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A R C H I V E S

17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 12:23

Procès des agresseurs Michel Teychenné

CONTRE LES AGRESSEURS DE MICHEL TEYCHENNÉ, LE PROCUREUR REQUIERT TROIS MOIS DE PRISON AVEC SURSIS DONT UN AN DE MISE À L'ÉPREUVE, L'INDEMINISATION DE M. TEYCHENNÉ ET L'INTERDICTION DE LE FRÉQUENTER

Mon commentaire après cette audience


D'abord, j'ai remarqué la surprise, la stupéfaction mème, de beaucoup d'observateurs et du public quand Madame la Présidente a lu les casiers judiciaires de ces messieurs : drôles de socialistes quand même! Décidément nous n'avons pas les même valeurs...

Autre sentiment : l'absence totale de regrets, de remords :une forme avancée d'inconscience? Enfin, la patience, puisque le jugement sera rendu le 19 novembre, et mon envie de passer à autre chose avec les camarades socialistes de Pamiers après ce semestre très pénible.

Voici les articles parus dans
La Gazette ariégeoise et dans La Dépêche du Midi concernant l'audience du vendredi 15 octobre 2010 : 

 

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LE CONSEILLER MUNICIPAL AVAIT ÉTÉ ROUÉ DE COUPS LORS D'UNE BAGARRE AVEC D'AUTRES MILITANTS

L’ambiance détestable du PS appaméen devant le Tribunal correctionnel

Les mauvaises langues diront qu’une caméra de surveillance eût été utile , le jeudi 20 mai dernier, devant le local de la section socialiste de Pamiers, rue Lakanal. Une réunion vespérale aux débats vifs, des discussions qui se prolongent sur le trottoir, le ton qui monte, et au final un militant – le conseiller municipal Michel Teychenné laissé sur le carreau le visage tuméfié.

Cinq mois plus tard, y voit-on plus clair sur le déroulement des faits? Par vraiment, tant à l'audience les versions de la victime et des trois prévenus (lesquels présentent chacun un casier judiciaire, pour divers faits mais pas de violence) accusés de l'avoir agressé divergent. Le procès, reporté à deux reprises, était pourtant attendu par les militants appaméens, désireux de retrouver un peu de sérénité…

Pour Kamel Bataoui, l’un des trois prévenus, l’étincelle est à rechercher dans des propos « inadmissibles » que M. Teychenné aurait tenus, ce soir-là, envers un militant des Jeunes socialistes appaméens. Propos qu’il va, après la réunion, rapporter à ses amis – dont la responsable concernée – réunis au restaurant d’Olivier Mussongo. Se forme alors un trio – MM. Bataoui, Madjoubi et Mussongo – qui rejoint dare-dare la section socialiste « pour que Michel Teychenné s'explique ».

« Ils sont arrivés en vociférant », réplique le conseiller municipal, qui citait dans sa déposition : « On va te crever, on va te faire la peau. » Michel Teychenné s’approche très près de Kamel Bataoui, « je lui ai demandé de se calmer » – Kamel Bataoui conteste, « il m’a agrippé par le revers de la veste, de façon violente ». A partir de là, tout s’enchaîne . M. Teychenné reçoit un coup de pied au visage – dont M. Mussongo reconnaît volontiers être l’auteur : « Kamel est mon ami, je le défends, c’est tout. » M. Madjoubi admet tout juste avoir, par un « balayage », aidé à mettre l’élu appaméen à terre.

Quant à M. Bataoui, il nie fermement avoir porté le moindre coup – « Par contre, j’ai pris un coup de poing d’une autre personne. » Michel Teychenné, lui, dira que « une fois à terre, j’ai reçu d’autres coups, de poing et de pied. Ça a duré trente, quarante secondes… »
Bilan : un certificat médical qui reconnaît la gravité des blessures de M. Teychenné, « dix jours d’interruption temporaire de travail ».

Pour l'avocate de Michel Teychenné, les choses sont claires : les trois prévenus ont cogné : « M. Bataoui présente même un certificat médical relavant un hématome à l’auriculaire gauche. C’est qu’il s’est servi de ses mains, et pas que pour repousser mon client. »  Me Subra-Suard s’appuie également sur un témoignage « neutre », celui d’une riveraine de la rue Lakanal, d’où il ressort que « la provocation n'est pas du fait de M. Teychenné, et qu’il a tenté de calmer le jeu ».

Témoignage vite balayé par Me Dedieu, qui défend les trois prévenus : « Ce que cette dame a vu, personne d’autre ne l’a vu, pas même M. Teychenné. » Pour l’avocat, « le premier à perdre son sang-froid, c’est M. Teychenné qui a fait demi-tour pour faire face à M. Bataoui. Lequel n’a porté aucun coup, tout comme M. Madjoubi. Quant à M. Mussongo, il répond à l'agression physique que subit son ami. » Et Me Dedieu de plaider un partage des responsabilités entre MM. Mussongo et Teychenné, la relaxe pour les deux autres prévenus, avant de résumer : « C’est de la basse politique, sans aucun intérêt, mais qui peut conduire à la désaffection pour la politique. »

A l’opposé, la vice-procureure, Mme Blanc, considère comme « graves » les faits commis par les trois prévenus, trouve « un goût amer » à cette affaire « au vu de l’idéal d’un parti politique », et note que « aucun regret n’a été émis par les prévenus ». Pour elle, les faits sont établis. Elle demande « trois mois de prison avec sursis, l’obligation d’indemniser la victime, et l’interdiction d’entrer en contact avec M. Teychenné ». Me Suard avait juste avant demandé que soit prononcée une indemnisation de son client en fonction de l’expertise prochaine : « On craint des séquelles sur un plan visuel. »

Au-delà des coups, l'affaire aura mis en lumière le climat particulier qui règne au sein de la section appaméenne du PS : « Michel Teychenné dit à ses amis ce qu’il faut dire et faire », d'après M. Mussongo. « Ces trois messieurs sont arrivés au PS en mars, et depuis je subis des attaques et des provocations incessantes», selon M. Teychenné. Mais les militants devront encore attendre avant de connaître l’issue du dossier : le tribunal a renvoyé son jugement au 19 novembre prochain…

Compte-rendu d’audience A.C. / La Gazette ariégeoise
 



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Le débat, pour le coup, a été plus correct que viril: hier, l'élu appaméen Michel Teychenné a retrouvé ses agresseurs du mois de mai, à la barre du tribunal correctionnel.

Comment est-on passé du «Poing et la Rose», chers au parti socialiste, au poing.... dans la figure entre militants, ce soir du mois de mai dernier, à l'issue d'un vote interne de la section appaméenne du parti? C'était tout l'enjeu du procès qui s'est déroulé, hier, à la barre du tribunal correctionnel de Foix. Michel Teychenné, l'élu appaméen, ancien député européen, a retrouvé ses trois agresseurs de cette soirée tristement mémorable. Mais rien n'a été si simple, pour démêler le vrai du faux. Il faut dire, d'abord, que le principal témoin de la scène, une dame qui prenait l'air sur son balcon, a vu des choses que personne d'autre n'a vu. Et M° Dedieu, du barreau de Foix, a eu beau jeu de le jeter à bas. Pour leur part, Kamel Bataoui, Hicham Madjoubi et Olivier Musongo n'ont pas admis grand chose. Le premier a reconnu qu'il avait peut-être «poussé» Miche Teychenné. Le second a murmuré qu'il l'avait sans doute «fait tomber en le fauchant». Et le troisième a assuré qu'il n'avait fait que défendre Kamel Bataoui, au moment où Michel Teychenné venait de le saisir par les revers de la veste, face contre face, lui demandant «de se calmer». «Kamel, c'est mon ami, je l'ai défendu, et j'ai donné un coup de poing à Michel», relate-t-il. M° Dedieu s'empare de la scène: «Il y a eu une provocation, la volonté d'en découdre». En d'autres termes, quand on tombe la veste, il faut se méfier des conséquences.

La présidente du tribunal se saisit alors d'une pièce du dossier: le certificat médical établi par le médecin légiste qui a examiné la victime. Plaies à la face, cocards aux deux yeux, douleurs cérébrales... Ce rapport témoigne d'une vraie dérouillée, une forme de passage à tabac. «J'ai été surpris quand j'ai vu la photo», note alors Kamel Bataoui, avec une (fausse) naïveté confondante. M° Suard, avocate de Michel Teychenné, parlera de la «mauvaise foi», des trois hommes, tandis que Marilyn Blanc, substitut du procureur de la République, estimant les faits «graves», demandera trois mois de prison avec sursis. Mais, au-de là de cette volée de coups, ce qui a marqué les esprits, hier, c'est «le côté très désagréable de ce dossier, où des gens qui partagent le même idéal en viennent aux mains», comme l'a fait remarquer Marilyn Blanc. «La violence n'a pas sa place dans le domaine politique», a rappelé M° Suard, avocate de Michel Teychenné. Et même M° Dedieu, avocat des trois hommes, s'en est dit persuadé: «Tout ça, c'est de la bien mauvaise politique, qui n'intéresse ni la justice, ni les citoyens». Délibéré au 19 novembre.

 

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 12:13

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Au départ, c'était une simple question de dénomination des voies aux abords du lotissement du Chandelet mais le ton est monté, hier soir, lors du conseil municipal. Très vite la question n'était plus de savoir si le prolongement de l'avenue de la Bouriette conserverait le même nom mais le problème tournait autour du financement même de ce projet immobilier pourtant voté par le conseil, il y a trois ans. Aux abords de l'école des Canonges, la cité du Chandelet prend forme, constituée de 5 bâtiments, elle abritera bientôt 76 logements sociaux que Michel Teychenné, plus remonté que jamais, a qualifiés de « véritables cages à lapins ». Le groupe de gauche a déclaré que « le montant des subventions allouées pour ce projet d'un promoteur immobilier privé était totalement démesuré ». En cause, les fonds publics apportés au financement d'une chaufferie au bois qui fonctionnera en majorité pour ces logements et à hauteur de 10 % seulement pour l'école primaire. Mais aussi la prise en charge des travaux de voirie : 300 000 euros justifiés par la majorité par le passage souterrain des canalisations à cet endroit. « Un promoteur doit prendre en charge ces aménagements, a renchéri Michel Teychenné, il y en a en tout pour un million d'euros de subventions déguisées », a-t-il glissé avant d'opposer son refus de vote sur ce point. La majorité a calmé le jeu, se donnant le temps de la réflexion sur ce projet qui sera, selon elle, «le futur nouveau quartier de Pamiers».

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Toujours sur le terrain de l'aménagement du territoire, des précisions ont été demandées sur la destination exacte du budget supplémentaire destiné à l'école des Canonges et sur le devenir d'un bien immobilier acheté pour faciliter la liaison entre la place des Trois Pigeons et la rue Gabriel Péri. La question de la réhabilitation de la place des Augustins a été abordée par Louis Claeys juste avant que ne soit votée la revalorisation du patrimoine de ce lieu historique.

La commission d'urbanisme

Lors de la révision du plan local d'urbanisme, votée hier soir, à l'unanimité, l'élue Vert Françoise Matricon a réclamé que les associations concernées puissent être présentes lors des réunions de la commission. Si les membres des différentes associations impliquées dans les projets de développement urbain n'auront pas le droit de vote, le maire, André Trigano a donné son accord pour qu'ils participent activement aux débats aux côtés des élus.

INTERVENTION DE MICHEL TEYCHENNÉ AU NOM DU GROUPE DE GAUCHE LORS DU CONSEIL MUNICIPAL DU 14 OCTOBRE

Monsieur le Maire,

C'est avec une certaine solennité, en intervenant devant le Conseil Municipal et en vous remettant cette intervention sous forme de lettre, que je souhaite attirer votre attention sur le fait suivant :

Votre majorité demande au Conseil de nommer une impasse "Impasse des Chênes" par la délibération n° 4.1. Cette impasse, en chantier actuellement dans la cité du Chandelet et sise sur un terrain privé vendu par la Mairie à la SAA HLM de l'Aude, promoteur de cette cité, est financée par la Mairie de Pamiers à hauteur de 300 000 euros. Il s'agit d'une subvention déguisée, non votée par le Conseil Municipal.

De plus, votre majorité a déjà financé en totalité le système de chauffage de cette cité pour un montant de 770 000 euros HT en réalisant la chaufferie au bois destinée à la nouvelle école des Canonges. Or, cette chaufferie fonctionnera à 89,4 % pour la cité en construction, et seulement à 10,6 % pour l'école. Soit, là encore, une subvention déguisée de 700 000 euros (plus les charges d'entretien et d'amortissement à la charge de la Mairie). 

Au total : UN MILLION D'EUROS de fonds publics apportés par votre majorité à ce projet d'un promoteur privé, la SAA HLM de l'Aude, pour un cité qui hébergera 400 à 500 personnes entassées dans des "cages à lapin"  dignes des pires erreurs architecturales des années 60, sur des terrains qui dans le PLU étaient réservés au développement commercial...

Je précise en outre qu'à Carcassonne, à la cité du Viguier, cette société vient d'investir dans une chaufferie au bois qu'elle a totalement financée à sa charge... 

Au nom du Groupe de Gauche, je souhaite porter ces éléments à la connaissance du Conseil Municipal, et vous informer que nous refuserons de voter la délibération n°4.1 pour marquer notre opposition, tant sur la forme que sur le fond, à cette opération immobilière scandaleuse et à la façon dont le Conseil Municipal a été tenu dans l'ignorance, notamment, des éléments financiers.

Je vous demande, Monsieur le Maire, que mon intervention soit intégralement inscrite dans le compte-rendu de séance.

 

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 13:32

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Hubert Lopez, maire adjoint chargé de l’urbanisme, et Michel Teychenné, conseiller municipal, président du Groupe de Gauche, mettent toute leur foi dans la Providence. Mais leurs prières n’empruntent pas les mêmes chemins. La Providence, c’est cet îlot que la ville a acheté à l’évêché, lequel était en négociations interminables avec un promoteur qui finalement s’est retiré des courses. La gauche plaidait pour l’achat, la majorité a mis quelques temps à se laisser convaincre, hésitant dans un contexte de réduction budgétaire, puis a jugé que la collectivité ne devait pas laisser passer l’opportunité d’être propriétaire d’un si vaste ensemble en centre-ville afin d’y mener une opération structurante. Le problème, mais en est-ce un, puisqu’en fait même si les avis s’opposent, ils participent au débat nécessaire, c’est que d’un coté à l’autre on n’a pas la même vision de l’usage qui peut être fait de ce lieu fiché en plein coeur de ville. Tout le monde est d’accord sur la nécessité d’y fonder une animation, une ou plusieurs structures qui redynamiseraient le centre-ville, mais les avis divergent autant sur le fond que sur la forme. On y retrouve le clivage traditionnel entre vision de gauche et de droite. Les uns veulent que ce projet soit public, les autres qu’il soit confié, quel que soit son contenu, à un opérateur privé. Il y a urgence semble dire Michel Teychenné, un cri auquel répond un écho contraire d’Hubert Lopez : « Il n’y a pas lieu de se précipiter. Donnons-nous le temps de réfléchir ». En attendant ils ont tous des idées pour honorer la Providence. Voici ce que cache le secret de leurs aspirations.


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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 10:42

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 12:47

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PAMIERS
PHOTOVOLTAÏQUE AU SOL - L'ELDORADO EN QUESTION
ENQUÊTE


Deux grands projets de centrales photovoltaïques au sol sont sur le point d'aboutir. Un développement qui déchire les élus, les uns dénonçant la braderie des terres agricoles, les autres les gains d'une activité économique « propre ».On connaissait l'Ariège réputée pour ces nombreux barrages hydroélectriques synonymes de gisements « d'or blanc ». En ce début de décennie, on assiste à un nouveau genre de ruée électrique, mais cette fois-ci dans le pays de Pamiers. Et la matière première convoitée n'est plus l'eau mais bien le soleil. Ainsi, deux grands projets de centrales photovoltaïques au sol sont en train de voir le jour à Saint-Amadou sur une surface de 20 hectares et à Gabrielat, sur 16 hectares. La question de cette dernière a suscité de nombreux remous lors du dernier conseil municipal, l'opposition dénonçant un grignotage des terres agricoles. À cela s'ajoute la création d'une nouvelle charte de la communauté de communes sur le sujet, présentée en commission d'urbanisme. « Nous sommes mis devant le fait accompli », dénonce Michel Teychenné, le président du groupe de gauche au conseil. « On ouvre la porte aux spéculateurs, prédateurs de subventions ». Car le pays de Pamiers semble attirer les entreprises productrices d'énergie renouvelable, comme le confirme Nicolas Bodereau, de la société Enetrag, porteuse du projet à Gabrielat. « La région est réputée pour son ensoleillement et ce territoire présente des terrains adaptés ». Alors, faut-il craindre de voir disparaître les terres agricoles sous de grands panneaux bleus ? « Ceux qui pensent cela sont des imbéciles ! », assène Lucien Quèbre, en charge de la question à la mairie. « C'est justement le but de la charte : savoir se poser les bonnes questions pour garantir le maintien de l'activité agricole et la préservation du cadre de vie ».

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La centrale de Saint-Amadou est actuellement en pleine construction.

Reste que ce document n'a aucun caractère réglementaire, la prospection des terrains privés restant le domaine des entreprises souhaitant s'installer. Pour les agriculteurs, la tentation est alors grande de céder un terrain rapportant parfois deux fois plus une fois les panneaux installés. Les communes n'ont alors qu'un seul levier d'action : la modification des plans d'urbanisme requalifiant les terres agricoles en terres industrielles.Et là aussi, la tentation est grande. « Ce sont des entreprises comme les autres. À ce titre, elles nous permettront de récupérer les impôts qui remplaceront la taxe professionnelle ». Dans l'opposition, on dénonce cet effet d'aubaine et un possible emballement. « Dans le cas où les entreprises cesseraient leurs activités, qui aurait la charge du démontage ? », questionne un Michel Teychenné qui ne veut pas tomber dans le panneau. « Des cautions bancaires sont déposées pour pallier à cette éventualité », rétorque Lucien Quèbre, convaincu. On murmure qu'un autre projet serait en discussion sur La Tour-du-Crieu. De quoi raviver un débat très loin d'être fini.


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Cher Lucien,
 
Que nous ne soyons pas d'accord sur ta politique d'installation de panneaux solaires sur les terres agricoles ne te permet pas de traiter ceux, nombreux, qui ne sont pas d'accord avec toi "d'imbéciles". On peut échanger des arguments sans insulter ceux qui ne sont pas d'accord avec vous. Cela s'appelle la démocratie tout simplement, mon cher Lucien.
 
Les conseillers d'opposition ont l'habitude de tes sorties abruptes et péremptoires en conseil municipal contre tes anciens amis politiques, et parfois même contre tes nouveaux amis politiques du moment, du genre "J'ai raison et c'est comme ça!"
 
Sur ce dossier du photovoltaïque au sol, les élus du Groupe de Gauche mais aussi les Verts pensent, et nous le diront, que ce qui est imbécile, c'est de sacrifier de bonnes terres pour que des sociétés privées se gavent de subventions, payées par nos impôts et nos factures EDF. Ce qui est imbécile aussi, c'est l'absence de garantie demandée à ces sociétés sur la présence de produits très toxiques dans certains types de panneaux, et sur le devenir de ces futures friches industrielles et sur leur recyclage quand les subventions auront été vendangées. Imbécile, aussi, de faire une "Charte de Développement du photovoltaïque au sol", dont tu dis en réunion municipale,qu'elle ne sert à rien et qu'en plus elle est facultative. Enfin, comment qualifier le fait que tu favorises l'installation de dizaines d'hectares de panneaux au sol autour de Pamiers alors que le pauvre habitant du centre de Pamiers se voit refuser l'installation de petits panneaux sur sa toiture pour un chauffe-eau solaire... A Pamiers, il y a des dizaines d'hectares de toitures industrielles, commerciales ou de bâtiments publics qui pourraient être équipées de panneaux solaires plutôt que de gâcher nos paysages avec 36 000 panneaux. Oui, vous avez bien lu, 36 000 panneaux hauts de deux mètres, à l'entrée de Pamiers sur le bord de l'autoroute au niveau de Trémège. Sans parler des autres dossiers que tu soutiens dans les communes environnantes comme vice -président de la Communauté de communes.
 
Voilà, mon cher Lucien, ce qui ne serait pas "imbécile" : discuter, et travailler pour l'avenir de Pamiers et pour un développement durable bien pensé et réfléchi.
 
Aux dernières élections, tu as choisi, comme Kouchner ou Besson, de changer de camp pour un poste moins prestigieux qu'un ministère : maire adjoint. Tu pourras nous répondre qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis... A moins que, dans ce cas, ça ne soit l'inverse.
 
Michel Teychenné pour le Groupe de Gauche
Mairie de Pamiers

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 20:27

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 13:23

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Michel Teychenné salue la décision du Maire André Trigano de s'en tenir strictement au déménagement de l'Ecole de Musique et de sursoir au projet de Pole Artistique. En effet, ce projet que nous avons qualifié de "folie des grandeurs" en termes de coûts et de personnels est une aberration. La culture est un enjeu politique majeur. Elle doit être une priorité de la Ville de Pamiers. La force du mouvement culturel à Pamiers, ce sont les associations, nombreuses et dynamiques. C'est avec elles que l'on pourra développer une animation et un enseignement artistiques de qualité, et non en concentrant les crédits sur une structure comme le Pôle, coûteuse et inadaptée. D'ailleurs, les associations appaméennes ont été tenues à l'écart de la préparation de ce projet par la Mairie de Pamiers, ce qui est très regrettable.
 
Comme pour le projet de sauvetage de l'abattoir, après des débats parfois rudes en Conseil Municipal, le Maire a donné raison aux propositions du Groupe de Gauche, contre l'avis de ses adjoints chargés du dossier. Nous regrettons que le débat sur des dossiers aussi importants pour les Appaméens ne puissent être mieux préparés en commission municipale avec les partenaires concernés, par absence de débat. Nous demandons aussi la ten,ue d'un plus grand nombre de conseils municipaux. Pour le dernier semestre de cette année, seuls sont prévus : un en octobre, et un en décembre.
 
Malgré ces conditions difficiles, le Groupe de Gauche continuera à faire des propositions constructives dans l'intérêt de toutes et de tous à Pamiers.

Michel Teychenné
Président du Groupe de Gauche à la Mairie de Pamiers

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 17:17

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École de musique, pôle d'enseignement artistique, voilà deux dossiers qui sont ouverts entre majorité et opposition au conseil municipal. Et pas près d'être refermés.


La culture c'est bien mais ça coûte cher ! C'est une phrase lapidaire qui résume le contenu du débat qui existe aujourd'hui entre majorité et opposition au conseil municipal, débat finalement fructueux car il se nourrit plus d'interrogations que de querelles et même sur certains points de convergences. Le nœud du débat, c'est le pôle d'enseignement artistique et l'école de musique. Cette dernière, voulue et revendiquée par la ville n'est pas subie. Mais son coût croît en même temps que son succès. La fréquentation dépasse largement les murs de la commune. « Le déficit se creuse, Pamiers seul ne peut plus financer cette infrastructure, il faut avoir le concours de la communauté de communes et du reste du département ! » estime Michel Teychenné. Car l'école de musique est aujourd'hui à vocation départementale, vocation confirmée par la qualité de son enseignement et les résultats obtenus, alors que de nombreux élèves ont pu en partant de ce « terroir » s'engager dans de prestigieuses études supérieures musicales. Mais cette maison affiche un coût de fonctionnement par élève pour la collectivité de 1700 euros à l'année. Une question sur laquelle le maire André Trigano est lucide : « Que voulez vous on voulu mettre la musique à la disposition de tous, bien entendu qu'il n'est pas normal que ceux qui ne sont pas de Pamiers payent guère plus que les autres. Nous devrions en fait avoir un statut d'école départementale de musique ! Est-ce notre vocation ? Tout est là. De toute façon plus on accueille, plus on a de monde. Je suis d'accord (avec M.Tetchenné) il faudra revoir cela ! »

« NE PAS SE LANCER DANS CETTE AFFAIRE »

Cette question de l'école de musique, pose celle plus large du pôle d'enseignement artistique. Là, la fracture est réelle entre opposition et majorité, puisque la gauche et les verts ont voté contre ce projet en conseil. Ce pôle se propose de regrouper les quatre spécialités artistiques que sont la musique, la musique, la danse, le théâtre et les arts plastiques. Cette ambition a un coût d'investissement : 1,7 million d'euros. Dont 1,1 m€ en autofinancement. Ce n'est pas neutre. Michel Teychenné estime que si l'on doit aujourd'hui « faire un choix sur l'école de musique, ce n'est pas le moment de se lancer dans cette affaire (de pôle). Ce dossier devient la folie des grandeurs ! » La majorité autour du maire, tient de toute évidence à ce projet, qui se veut fédérateur puisqu'il prend en compte en même temps sur le destin de la MJC, l'activité d'associations locales à vocation culturelle, etc. La gauche, tout en plaidant pour sa paroisse « traditionnelle » c'est-à-dire la culture avec soutien et rénovation de la MJC, poursuite de l'aide aux associations estime que les temps sont aujourd'hui trop durs financièrement pour aller plus loin, avec ce « pôle d'enseignement artistique ». Bref, c'est le dossier dont on n'a pas fini de parler entre conseillers, une douce musique diurne, orchestrée d'accord mineur, en désaccord majeur ». Attendons la prochaine aubade des élus…


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COMMENTAIRE DE MICHEL TEYCHENNE : DES CANARDS DANS LE DOSSIER DE L'ECOLE DU MUSIQUE ET DU POLE ARTISTIQUE

Malheureusement, malgré les déclarations très optimistes et légèrement démagogiques de M. Ribaute, aujourd'hui aucun élément ne démontre un recrutement plus démocratique pour l'École de musique, une ouverture plus large de l'accès à la musique. L'École de musique de Pamiers, c'est environ 600 000 euros par an de subventions municipales pour 350 élèves, dont la moitié Appaméens, alors que la MJC, avec plus de 600 adhérents, ne reçoit que... 75 000 euros par an et que ses locaux sont dangereux, vétustes et inadaptés. La culture est un enjeu politique majeur. Elle doit être une priorité de la Ville de Pamiers. Elle ne peut être réservée à une catégorie de la population, à une "élite culturelle" autoproclamée. La force du mouvement culturel à Pamiers, ce sont les associations, nombreuses et dynamiques. C'est avec elles que l'on pourra développer une animation culturelle de qualité, et non en concentrant les crédits dans une structure coûteuse et inadaptée. D'ailleurs, la plupart des associations ont été tenues à l'écart du projet de Pôle Artistique, ce qui démontre déjà la mauvaise pente prise par ce projet. Aucune des subventions demandées n’est confirmée. À ce jour, seul l'État, pour une somme presque symbolique, a donné son accord.


Michel Teychenné
Président du Groupe de gauche, Mairie de Pamiers

 

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 15:29
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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 15:34

pigeonsariegenews

Le Groupe de Gauche à la Mairie de Pamiers a dénoncé la "démocratie défaillante" de l'actuelle majorité.

Le dernier conseil municipal en a été un bel exemple: temps de parole limité et refus d'une suspension de séance de cinq minutes, contrairement à toutes les règles. Mais plus grave encore, lors du débat sur le projet de rénovation des Trois Pigeons, dossier qui traîne depuis des années, l'adjoint chargé de l'urbanisme a répondu par la négative à la question suivante du Groupe de Gauche: "Avez-vous, la Majorité, oui ou non, un projet pour le bâtiment de la Providence?"  Ce bâtiment a été acheté à la demande du Groupe de Gauche par la Ville pour faire un aménagement global de la friche urbaine des Trois Pigeons. La réponse de l’adjoint, Hubert Lopez, a été nette: "Non, nous n'avons pas de projet"  Le Groupe de Gauche a regretté cet état de fait, et voté contre le bricolage proposé sur les Trois Pigeons pour le montant de... 800 000 euros, quand même!  Vérifications faites sur le site web de la Ville, on peut constater qu'un appel d'offres a été lancé le 30 juin, une semaine avant ce conseil municipal, pour refaire les toitures de La Providence et y installer la Maison du Commerce... Visiblement, ou Hubert Lopez n'était pas au courant, ou il a des trous de mémoire.

Drôle de démocratie, quand les élus de la Majorité ne sont pas informés des projets! Drôle de démocratie municipale, puisque la seule délibération prise par le conseil municipal dans le cadre de l'opération OCUP prévoit l’installation de la Maison du Commerce sur le terrain des Trois Pigeons, et non à la Providence, dans la célèbre maison du XIII siècle, effondrée grâce aux trop bonnes mesures d'entretien de la Municipalité...  Maison du Commerce réalisée grâce à un appel d'offres effectué en cachette et sans délibération du Conseil Municipal: on croit rêver.

Résultat: une occasion ratée d’utiliser le seul grand terrain disponible dans le centre-ville (la friche urbaine des Trois Pigeons-La Providence) et d’avoir un projet structurant pour la revitalisation du centre-ville. Les idées ne manquent pourtant pas, comme par exemple relocaliser la MJC dont les locaux sont indignes, créer des espaces verts ou encore relocaliser le cinéma Rex qui, si la Mairie ne l'aide pas, finira par quitter Pamiers. Il faudrait aussi maintenir des places de parking pour le déménagement du marché de la Tricoterie et, pour une fois, avoir une vision globale de l'aménagement urbain et faire des économies d'échelle.

Morale: faire et défaire, c'est toujours travailler, mais c’est toujours les mêmes qui payent. 

(Communiqué également repris par Le petit journal)


pigeonsdepeche

Dans un communiqué, le Groupe de gauche à la mairie de Pamiers a dénoncé la «démocratie défaillante » de l’actuelle majorité avec le refus d’une suspension de séance de cinq minutes lors du conseil municipal « contrairement à toutes les règles ». Mais plus grave encore, lors du débat sur le projet de rénovation des Trois Pigeons, l’adjoint chargé de l’urbanisme a répondu par la négative à la question suivante du Groupe de gauche : « Avez-vous, la Majorité, oui ou non, un projet pour le bâtiment de la Providence? » Réponse de l’adjoint Hubert Lopez : « Non, nous n’avons pas de projet. » Le Groupe de gauche a regretté cet état de fait et voté « contre le bricolage proposé sur les Trois Pigeons pour le montant de... 800 000 euros, quand même! » Les élus de gauche observent que « vérifications faites sur le site Web de la ville, on peut constater qu’un appel d’offres a été lancé le 30 juin, une semaine avant ce conseil municipal, pour refaire les toitures de La Providence et y installer la Maison du Commerce… Visiblement, ou Hubert Lopez n’était pas au courant, ou il a des trous de mémoire. Drôle de démocratie, quand les élus de la majorité ne sont pas informés des projets! Drôle de démocratie municipale, puisque la seule délibération prise par le conseil municipal dans le cadre de l’opération OCUP prévoit l’installation de la Maison du Commerce sur le terrain des Trois Pigeons, et non à la Providence, dans la célèbre maison du XIIIe siècle, effondrée! » 

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