué de presse
Ce mercredi soir, la population de Pamiers était invitée par le maire à une réunion pour débattre du Contrat de Ville. Quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver dans une réunion électorale !
Après un « diaporama » dithyrambique et ennuyeux ainsi qu'un long discours du Maire, qui a retracé ses 50 ans de mandats politiques, nous avons eu droit aux discours de cinq adjoints triés sur le volet, qui ont parlé de tout et de rien, mais très peu du Contrat de Ville. Il s'agit pourtant d'une aide de 13 millions d'euros sur cinq ans, subventions et prêts confondus. Ce n'est pas énorme, mais c'est mieux que rien...
En résumé, on nous a expliqué que si la Mairie n'a pas fait grand-chose depuis quatre ans, c'est par la faute des divers gouvernements, et du Contrat de Ville qui a monopolisé l'énergie des élus (sic). On nous a évidemment assuré que ce qui n'a pas été fait depuis quatre ans le serait lors du prochain mandat, promis juré !
Pour enfoncer le clou, le maire nous a annoncé qu'il sera candidat en 2020 avec ses adjoints. Sera-t-il tête de liste ? Sur la liste ? Mystère, mais en tout cas le message est clair pour ses ami(e)s politiques : il restera aux manettes s'il le peut jusqu'en 2026 !
Après presque deux heures d'autocélébration et d'autocongratulation entre membres de cette belle équipe, le public a été privé des traditionnelles questions de la salle. Il ne fallait pas gâcher cette belle réunion en parlant des vrais problèmes, de la vraie vie. Le pot et les petits fours ont été offerts par les candidats... comme il se doit dans une campagne électorale.
La seule réponse à laquelle nous avons eu droit ce mercredi soir : ne vous inquiétez pas pour Pamiers, ceux qui ont mis Pamiers dans l'état où elle est aujourd'hui sont candidats pour continuer ! Pamiers qui compte quand même 20 % de chômeurs, qui affiche un taux de pauvreté de 21 %, et dont le revenu par habitant est tombé parmi les plus bas du département. Une ville qui se vide de sa population active, avec 1250 logements vacants et 460 habités, mais classés « indignes ». Sans parler des problèmes de sécurité, d'incivilités, de propreté, de circulation... Mais sur tout ça, silence radio du maire et de ses adjoints. Une soirée, en somme, tout aussi politique que pathétique !
Michel Teychenné Conseiller municipal et communautaire Tête de liste Pamiers au Coeur Ancien député européen
Budget municipal invalidé, dettes "évaporées" et un cadeau de 82 812 euros pour Johnny Hallyday !
Hier soir, trois dossiers ont divisé les deux oppositions de gauche et la majorité : l'approbation des comptes administratifs, l'école Intech et l'aménagement de la place Miliane.
Après ça Michel Teychenné ne pourra plus dire qu'on ne l'aime pas. Hier soir, la majorité a sacrifié un des siens (Jean Guichou) pour qu'il puisse, à sa demande, siéger à la commission locale de l'Avap. Le maire avait même proposé de lui laisser sa place. Mais c'est impossible pour des raisons de statuts.
Pourtant, dès le début du conseil, Michel Teychenné avait pilonné gaiement la majorité dans des termes toujours soigneusement choisis. Comme d'habitude pourrait-on dire, sauf que cette fois, il était rejoint par l'autre opposition de gauche.
Et comme on pouvait s'y attendre, c'est le nouveau vote du compte administratif qui a lancé les débats (voir la Dépêche d'hier). Les comptes votés dans les règles, le maire revenu, Michel Teychenné passait à l'offensive et lisait une déclaration, avec la nuance qu'on lui connaît, où il dénonçait la gestion municipale, rappelant au passage l'histoire rocambolesque de la fermeture du cinéma. Et terminant sur Pamiers événement son sujet favori. Le maire agacé refusait de lui répondre. Jean-Christophe Cid (liste Fauré), rejoignait l'élu dans sa critique. Et s'inquiétait que seulement 45 % des investissements budgétisés aient été réalisés. «Les 55 % restant ce sont des impôts injustement prélevés sur les Appaméens», lançait-il. Il refusait de renouveler sa confiance au maire alors que son groupe avait voté le budget initialement. Ce dernier ne répondait pas.
Annie Fachetti (même groupe) prenait alors la parole : «Je suis étonné de votre silence. Vous pensez ne pas devoir vous expliquer auprès des citoyens. Vous ne daignez même pas nous répondre».
Le maire argumentait alors sur le fait que les investissements prévus avaient été stoppés le temps que l'Anru se mette en place. «On ne pouvait pas engager les travaux avant, sinon nous n'aurions pas été payés. Nous avons différé. Nous ferons les investissements sur le second semestre».
Michel Teychenné prenait la balle au bond et dénonçait une technique d'effets d'annonces dans la presse. «L'explication n'a rien à voir avec l'Anru».
«Nous avons obtenu 13 M€ au lieu de 6. Cela valait la peine d'attendre. Mais cela, ça vous est égal. Vous ne vous réjouissez pas, je le regrette», concluait André Trigano.
Intech, l'école installée à côté du carmel, allait donner lieu à une seconde passe d'armes. Michel Teychenné se déchaînait contre le bulletin municipal dans des termes que nous ne pouvons reproduire.
Milliane allait donner lieu au troisième échange vif. Cette fois, c'est Bernadette Subra (colistière de Teychenné) qui invitait le maire à revoir sa copie. Si cette dernière se réjouit que la place soit aménagée, rien dans cet aménagement ne trouve grâce à ses yeux. «À un moment, il faut choisir. Nous avons passé plus d'un an à discuter. C'est le rôle des élus de prendre des décisions», répondait André Trigano. Pour Michel Teychenné, cette place est «une erreur pour le centre-ville». Il accusait le maire d'avoir décidé seul avec un architecte qui «confond Ax-les-Thermes et Pamiers». «On aura une place qui devrait être satisfaisante», affirmait en conclusion André Trigano sans perdre son calme. Et les élections ne sont que dans un an et demi.
PLUS
INTERVENTION DE MICHEL TEYCHENNÉ LORS DU CONSEIL MUNICIPAL DU 26 SEPTEMBRE 2018
Monsieur le Maire,
C'est avec un étonnement certain que nous devons en septembre revoter des pans entiers du budget 2018... C'est très grave ! Le contrôle de légalité, c'est-à-dire Madame la Préfète de l'Ariège, vous l'a imposé.
Nous regrettons que vous ayez refusé de transmettre le courrier de Madame la Préfète à la Commission des finances. Pour cette raison, nous ne participerons pas à ce vote, puisque vous refusez d'informer le conseil municipal des raisons graves qui ont poussé Madame la Préfète à vous contraindre de refaire toutes ces délibérations. C'est du jamais vu à Pamiers...
Ce courrier officiel fait à la demande de la Trésorerie Générale pointe de graves dysfonctionnements, notamment concernant les mandatements trop souvent refusés et qui provoquent la colère des fournisseurs et des artisans depuis des mois, ou encore concernant la tenue des budgets annexes. Je comprends que vous ne vouliez pas remettre ce courrier à la Commission des finances !
Monsieur le Maire, vous avez épuisé en trois ans trois directeurs des finances de la Mairie : deux sont partis écoeurés, le troisième fait injustement les frais de votre vindicte. Les directeurs trépassent, mais les problèmes et les méthodes restent... et produisent les mêmes effets.
Monsieur le Maire, la quinzaine dernière nous a donné un nouvel exemple de la « pétaudière » municipale actuelle. Vous avez fermé le cinéma toutes affaires cessantes, mais le cinéma a rouvert le lendemain comme si de rien n'était. Tous les Appaméens ont pu constater en direct dans La Dépêche le sérieux de votre gestion. Le ridicule ne tue plus en politique, mais il fait très mal à l'image de notre ville.
À deux reprises en quelques jours, pour le cinéma et pour le budget, vous avez franchi la ligne blanche de l'illégalité !
Enfin, Monsieur le Maire, un dernier exemple de « gestion baroque », qui ne relève plus de la simple ligne blanche franchie, mais carrément du sens interdit ! Nous vous avons interrogé sur la disparition d'une facture de 17 018 euros et d'une autre de 10 690, dues par Pamiers Événements à l'Office de Tourisme de Pamiers. Ces factures ont été effacées lors du transfert de l'Office de Tourisme de Pamiers à la CCPAP. Cela a été fait, comme nous l'a confirmé Gérard Legrand avant hier en Commission des finances, dans le cadre de la Communauté des communes et par le nouvel Office de Tourisme communautaire.
Monsieur le Maire et président de la CCPAP, cette décision est scandaleuse et vous l'avez validée. Cet effacement de dette est un nouvel exemple des cadeaux faits à Pamiers Événements et à son président toujours en activité, malgré des dettes colossales et des comptes non contrôlés jamais remis à la Mairie depuis 2014! Un cadeau politique à un de vos ex-adjoints toujours conseiller municipal fantôme...
Depuis 2017, Monsieur le Maire, c'est 22 104 euros de subventions dites exceptionnelles dans la délibération votée fin 2017. C'est 25 000 euros pour la pelouse de Balussou que devait régler Pamiers Événements après le concert de Johnny. C'est aussi 8 000 euros pour dédommager le SCA. Et c'est enfin c'est 27 708 euros évaporés de l'Office de Tourisme, payés par les Appaméens.
Soit un total provisoire depuis 2017 de 82 812 euros d'impôts pris aux Appaméens POUR RENFLOUER Pamiers Événements, malgré vos promesses de ne plus donner un seul euro à cette association. Tout ça faisant suite à la subvention municipale de 2016 de 281 880 euros !
Monsieur le Maire nous ne sommes plus dans les années 80 ou 90. Aujourd'hui les élus ne peuvent plus faire n'importe quoi en cachette... heureusement !
C'est un rituel : les deux conseillers de «Pamiers au cœur», Michel Teychenné et Bernadette Subra font chaque année leur rentrée. Dans le cartable, un cahier de doléances toujours renouvelé. Rentrée scolaire, contrat de ville, parc de l'évêché, cinéma, aire de covoiturage et en préambule l'annonce que le classement de l'affaire du «concert Johnny» par la justice, n'empêcherait pas que le fer soit gardé au feu (voir notre édition de mercredi). Les deux conseillers ont donc déploré le maintien de la semaine de quatre jours et demi pour les écoles «alors que toutes n'étaient pas d'accord» sur la question. Le projet de cinéma multiplex ne trouve aucune grâce à leurs yeux, ce qui ne change pas : «Nous demandons que le nouveau dossier soit présenté en conseil municipal et nous rappelons que depuis des années, nous avons proposé l'ancien Lidl comme site possible» explique Bernadette Subra. Sur les chemins du patrimoine, Michel Teychenné s'est ému de l'effondrement du mur de clôture de l'ancien évêché, et invite la mairie à se saisir de la question, notamment d'organiser avec l'évêché l'ouverture au public de ce lieu.
Seule bonne note : Pamiers Loco
Au registre de l'avenir du centre-ville, Bernadette Subra ne cache pas sa déception quand au montant des fonds récoltés sur le contrat de ville : «13.5 millions d'euros sur 5 ans, c'est loin des objectifs annoncés» et de déplorer la faiblesse des projets d'aménagement. Du centre-ville à Milliane il n'y a qu'un pas, et c'est sans allégresse que les deux élus le franchissent pour tirer à boulets rouges sur le projet d'aménagement : «Cette décision ne tient pas compte de besoins réels. Et déplacer la route va coûter un million d'euros sur le 2,5 du projet ! La mairie doit corriger ce projet de toute urgence !» Enfin les deux élus déplorent l'absence d'une aire de covoiturage à l'entrée de Gabrielat et la répression sur le stationnement comme seule réponse apportée à ce besoin d'infrastructure !» Seule bonne note : Pamiers loco, cet été dont le succès montre qu'à la place de Fiesta «on peut organiser une animation populaire de qualité, pour 20 fois moins cher !»
PLUS Conférence de presse de Michel Teychenné et Bernadette Subra
En cette rentrée municipale, à 18 mois des prochaines élections municipales, nous avons souhaité passer en revue les principaux dossiers en cours à la Mairie de Pamiers, et rappeler nos positions et propositions. Il s'agit de huit dossiers importants pour la ville à divers titres.
Rentrée scolaire : 85 % des communes françaises sont repassées à 4 jours/semaine. Nous regrettons que la décision de rester à 4 jours et demi par semaine n'ait pas été discutée en conseil municipal. Les écoles de Pamiers consultées n'étaient pas toutes d'accord pour rester à 4 jours et demi. Une fois de plus, la majorité a pris cette décision seule, et sans tenir compte des avis des écoles et sans l'avis du conseil municipal.
La fermeture d'une classe de maternelle en centre-ville est une mauvaise nouvelle, pour les parents et pour les élèves. C'est un coup dur de plus pour un quartier en grande difficulté.
Cinéma multiplex : Ce dossier tourne vraiment au mauvais film! Les membres de la CDAC se sont exprimés dans la presse. Ils ont des arguments sensés contre ce projet. La promesse du maintien du cinéma en centre-ville est une vaste blague. Ce n'est pas sérieux. C'est juste un leurre pour avoir le permis de construire. La majorité n'a jamais présenté le dossier en conseil municipal, ni en commission! Aujourd'hui, la Mairie et le promoteur ont décidé de faire appel devant la Commission Nationale. Nous demandons que le nouveau dossier soit présenté avant au conseil municipal. C'est un minimum! L'État a émis un avis défavorable sur l'implantation au Chandelet, car cette implantation est en totale opposition avec la revitalisation du centre-ville et avec les engagements de la Mairie. Nous attendons maintenant le nouveau dossier avec une nouvelle implantation du cinéma. À suivre...
Parc de l'Évêché : Depuis trois ans, nous demandons que le jardin de l'ancien Évêché soit restauré et ouvert au public. Un gros tiers de ce parc appartient depuis longtemps à la Mairie, sous le chemin Serpente jusqu'à la Maison des associations. Il est aujourd'hui totalement laissé à l'abandon par la Mairie. Le reste du parc appartient à l'Évêché, qui est ouvert à la discussion pour l'ouvrir au public. Une partie du mur d'enceinte vient de s'effrondrer... Il est temps de passer des paroles aux actes! Puisque la majorité aime les palmiers, il y a en plus une très belle allée de palmiers séculaires totalement enfouis dans la végétation et donc à exhumer, dans la partie municipale du Parc de l'Évêché. Il faut noter que ce projet peut être réalisé facilement par les services municipaux, à peu de frais.
Annonce du contrat de ville : C'est la déception! 13,5 millions seulement sur 5 ans, dont une partie de prêt bonifié à rembourser. C'est loin des objectifs annoncés, mais il faut être pragmatique, c'est toujours bon à prendre. D'ici les prochaines élections, on peut seulement espérer la réalisation de 16 appartements HLM rue Gabriel Perri, c'est tout pour le centre-ville. Et le début de la construction de deux résidences HLM d'une trentaine de logement chacune, l'une au quartier de la gare et l'autre à Benagues avec le soutien de la CCPAP pour reloger les habitants de la barre de la Gloriette dans l'attente de sa destruction... un jour. C'est tout!
Pamiers Loco : Nous félicitons l'équipe du Festival Pamiers Loco! Avec seulement 25 000 euros de subventions, cette équipe a montré qu'elle pouvait réussir une animation de qualité, populaire et sympathique en juillet à la place de la Fiesta, pour 20 fois moins cher pour les finances municipales !
Aménagement de Milliane : Limiter le parking sur Milliane à 256 places est très dommageable pour Pamiers, pour les commerçants et pour les habitants du centre-ville. Cette décision de la majorité ne tient pas compte des besoins réels. Nous contestons aussi le projet de déplacer le boulevard sur Milliane pour créer « Pamiers plage » le long du canal. Cela va coûter un million d'euros sur les deux millions et demi du total de ce chantier financé par un emprunt. La Mairie doit corriger ce projet d'urgence.
Aire de covoiturage à Gabrielat : Depuis de nombreuses années, l'absence d'une aire de covoiturage à l'entrée de la zone de Gabrielat oblige de nombreux automobilistes à faire du parking sauvage. Depuis des années, nous demandons la création de cette aire par la Communauté de communes. Le besoin est évident, et la demande réelle.
La seule réponse apportée par la Communauté de communes à ce besoin d'infrastructure facilement réalisable sur lesdélaissés de terrain et en bordure de la route de Trémège consiste en la répression des automobilistes par l'installation d'un panneau d'interdiction de stationner avec enlèvement par la fourrière!
Cette réponse est inadmissible. Elle pénalise des conducteurs qui font l'effort de s'organiser pour développer le covoiturage. C'est un non-sens complet,Nous avons demandé par courrier au maire-président de la CCPAP d'aménager dans les plus brefs délais une aire de covoiturage digne de ce nom à l'entrée de la zone de Gabrielat.
IL EST INADMISSIBLE QUE LES APPAMÉENS PAYENT ENCORE DEUX ANS APRÈS !
Cet été, le maire nous a publiquement accusés d'« acharnement contre Hubert Lopez ». Le maire a la mémoire courte : Hubert Lopez a été le fusible, le bouc émissaire de la Mairie dans cette affaire. Il a été « démissionné » de son poste d'adjoint et « débarqué » de sa vice-présidence de la CCPAP par le maire et ses amis politiques. Nous nous battons pour défendre l'argent public des Appaméens, pour la transparence des subventions. Nous ne sommes pas là pour tirer sur les ambulances.
Suite à notre courrier de signalement « selon l'article 40 » daté d'août 2016, nous prenons acte, après deux ans d'attente, du choix de Madame l'ancienne Procureure de Foix de classer le dossier sans suite pour « preuves insuffisantes ». Ce qui en français, n'est pas une « absence de preuves ». Nous regrettons qu'elle ait limité l'enquête à seulement deux motifs, à savoir « ingérence » et « prise illégale d'intérêt ». Cela nous permet enfin d'accéder au dossier d'enquête et aux conclusions de la Brigade financière, ce qui est une très bonne nouvelle.
Sur la base de l'enquête de la Brigade financière, nous verrons s'il y a lieu de faire appel de ce classement sans suite, ou de saisir d'une plainte argumentée le doyen des juges d'instruction.
Aujourd'hui, la suite de cette affaire dépend surtout du maire de Pamiers. Il doit répondre à trois questions simples concernant l'utilisation de l'argent public de la ville en 2016 et 2017 par Pamiers Événements et sa responsabilité de maire dans le contrôle de l'utilisation des fonds publics :
Il est inadmissible que, deux ans après, les Appaméens payent encore pour le concert de Johnny Hallyday !
1) Pourquoi Pamiers Événements, qui accusait d'après la Commission des finances de la Mairie un déficit de 120 000 euros en 2016, n'a pas déposé son bilan et n'a pas remis ses comptes certifiés à la Mairie et à la Commission des finances ?
2) Pourquoi la Mairie en 2017 a versé à cette association la somme de 24 000 euros de subvention exceptionnelle alors que le maire s'était engagé en 2016 à ne plus financer Pamiers Événements ? Et cela sans aucun contrôle sur l'utilisation de ces fonds ?
3) Pamiers Événements doit toujours plus de 30 000 euros à l'Office de Tourisme, dont 18 000 pour la seule année 2016. Le maire a autorisé l'effacement de cette dette, pourquoi ? Encore des factures payées par les Appaméens!
Michel Teychenné et Bernadette Subra Conseillers municipaux, Pamiers au Coeur
Le mauvais film de la Mairie sur le futur Cinéma de Pamiers commence sérieusement à lasser!
Après le projet sur Milliane hautement vanté puis abandonné aussi vite, c'est le projet d'installation au fin fond du Chandelet qui est refusé par la Commission départementale d'aménagement cinématographique, la CDAC!
Malgré les promesses de la Mairie, ce projet sonnait la fin du cinéma de centre-ville. La ficelle était un peu grosse... La création de 800 fauteuils et de 5 salles dans la zone du Chandelet, sur un terrain mal desservi par la voirie et sans sortie directe sur la voie rapide, est un non-sens d'aménagement urbain. Un projet bricolé à la dernière minute, en opposition totale avec le contrat ANRU de revitalisation du centre-ville.
Pamiers a besoin d'un cinéma multisalles moderne et accueillant. Les solutions existent : la Mairie dispose d'un terrain suffisamment grand en centre-ville, celui de l'ancien Lidl. Il est temps de rapatrier le projet de Multiplex sur ce terrain. L'argument consistant à dire que ce terrain doit servir à déménager l'école de la rue Sainte-Claire ne tient pas debout. On ne déménage pas une école de 200 mètres pour favoriser un projet immobilier! Le coût serait exorbitant. Le projet immobilier doit s'intégrer à l'école et au quartier.
Autre solution possible : si la Mairie veut éviter la fermeture du Rex qui n'est plus aux normes, elle peut racheter ce bâtiment fortement dégradé et, en partenariat avec le porteur du dossier multiplex, développer un nouveau projet de cinéma sur place. Le parking est déjà existant. Une solution simple et pragmatique.
Dans ces deux exemples, l'ANRU peut nous apporter des aides très importantes pour financer le projet. Mais ce qui manque le plus aujourd'hui, c'est une volonté politique et surtout une vision nouvelle pour l'avenir de Pamiers. Une vision qui ne passe plus par ces zones commerciales excentrées et déshumanisées !
Michel Teychenné et Bernadette Subra Conseilles munipaux Pamiers au Coeur
Retour à la case départ pour le projet de cinéma à Pamiers ! Pour ne pas dire panne technique. En effet, cette semaine, la commission départementale d'aménagement cinématographique (CDAC) de l'Ariège s'est prononcée contre le projet d'implantation d'un multiplex sur la zone du Chandelet à Pamiers. Autant dire que cette nouvelle laisse un goût amer à André Trigano, le maire de Pamiers, dont la vie est empoisonnée depuis des années par cette histoire de cinéma. Il pensait voir le bout du tunnel avec le projet porté par la société CinéZéphyr SAS. Le porteur de projet, un professionnel, ambitionnait de réaliser un multiplex de 800 fauteuils et 5 salles, tout en associant dans l'affaire le cinéma de centre-ville qui poursuivrait ainsi sa vie, en diffusant les films du multiplex : une semaine plus tard à tarif réduit, sur une seule salle. Un avenir pour le vieux Rex, qui est confronté à des problèmes de mises aux normes.
«C'est un cinéma qui a son public, mais qui aujourd'hui fonctionne par dérogation» note André Trigano. L'association de l'actuel exploitant au projet de Ciné Zéphyr constituait donc pour le maire une porte de sortie. Un cinéma majeur en haut, et un autre mineur en ville. Mais voilà, la CDAC a dit non. Et parmi ceux qui se sont abstenus il y aurait le représentant de l'État, qui a semble-t-il trouvé que ce projet, pour intéressant qu'il soit, ne faisait pas la part assez belle à la salle de centre-ville. ANRU oblige, le centre-ville est prioritaire. «Moi je veux bien regarder encore une fois où on peut mettre ce cinéma en centre-ville, mais pas question de le mettre à la place du Lidl, c'est une école qui y est prévue, et je préfère une école à un cinéma ! On va se donner trois mois pour faire une nouvelle étude, mais on ne va pas faire n'importe quoi !» prévient André Trigano.
Un recours national de l'opérateur
L'opérateur de son côté envisage de déposer un recours auprès de la commission nationale, car dit le maire «il pense que l'avenir du cinéma, de façon générale, ne serait pas en centre-ville. C'est quand même malheureux, on a trouvé un candidat sérieux ! J'ai peur qu'il ne se lasse, et laisse tout tomber, et que l'on finisse par arriver à une situation où à un moment donné, il n'y aura plus de cinéma à Pamiers !»
André Trigano est étonné de cette décision de la CDAC : «On n'arrive pas dans ce département à avoir une vision à 10 ans ! Le cinéma de papa, c'est fini ! Aujourd'hui les gens qui vont au cinéma, ils cherchent aussi un autre environnement ! Alors ils vont à Labège ! J'ai bien peur qu'ils continuent à aller à Labège !»
C'est avec stupeur et tristesse que j'ai appris le décés d'Alain Fauré. Dans ce drame humain qui frappe sa famille et ses amis, je leur présente toutes mes condoléances. Je garderai le souvenir d'un homme politique passionné, très attaché à son village des Pujols et à notre territoire.
Pamiers LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DIT NON AU COVOITURAGE À GABRIELAT !
Lettre au président Trigano
Monsieur le président,
Depuis de nombreuses années, l'absence d'une aire de covoiturage à l'entrée de la zone de Gabrielat oblige de nombreux automobilistes à faire du parking sauvage. Depuis des années, nous demandons la création de cette aire par la Communauté de communes. Le besoin est évident et la demande réelle.
Je viens de constater que la seule réponse apportée par la Communauté de communes à ce besoin d'infrastructure facilement réalisable sur les délaissés de terrain et en bordure de la route de Trémège consiste en la répression des automobilistes par l'installation d'un panneau d'interdiction de stationner, avec enlèvement par la fourrière.
Cette réponse est inadmissible. Elle pénalise des conducteurs quifont l'effort de s'organiser pour développer le covoiturage. C'est un /non-sens complet, contraire à la politique de mobilité préconisée par le SCOT et par le Grenelle de l'environnement.
Je vous demande donc de retirer ce panneau et d'aménager dans les plus brefs délais une aire de covoiturage digne de ce nom à l'entrée de la zone de Gabrielat.
Communauté de Communes du Pays de Pamiers Conseil communautaire du 29 juin 2018
LES GRAVIÈRES S'INVITENT AU DÉBAT
Quant les élus communautaires font la politique de l'autruche...il faut bien les réveiller ! Depuis la fusion des communautés de Pamiers et de Saverdun, les politiques de l'eau et la protection des nappes phréatiques sont des compétences de la Communauté de Communes.
L'ordre du jour de ce conseil de communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées n'appelait pas à beaucoup de débats. Et la trentaine de dossiers a été expédiée en un peu plus d'une heure, dans une atmosphère étouffante qui appelait au plus vite à la cessation du combat.
Débat il y eut toutefois, ou plutôt échange, sur une intervention de Michel Teychenné toujours prolixe, sur la question des déchets de remblais apportés en basse-Ariège pour combler les excavations des gravières. L'affaire, autour des gravières Denjean, prend d'ailleurs un tour judiciaire que nous évoquons régulièrement. Michel Teychenné, aidé en cela en séance par J.L.Bertrand a demandé que le conseil communautaire se saisisse de la question : «Notre communauté de communes ne peut détourner le regard de ce qui se passe sur notre territoire et laisser seules les associations et la population devant un problème majeur pour notre avenir. Je vous demande, M. le président, d'organiser dès la rentrée une réunion d'information des membres de la communauté de communes en présence des parties prenantes, associations environnementales et carriers, pour éclairer l'assemblée, et pour mettre fin à ce qui est un véritable scandale écologique en Basse-Ariège.»
L'interpellation est presque tombée à plat, si ce n'est qu'André Trigano, le président de la communauté a demandé que la commission communautaire qui est chargée de cet aspect des choses, veuille bien se saisir de la question.
Pamiers / Conseil municipal Intervention des élus de « Pamiers au Coeur » sur le projet d'aménagement de Milliane
D'abord, nous regrettons l'absence de volonté de concertation de la majorité sur ce dossier. Lors d'une première réunion, il y a plusieurs mois, nous avions été informés du choix des architectes et du préprojet. À notre demande expresse, une deuxième réunion de présentation du projet définitif a été organisée mercredi dernier. Nous n'avons jamais pu rencontrer les architectes lors de ces deux réunions. Ce n'est pas normal, pas correct. Vous et vos adjoints avez confisqué ce dossier, le résultat n'est pas brillant! Voilà pour la méthode.
Sur le fond, ce projet va coûter un «pognon de dingue» : au minimum 2,5 millions d'euros hors taxe. Et il ne concernera pas l'escalier de la fontaine Sainte-Nathalène et les terrasses au-dessus. De l'autre côté de l'esplanade, la liaison avec la tour Saint-Jean par le terrain Legrand, acheté pour ça, ne sera pas aménagée. C'est un projet au rabais qui nous a été présenté mercredi, mais l'enveloppe financière, elle, reste la même. C'est le premier gros défaut de ce projet.
Il a un deuxième défaut, et pas de moindres : Milliane aujourd'hui, c'est plus de 700 places de parking. Avec seulement au total 256 places de parking dans votre projet, situées en prime le plus loin du centre-ville, vous commettez une grave erreur d'aménagement urbain. Vous organisez ainsi la pénurie de places de parking pour le centre-ville. Il manque au minimum 100 à 150 places de parking dans votre projet. Nous le dénonçons avec force.
Troisième problème : la volonté de créer au bord du canal votre Pamiers plage. Ça va obliger à déplacer le boulevard dans l'ovale des platanes et à remplacer son emplacement actuel par une pelouse, traversée quand même par 8 voies bétonnées d'accès aux maisons riveraines. Ça va coûter très cher, d'autant que le Conseil départemental laissera à la charge totale de la Mairie le déménagement du boulevard, alors qu'il est pourtant en charge de cette voirie! C'est un gros tiers du budget qui va être dépensé dans Pamiers plage, pour un résultat des plus aléatoire. Ce surcoût plombe financièrement le projet d'aménagement global prévu. Bien sûr, les travaux abandonnés, comme la liaison avec la tour Saint-Jean, l'escalier et les terrasses ne sont pas chiffrés et sont supprimés à cause de Pamiers plage. Nous vous demandons de chiffrer cette deuxième tranche de travaux. Nous l'estimons la totalité du chantier à plus de trois et demi millions d'euros au total : un pognon de dingue vous dis-je ! Si cela se fait un jour...
Enfin, nous dénonçons l'absence d'aménagements de sécurité et d’arrêts de dépose devant la sortie de l'École Notre-Dame, ainsi que la suppression du parking devant Gamm Vert au profit d'un parvis piéton inutile, à l'esthétique polémique et qui réduira encore les possibilités de parking pour faire plaisir à on ne sait qui...
Monsieur le maire, rénover Milliane est une bonne idée, mais votre projet actuel est à revoir complètement. Nous sommes à votre disposition pour le modifier rapidement, en profondeur, et pour le rendre réaliste sur le plan financer.
PLUS
Dans la moiteur de l'été enfin revenu, la séance du conseil municipal, hier soir, a été de temps en temps électrique, entre élus des deux bords. Comme d'habitude.
C'était le premier conseil de l'été, il fut viril mais correct. Débat il y eut, et il a fallu attendre la fin de la séance pour assister à un dérapage, heureusement et finalement.. contrôlé. L'ordre du jour n'était pas exceptionnel, mais il recelait quelques pierres d'achoppement qui ont donné lieu au traditionnel match de ping-pong, entre élus majoritaires et de l'opposition, et plus particulièrement cette fois, entre adjoints chargés des dossiers et les élus des deux groupes adverses. André Trigano est plutôt resté en retrait, excepté sur la fin à la suite d'une question posée par Michel Teychenné (Pamiers au cœur), sur la défense des services publics à Pamiers (voir ci dessous).
Pièce de choix au menu, se trouvait le cinéma. De toute évidence le dossier avance au point qu'il a fallu passer une délibération nouvelle pour accroître la surface à vendre au porteur du projet. L'opposition, par la bouche de Michel Teychenné a émis des craintes sur la volonté réelle du promoteur d'assurer un destin au cinéma de centre-ville. Une manœuvre pour ce dernier : «Vous nous préparez un «emboucadou» comme on dit chez nous !». Annie Fachetti (Pamiers Ensemble) n'était pas plus convaincue : «A court ou moyen terme il est condamné ! Ce cinéma de périphérie ne donne pas le signe de la redynamisation du centre-ville !» En réponse, André Trigano est sorti de son silence pour assurer «que le cinéma multiplex ne se fera pas si le cinéma de centre-ville ne fonctionne pas !»
Milliane, toujours au débat
Pour le reste, l'échange de balles a continué autour du projet de la place Milliane, contre lequel Michel Teychenné et Bernadette Subra ferraillent avec détermination, reprochant son coût, ses erreurs de conception et au final la méthode, «sans concertation aucune avec tous les élus» : un projet «confisqué par votre équipe». Ceci étant, les élus de la majorité s'en sont tenus à leur projet, André Trigano aussi, passant sans barguigner à la délibération suivante. On touchait au final. Et c'est sur cette question de Michel Teychenné sur les services publics malmenés à Pamiers, que le feu a failli se mettre au tapis. Enfin presque. Le soufflé est retombé dans la moiteur de l'été enfin revenu.
Pamiers doit défendre ses services publics : POSTE, EHPAD, ÉCOLE MENACÉS
Photo La Dépêche du Midi - Pamiers
Pamiers doit défendre ses services publics. Nous apportons notre soutien aux personnels et aux familles de l’EHPAD de Pamiers pour le maintien d’un poste d’infirmière de nuit, ainsi qu’au personnel de la Poste de Pamiers pour le maintien des horaires d’ouverture jusqu’à 18 h et de tous les personnels. Nous condamnons la fermeture à la prochaine rentrée d’une classe à l’école de la rue Sainte Claire, suppression qui frappe un quartier très défavorisé du centre-ville. Nous appelons le maire à prendre une positon claire contre ces attaques répétées visant les services publics à Pamiers. Nous proposerons le vote d’une motion au prochain Conseil Municipal du 22 juin.
Michel Teychenné et Bernadette Subra Conseillers municipaux "Pamiers au Coeur"